Face à la mer immense, un beau soir nous rêvions
Les yeux brûlants d’amour, nous la contemplions
Avec ses moutons blancs et ses vagues berceuses
Tu étais contre moi et te disais heureuse
Les souffles qui flottaient exhalaient leurs parfums
Tendrement enlacés, vrai, nous ne faisions qu’un
De l’été prolongé la plus belle embellie
Tu te laissais aller, par l’amour amollie
Joue à joue, cœur à cœur, c’était le vrai bonheur
D’être l’un à l’autre dans une vraie ferveur
Un essaim de baisers, se posant à la ronde
S'égarant sur ton cou sous ta crinière blonde
En parfaite osmose, tous deux face à la mer
Comment imaginer ce qui me rend amer ?
Soixante ans ont passé sur cette débandade
Voulue par un sauveur après rodomontades
La mer je l’imagine avec ses mêmes vagues
Sur les mêmes rivages où la vie se poursuit
De lieux par nous bâtis, d’autres ont eu l’usufruit
Je ressasse tout ça et l’esprit extravague…
Jan
Les yeux brûlants d’amour, nous la contemplions
Avec ses moutons blancs et ses vagues berceuses
Tu étais contre moi et te disais heureuse
Les souffles qui flottaient exhalaient leurs parfums
Tendrement enlacés, vrai, nous ne faisions qu’un
De l’été prolongé la plus belle embellie
Tu te laissais aller, par l’amour amollie
Joue à joue, cœur à cœur, c’était le vrai bonheur
D’être l’un à l’autre dans une vraie ferveur
Un essaim de baisers, se posant à la ronde
S'égarant sur ton cou sous ta crinière blonde
En parfaite osmose, tous deux face à la mer
Comment imaginer ce qui me rend amer ?
Soixante ans ont passé sur cette débandade
Voulue par un sauveur après rodomontades
La mer je l’imagine avec ses mêmes vagues
Sur les mêmes rivages où la vie se poursuit
De lieux par nous bâtis, d’autres ont eu l’usufruit
Je ressasse tout ça et l’esprit extravague…
Jan
écrit en mai 2007.