Mon coeur est morne, dépourvue de couleur. Il ne peut plus se nourrir de simple sourires forcés. Prison de quatre murs colorés pour tromper l'âme. Mon coeur blanchit comme le tableau pâli de sa chambre. Brûlure a ce tambour vital qui seul contracte un bruit dans le silence de sa solitude. Lit de réflexions, sommeil de pensées... A cerveau reposé mais a coeur ouvert, sur mon oreiller, mes rêves m’exaspèrent. Il viennent , partent et reviennent. Image inconsciente de mon fictif ou je prend conscience d'elle jour et nuit. Portrait familier inconnu immortalisé dans ses cadres. Travaille de l'âme que bulle me gronde, machine hors du monde, vitre tu es ma sonde. Chaise enraciné dans le sol carrelé de mes profondes peurs. Fenêtre sur la lueur et l'onde du monde, ou la non réflexion est une couleur qui peint l'ombre enclose de cette pièce. Ma conscience est une philosophie qui ce développe et se réfugie dans ce logis. Couverture pleiniere de mon deuil, protège mes arrière quand sort de sous le cercueil la belle misère. La carrure des meuble, le détail de chaque objet est une quête de vide réflexion qui torture mon esprit plein d'illusion. Abandon sordide, la simplicité me complexe et mes neurones se vexent. Van Gogh ta chambre est une toile a souvenir agréable et désagréable qui pince mon esprit autant que mon coeur. Elle fait l'objet du vide présent et d'un plein passé qui bouleverse corps et âme. Elle renverse nos questionnement et fait découler quelques rhétoriques. Elle est ce rien dans ce tout clos a volet ouvert, ou la seul lumière pure est le reflet de celle de l’extérieur qui vient jouer a certaines heures avec quelques noirceurs. Van Gogh, ta chambre est un chef d'oeuvre, un tableau qui travaille mon lyrisme et inquiète autrui et mes sentiments. Elle bouleverse, met hors de soi et fini par nous faire taire comme règne le silence dans cette chambre. Van Gogh, c'est le vide ...
