ÊTRE LA, EN ETANT LAS
Je me pose là, sans savoir pourquoi,
Je me pose là, tout en étant las,
Je me pose là, et je me balance,
Je me pose las, et là je m'élance,
Je lance soudain, sur cette blanche page,
Cette encre que j'ancre, tel un mage,
Ici et là, elle s'écrit, si sage,
Gravée, telle le vent dans cette image.
Seul, sur le bord de cette fontaine sèche,
Je panse mes larmes, que soudain j'assèche,
Car là, je pense aux larmes de la nuit,
Qui tourbillonnent mes rêves et mes nuits.
Soudain, une larme m'alarme, telle une lame,
Agressée, est devenue mon âme,
Mais apaisé, redevient mon être,
Tel le vent, qui souffle et chante, dans l'hêtre,
Puis mes yeux observent le ciel bleu,
Qui brusquement devient nuageux,
Dans les nuages, de ce paysage,
D'un amour inconnu, ce visage.
Enfin je me lève, puis mets ma soie,
Je pense à ces enfants que je vois,
Se poseront-ils là, sans être las,
Ou bien errer las, sans être là?
Je me pose là, sans savoir pourquoi,
Je me pose là, tout en étant las,
Je me pose là, et je me balance,
Je me pose las, et là je m'élance,
Je lance soudain, sur cette blanche page,
Cette encre que j'ancre, tel un mage,
Ici et là, elle s'écrit, si sage,
Gravée, telle le vent dans cette image.
Seul, sur le bord de cette fontaine sèche,
Je panse mes larmes, que soudain j'assèche,
Car là, je pense aux larmes de la nuit,
Qui tourbillonnent mes rêves et mes nuits.
Soudain, une larme m'alarme, telle une lame,
Agressée, est devenue mon âme,
Mais apaisé, redevient mon être,
Tel le vent, qui souffle et chante, dans l'hêtre,
Puis mes yeux observent le ciel bleu,
Qui brusquement devient nuageux,
Dans les nuages, de ce paysage,
D'un amour inconnu, ce visage.
Enfin je me lève, puis mets ma soie,
Je pense à ces enfants que je vois,
Se poseront-ils là, sans être las,
Ou bien errer las, sans être là?
LUDOVIC IZAMBARD
Le 31 Août 2011
Le 31 Août 2011