Il file le canevas des aubes,
L’oxygène des grands vents,
Au papier de ciel
il dessine des vœux,
Il rajoute aux secondes du réveil
des points de suspension,
Et sur la tête de l’enfant,
Il frotte l’ampoule du génie ;
Il sculpte un pavé de Paris,
Cale de pierre pour cœurs de gomme,
D’une mèche blonde dans sa boîte,
Il tresse la mémoire d’un grenier,
D’un café matinal,
Il met le sucre d’une journée,
D’une page d’un livre,
Il distrait le métro,
A la soif de vivre,
Il glisse des bulles de champagne,
Au buffet de caviar,
Il ajoute l’océan ;
Sur une parole bien pensée,
Il pose un sourire,
D’un téléphone allumé,
Il ajoute un ami,
D’un yaourt tout frais,
Il peuple la campagne,
D’une fleur sauvage,
Il caresse l’amour,
D’une table de bois,
Il serre quelques verres,
D’une bicyclette à klaxon,
Il possède le monde,
D’un sac-à-dos vide,
Il emplit des rêves,
D’une chaise disponible,
Il assoit la patience ;
Mais quel malheur,
Ah, quel malheur a-t-il !
Du timbre qui augmente,
Et de la pluie qui tombe !!
L’oxygène des grands vents,
Au papier de ciel
il dessine des vœux,
Il rajoute aux secondes du réveil
des points de suspension,
Et sur la tête de l’enfant,
Il frotte l’ampoule du génie ;
Il sculpte un pavé de Paris,
Cale de pierre pour cœurs de gomme,
D’une mèche blonde dans sa boîte,
Il tresse la mémoire d’un grenier,
D’un café matinal,
Il met le sucre d’une journée,
D’une page d’un livre,
Il distrait le métro,
A la soif de vivre,
Il glisse des bulles de champagne,
Au buffet de caviar,
Il ajoute l’océan ;
Sur une parole bien pensée,
Il pose un sourire,
D’un téléphone allumé,
Il ajoute un ami,
D’un yaourt tout frais,
Il peuple la campagne,
D’une fleur sauvage,
Il caresse l’amour,
D’une table de bois,
Il serre quelques verres,
D’une bicyclette à klaxon,
Il possède le monde,
D’un sac-à-dos vide,
Il emplit des rêves,
D’une chaise disponible,
Il assoit la patience ;
Mais quel malheur,
Ah, quel malheur a-t-il !
Du timbre qui augmente,
Et de la pluie qui tombe !!