la nuit
Le soleil doucement s'amuse à glisser
Et derriere la montagne va se cacher
Ses derniers rayons timides illuminent le ciel
Avant de s'éteindre dans un profond sommeil
La nature s'endort, le silence s'installe
La pénombre arrive, le calme s'étale
Seule une légère brise vient encore caresser
Les feuillages des arbres si joliment dressés
La lune à son tour, diffuse sa clarté
Entourée des mille feux d'étoiles espacées
Voici venue l'heure pour la terre de se reposer
Petit à petit toute vie semble s'évaporer
Si la ville s'anime de lumière
Ce petit chemin perdu devient austère
Des ombres se profilent à chacun de nos pas
Mélangeant en nous quietude et embarras
De légers bruissements viennent nous défier
La panique remplace si vite la sérénité
Quel est donc ce petit bruit calfeutré?
Un prédateur en embuscade ou un animal apeuré?
La nuit tout nous parait plus immense
Même le ruisseau s'écoule en silence
Les oiseaux dans leur nid se sont blottis
Attendant le jour pour reprendre leur gazouillis
Les fleurs une à une referment leurs pétales
Se protégeant ainsi de la fraicheur estivale
Elles reléveront leurs têtes au matin levé
Quand sur elles se couchera la douce rosée
Là dans les fougères scintille un ver luisant
Petite flamme délicatement posée dans le néant
Seul le hululement du hibou sur un arbre perché
Perturbe un court instant ce paysage métamorphosé
Mais la nuit est avant tout le monde du rêve
Le moment de s'échapper, de faire une trève
Le mécanisme de vie se met au ralenti
Et au lueur de l'aube tout reprendra vie...
Le soleil doucement s'amuse à glisser
Et derriere la montagne va se cacher
Ses derniers rayons timides illuminent le ciel
Avant de s'éteindre dans un profond sommeil
La nature s'endort, le silence s'installe
La pénombre arrive, le calme s'étale
Seule une légère brise vient encore caresser
Les feuillages des arbres si joliment dressés
La lune à son tour, diffuse sa clarté
Entourée des mille feux d'étoiles espacées
Voici venue l'heure pour la terre de se reposer
Petit à petit toute vie semble s'évaporer
Si la ville s'anime de lumière
Ce petit chemin perdu devient austère
Des ombres se profilent à chacun de nos pas
Mélangeant en nous quietude et embarras
De légers bruissements viennent nous défier
La panique remplace si vite la sérénité
Quel est donc ce petit bruit calfeutré?
Un prédateur en embuscade ou un animal apeuré?
La nuit tout nous parait plus immense
Même le ruisseau s'écoule en silence
Les oiseaux dans leur nid se sont blottis
Attendant le jour pour reprendre leur gazouillis
Les fleurs une à une referment leurs pétales
Se protégeant ainsi de la fraicheur estivale
Elles reléveront leurs têtes au matin levé
Quand sur elles se couchera la douce rosée
Là dans les fougères scintille un ver luisant
Petite flamme délicatement posée dans le néant
Seul le hululement du hibou sur un arbre perché
Perturbe un court instant ce paysage métamorphosé
Mais la nuit est avant tout le monde du rêve
Le moment de s'échapper, de faire une trève
Le mécanisme de vie se met au ralenti
Et au lueur de l'aube tout reprendra vie...