Seule, étendue sur une plage perdue,
Livrée au bruit des vagues
Qui s’engouffrent dans les rochers émus,
Ma plume pleure, saigne et divague
De ne pas pouvoir t’écrire « je t’aime »
Ne pouvant te crier mes peines.
Seule, étendue sur les galets brûlants,
Hurlant au soleil leur terrible martyre,
Le temps se meurt bien lentement
Et casse chaque vers que j’essaie de construire
Comme un château de sable sans pilier
Que les éléments ne cessent de plier.
Seule, étendue sur un rivage battu
Par les passages des nageurs épuisés,
Je regarde la mer reprendre à bras le corps son dû
Puis rejeter les déchets qui l’ont injuriée
Aussi cette bouteille qui renferme mon message blême
Et ces mots usés en forme de poème
Seule, étendue sur mon dos courbé
Par l’absence de tes yeux, de ta voix,
Je ne comprends pas les rires lâchés
Par tous ces gens heureux autour de moi,
Je me tais et me terre car ton absence m’a tuée
Seule, étendue loin de ton âme, de ton cœur
Je vois se dessiner sur le ciel ton visage
A l’encre des nuages poussés par le vent moqueur
Qui l’efface peu à peu et sculpte d’autres paysages
Que je ne sais apprécier éloignée de ta douceur
Seule dans cette immensité de flots rageurs,
Mes mains se noient dans un sombre naufrage,
Je me noie d’amour lointain et de frayeurs
De voir apparaître sur l’une de tes pages,
Un adieu accusant mon départ vers un mystérieux ailleurs.
Livrée au bruit des vagues
Qui s’engouffrent dans les rochers émus,
Ma plume pleure, saigne et divague
De ne pas pouvoir t’écrire « je t’aime »
Ne pouvant te crier mes peines.
Seule, étendue sur les galets brûlants,
Hurlant au soleil leur terrible martyre,
Le temps se meurt bien lentement
Et casse chaque vers que j’essaie de construire
Comme un château de sable sans pilier
Que les éléments ne cessent de plier.
Seule, étendue sur un rivage battu
Par les passages des nageurs épuisés,
Je regarde la mer reprendre à bras le corps son dû
Puis rejeter les déchets qui l’ont injuriée
Aussi cette bouteille qui renferme mon message blême
Et ces mots usés en forme de poème
Seule, étendue sur mon dos courbé
Par l’absence de tes yeux, de ta voix,
Je ne comprends pas les rires lâchés
Par tous ces gens heureux autour de moi,
Je me tais et me terre car ton absence m’a tuée
Seule, étendue loin de ton âme, de ton cœur
Je vois se dessiner sur le ciel ton visage
A l’encre des nuages poussés par le vent moqueur
Qui l’efface peu à peu et sculpte d’autres paysages
Que je ne sais apprécier éloignée de ta douceur
Seule dans cette immensité de flots rageurs,
Mes mains se noient dans un sombre naufrage,
Je me noie d’amour lointain et de frayeurs
De voir apparaître sur l’une de tes pages,
Un adieu accusant mon départ vers un mystérieux ailleurs.