Une femme...Un dragon...
Au crépuscule, elle vient s'entretenir
Avec un petit dragon diapré d'argent.
Nul bruits alentour du grand menhir,
Seulement la caresse des ailes du vent...
Qu'elle découvre en fixant le bel animal,
Il s'est posé sur la soie rose de sa peau
Tout en douceur, sans lui faire de mal....
Le soleil mourant flotte sur ses épaules,
Sa bouche cerise esquisse un air mutin.
Zéphyr chante sur les feuilles des saules,
Murmurant à son oreille, il se fait câlin...
Ce dragon sur sa main, a-t-il un secret ?
Connaît-il le doux langage de l'homme ?
Personne ne peut l'entendre mais à regret,
Sont-ils victimes d'un triste sort en somme ?
Toujours est-il qu'un profond sentiment
Unit ces deux êtres si beaux et si graciles,
Un cercle d'amour les entoure, puissant...
Monde réel, disparais ! Tu deviens futile...
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