Mon aimé, mon amour, mon tendre séraphin
Du haut de cette tour qui me tiens prisonnière
À l’encre de mon sang, sur ce vieux parchemin
J’écris mon désespoir comme un tombeau de pierre
Et au vert ruisselant de mes yeux mortifiés
Coule encore cette source de tes baisers volés…
A toi , ma douce, ma tendre espérance,
Innocente victime de l’absurde violence,
De ceux qui devraient nous aimer et protéger.
Toi qu’ils croient préserver en te tenant cloitrée,
Derrière les murs glacés de ce donjon,
J’écris ma déraison, je hurle ma passion.
Nous maudits de Vérone pourquoi ne pouvons pas
Lier nos corps enfiévrés sur un lit de satin
Tout simplement s’aimer sans remords, sans gardiens
L’Amour a-t-il un prix monnayable en trépas…?
Point de songe au cyanure n’en déplaise à Shakespeare
Je veux fermer les yeux au son de tes soupirs…
Parce qu’en leur âme racornie et flétrie,
Ne survivent plus que haine et mépris,
Ils veulent étouffer ce qui tant leur fait peur,
Cette jeunesse flamboyante qui embrase nos cœurs.
Qu’ils sachent que nul n’éteindra en mon souvenir,
La pureté de tes yeux verts, la fraicheur de ton rire.
J’ai mandé une colombe pour te livrer ces mots
Que dieu veille sur elle dans sa trouble mission
Moi qui suis enfermée en ce sombre château
Si mon corps se mourrait je te somme oraison
Roméo mon aimé, garde en ton cœur vaillant
La promesse de mes lèvres comme au doux bois dormant……
Chaque jour, je prie Dieu, je prie le Diable,
D’interrompre cette absence interminable.
Pouvoir partager cette solitude qui est tienne…
Qu’enfin quelque lettre de JULIETTE me parvienne…
Qu’au moins je respire l’ombre de ton parfum,
Puisqu’ils nous interdisent de nous PRENDRE la main.....
Duo marc / Mélu....
Du haut de cette tour qui me tiens prisonnière
À l’encre de mon sang, sur ce vieux parchemin
J’écris mon désespoir comme un tombeau de pierre
Et au vert ruisselant de mes yeux mortifiés
Coule encore cette source de tes baisers volés…
A toi , ma douce, ma tendre espérance,
Innocente victime de l’absurde violence,
De ceux qui devraient nous aimer et protéger.
Toi qu’ils croient préserver en te tenant cloitrée,
Derrière les murs glacés de ce donjon,
J’écris ma déraison, je hurle ma passion.
Nous maudits de Vérone pourquoi ne pouvons pas
Lier nos corps enfiévrés sur un lit de satin
Tout simplement s’aimer sans remords, sans gardiens
L’Amour a-t-il un prix monnayable en trépas…?
Point de songe au cyanure n’en déplaise à Shakespeare
Je veux fermer les yeux au son de tes soupirs…
Parce qu’en leur âme racornie et flétrie,
Ne survivent plus que haine et mépris,
Ils veulent étouffer ce qui tant leur fait peur,
Cette jeunesse flamboyante qui embrase nos cœurs.
Qu’ils sachent que nul n’éteindra en mon souvenir,
La pureté de tes yeux verts, la fraicheur de ton rire.
J’ai mandé une colombe pour te livrer ces mots
Que dieu veille sur elle dans sa trouble mission
Moi qui suis enfermée en ce sombre château
Si mon corps se mourrait je te somme oraison
Roméo mon aimé, garde en ton cœur vaillant
La promesse de mes lèvres comme au doux bois dormant……
Chaque jour, je prie Dieu, je prie le Diable,
D’interrompre cette absence interminable.
Pouvoir partager cette solitude qui est tienne…
Qu’enfin quelque lettre de JULIETTE me parvienne…
Qu’au moins je respire l’ombre de ton parfum,
Puisqu’ils nous interdisent de nous PRENDRE la main.....
Duo marc / Mélu....
