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Ils sont partis mourir ailleurs.

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Ils sont partis mourir ailleurs.

Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Quand tu n’as pas bon pied,
Appelle les pompiers,
Pour un petit bobo,
Demande l’hélico.

Si tu chutes le jeudi,
Soigné, tu ne seras que le lundi,
Pour tout cela, ils durent partir ainsi,
En délaissant tous leurs amis.

Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Depuis longtemps, nous l’attendons,
Pour notre santé, cette maison,
Mais pour ce beau projet,
Les fenêtres faisaient objets.

Il fallait donc recommencer,
Toutes ces idées trop avancées,
C’est maintenant la p’tite terrasse,
Qui semble-t-il, les terrasse.

Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Avec l’équipe médicale,
On atteignait la phase finale,
Un médecin en exercice doit faire escale,
Pour que l’association n’soit pas bancale.

Les financements étaient là,
Faillait signer en bas,
Mais pour ces cancres là,
Ils préférèrent les débats.

Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Et ce qui fut le plus fatal,
C’est leur option phénoménale.
Les dentistes avaient trop de place,
Et cette chambre n’avait pas sa place…

Depuis plus de dix ans,
Ils sont partis tous ces gens,
Et pour les compter tous à la fois,
Je n’ai pas assez de tous mes doigts.

Ils étaient nos amis,
Leur pays, c’était là, c’était ici,
Mais pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Et ce qui est le plus odieux,
C’est qu’on ne peut leur dire ADIEU.

Luron1er
 

kinkin

Maître Poète
#7
Nous vivons a coté de gens que nous aimons mais par manque de temps nous passons a coté de quelque chose et c'est quand ils s'en vont que l'on se dit si j'avais su mais trop tard nous ne rattraperons jamais le temps perdu bravo un poème humaniste félicitations Luron tu es un bon amicalement Coconat
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#8
ce poème pour qu'une maison de santé ou tout était voté aurait permis aux malades du village de rester chez eux dans leur paysage familier alors qu'ils doivent s'en aller......... ailleurs
 
Dernière édition:

lebroc

Maître Poète
#9
On ne peut rester indifférent à ce texte qui par la dureté de la réalité exprimée nous laisse sans voix
Le titre est très bien choisi
Bravo,bravo
Amitiés
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#11
Encore et encore, cela continu, la désertification de nos campagnes et de nos montagnes accélère cet état de fait.
Pas de commerce, pas de médecins, pas de poste, pas de bus,,,,,, pas de vie............
Ou faut-il aller ????
 
Dernière édition:

chahuant

Maître Poète
#14
Ils sont partis mourir ailleurs.

Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Quand tu n’as pas bon pied,
Appelle les pompiers,
Pour un petit bobo,
Demande l’hélico.


Si tu chutes le jeudi,
Soigné, tu ne seras que le lundi,
Pour tout cela, ils durent partir ainsi,
En délaissant tous leurs amis.


Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Depuis longtemps, nous l’attendons,
Pour notre santé, cette maison,
Mais pour ce beau projet,
Les fenêtres faisaient objets.


Il fallait donc recommencer,
Toutes ces idées trop avancées,
C’est maintenant la p’tite terrasse,
Qui semble-t-il, les terrasse.


Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Avec l’équipe médicale,
On atteignait la phase finale,
Un médecin en exercice doit faire escale,
Pour que l’association n’soit pas bancale.


Les financements étaient là,
Faillait signer en bas,
Mais pour ces cancres là,
Ils préférèrent les débats.


Ils étaient nos amis,
Ici, là, c’était leur pays,
Pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.


Et ce qui fut le plus fatal,
C’est leur option phénoménale.
Les dentistes avaient trop de place,
Et cette chambre n’avait pas sa place…


Depuis plus de dix ans,
Ils sont partis tous ces gens,
Et pour les compter tous à la fois,
Je n’ai pas assez de tous mes doigts.


Ils étaient nos amis,
Leur pays, c’était là, c’était ici,
Mais pour leur plus grand malheur,
Ils sont partis mourir ailleurs.

Et ce qui est le plus odieux,
C’est qu’on ne peut leur dire ADIEU.


Luron1er