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14 18 UNE GUERRE SANS MOTS

#1
14 18 UNE GUERRE SANS MOTS
Déraisons, douleurs et souffrances

Êtres, hommes, enfants, fils en cadence

Sont allés tout droit sans errance,

Offrir leur vie à une mort sans clémence...

Rien, aucun mot,

Ni mille mots ;

Ne pourra ni ne peut signifier les maux

Vécus par ces millions d’êtres uniques et si beaux...

Lisez leurs lettres ;

Mémoires sans nul paraître

D’un monde qui doit reconnaître

Qu’il n’est plus rien sans ses êtres...
Ses êtres assez diaboliques

Ces merlins ont inventés des engins fantastiques,

Des poudres plus magiques et maléfiques ;

Les prémices à une bombe atomique...

D’abord de très grands champs assez beaux

Sous le blé, le maïs, l’orge et les coquelicots

Les bleuets, les marguerites, attendant bientôt

La fin d’un très bel été pour le froid de la faux...


Puis ces champs magnifiques virent mourir des tourneurs

Des directeurs, des rémouleurs, des horlogers, des cultivateurs

Des palefreniers, des bergers, des bouchers, des arpenteurs

Des boulangers, des ouvriers, des savants des docteurs...


Juste avant sur ces champs, ils ont été des civils gentils

Devenus soudains des conscrits ou des réservistes, puis

Des soldats, des bleus des sous officiers, des officiers des généraux, puis

Encore, des curés, aumôniers, brancardiers infirmiers à l’âge indéfini...

A peine sortis de l’enfance, adolescents devenus vieux, usés

Par les balles, les obus, les corps à corps qui ont remplacés les jeux ; transpercés

Par la baïonnette ; estropiés, sourds, aveugles, brisés, blessés, cassés,

Pour certains restés sans mémoire le cerveau mort, gazé...

Par le fer, le feu, l’air ou la terre et l’eau ;

Vous, toi, moi, elle, nous ou bien lui aussi là haut

Nous devons nous dire que l’amour humaniste sera toujours plus beau

Que l’orgueil, la vanité, la cupidité, la mégalomanie, la stupidité et tous nos maux

Violents voulus, resteront jusqu’à la fin du monde de l’homme ; nos pires défauts...

A nous de savoir ce que nous voulons pour nos minots...

C’est sans doute ce que lui veut pour nous là haut...

L’amour pour l’autre plus qu’il n’en faut...

L’Amour oui...La guerre NON !!!
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 29 octobre 2013 à 10h30
 

Loik

Nouveau poète
#2
_Nous voyons bien aujourd'hui avec le recul,à quoi ont servies toutes ces guerres ...à rien !!
Bon texte
Amitiés