Ce jour où, pour la première fois, ta présence je remarquais,
J'étais bien à mille lieu de m'imaginer
Que cette rencontre, ma foi bien inopinée,
Allait marquer ma destinée à tout jamais.
Déjà au primaire, lorsque seul je me trouvais,
Unique joueur, de tous abandonné, délaissé,
Toi, tu étais là, éclatante mais si renfermée.
Avec cet étrange sourire, ta main, tu me tendais.
Plus tard, lorsque les filles me repoussaient,
Lorsque je sentais mon cœur lentement se fissurer,
Lorsque mes sanglots rougissaient tel un brasier,
Là encore, dans tes bras tu me serrais.
Lors de ces nuits où le sommeil me manquait,
Lorsque tous les mortels avaient les yeux fermés,
Toi, femme immortelle, déesse reniée,
Tu étais à mes côtés et tu me parlais.
Finalement, amie démoniaque, ange imparfait,
Las, je finis par te demander de m'épouser.
Nous nous sommes alors aimés, haïs, désirés et déchirés.
Bien malgré moi, tu daignas m'accepter à jamais.
Mon cher amour par défaut, tu le sais,
Et on ne peut plus le nier: je te hais.
Il me faut cependant versifier, vieille habitude,
Cet hommage que je te dédie, à toi, camarade infortunée,
A toi, mon soutien, ma résignation, mon futur et mon passé,
A toi, Solitude.
J'étais bien à mille lieu de m'imaginer
Que cette rencontre, ma foi bien inopinée,
Allait marquer ma destinée à tout jamais.
Déjà au primaire, lorsque seul je me trouvais,
Unique joueur, de tous abandonné, délaissé,
Toi, tu étais là, éclatante mais si renfermée.
Avec cet étrange sourire, ta main, tu me tendais.
Plus tard, lorsque les filles me repoussaient,
Lorsque je sentais mon cœur lentement se fissurer,
Lorsque mes sanglots rougissaient tel un brasier,
Là encore, dans tes bras tu me serrais.
Lors de ces nuits où le sommeil me manquait,
Lorsque tous les mortels avaient les yeux fermés,
Toi, femme immortelle, déesse reniée,
Tu étais à mes côtés et tu me parlais.
Finalement, amie démoniaque, ange imparfait,
Las, je finis par te demander de m'épouser.
Nous nous sommes alors aimés, haïs, désirés et déchirés.
Bien malgré moi, tu daignas m'accepter à jamais.
Mon cher amour par défaut, tu le sais,
Et on ne peut plus le nier: je te hais.
Il me faut cependant versifier, vieille habitude,
Cet hommage que je te dédie, à toi, camarade infortunée,
A toi, mon soutien, ma résignation, mon futur et mon passé,
A toi, Solitude.