Nous connaissons par cœur cette chanson :
Métro boulot dodo et puis impôt
Chacun prostré derrière sa cloison
Guettant l’ultime fin sans dire un mot.
On avance sur la route bornée
Sur la ligne désespérément droite
Que faire quand les rêves sont tous morts nés
Ils ne reste à l’espoir qu’une place étroite.
Un air de malheur souffle sur les visages
On voudrait devenir léger comme une plume
Pour s’élever au-dessus des vent de rage
Ayant la lourdeur d’une enclume.
On se regarde dans nos archipels
Hanté par cette peur de l’inconnu
Chacun voulant prier pour sa chapelle
Et ne jamais mettre son cœur à nu.
On ferme les yeux devant la barbarie
Devant ces enfants volés par la guerre
Tout cela se passe si loin d’ici
Alors que pouvons nous bien y faire ?
Parfois on se sent seul sur la barricade
Pour aller gueuler contre l’injustice
Qui touche les miséreux et les sans grade
Proies de cette finance destructrice.
Alors on conserve ses œillères
Pour ne pas voir ce qu’il se passe dehors
Où on meure encore dans la misère
Victime de cet argent mandragore.
La vie de jour en jour continue ainsi
Attendant sagement la fin de mois
Pour toucher son salaire ou le RMI
En croyant un instant être un roi.
Métro boulot dodo et puis impôt
Chacun prostré derrière sa cloison
Guettant l’ultime fin sans dire un mot.
On avance sur la route bornée
Sur la ligne désespérément droite
Que faire quand les rêves sont tous morts nés
Ils ne reste à l’espoir qu’une place étroite.
Un air de malheur souffle sur les visages
On voudrait devenir léger comme une plume
Pour s’élever au-dessus des vent de rage
Ayant la lourdeur d’une enclume.
On se regarde dans nos archipels
Hanté par cette peur de l’inconnu
Chacun voulant prier pour sa chapelle
Et ne jamais mettre son cœur à nu.
On ferme les yeux devant la barbarie
Devant ces enfants volés par la guerre
Tout cela se passe si loin d’ici
Alors que pouvons nous bien y faire ?
Parfois on se sent seul sur la barricade
Pour aller gueuler contre l’injustice
Qui touche les miséreux et les sans grade
Proies de cette finance destructrice.
Alors on conserve ses œillères
Pour ne pas voir ce qu’il se passe dehors
Où on meure encore dans la misère
Victime de cet argent mandragore.
La vie de jour en jour continue ainsi
Attendant sagement la fin de mois
Pour toucher son salaire ou le RMI
En croyant un instant être un roi.