Parce que tu es différent… !
***
Les autres, c’est tout un paysage
Auquel on est indifférent
C’est cette très ordinaire page
Qu’on ne voit et qu’on ne comprend
*
Les autres, c’est le geste inconscient
Que la mémoire vite éjecte
C’est ce membre toujours déficient
Et avec l’utilité sans pacte
*
Les autres, c’est toute parole confuse
Sans une tête et sans une queue
On la prononce et l’esprit la refuse
Aux mots insignifiants mais belliqueux
*
Comme l’aube est un instant parfait
Il promet un autre jour de vie
Toujours de belle couleur coiffée
Et plus cela dure, plus on en a envie
*
Toi, tu es le beau discours encore vierge
On l’attend comme le jour son soleil
On crie de plaisir quand cela émerge
Musique d’oiseaux dans un champ de blé
*
Toi, tu es le dimanche d’une longue semaine
Merveilleux depuis son tendre matin
Nous attend une liberté très saine
Et s’embellit avec raison aux regards ton teint
*
Toi, tu es la meilleure des nouvelles
Reçue par un habitué aux chocs et aux chutes
De gris redevient azuré le ciel
Et le charme dure des heures au lieu de minutes
*
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Les autres, c’est tout un paysage
Auquel on est indifférent
C’est cette très ordinaire page
Qu’on ne voit et qu’on ne comprend
*
Les autres, c’est le geste inconscient
Que la mémoire vite éjecte
C’est ce membre toujours déficient
Et avec l’utilité sans pacte
*
Les autres, c’est toute parole confuse
Sans une tête et sans une queue
On la prononce et l’esprit la refuse
Aux mots insignifiants mais belliqueux
*
Comme l’aube est un instant parfait
Il promet un autre jour de vie
Toujours de belle couleur coiffée
Et plus cela dure, plus on en a envie
*
Toi, tu es le beau discours encore vierge
On l’attend comme le jour son soleil
On crie de plaisir quand cela émerge
Musique d’oiseaux dans un champ de blé
*
Toi, tu es le dimanche d’une longue semaine
Merveilleux depuis son tendre matin
Nous attend une liberté très saine
Et s’embellit avec raison aux regards ton teint
*
Toi, tu es la meilleure des nouvelles
Reçue par un habitué aux chocs et aux chutes
De gris redevient azuré le ciel
Et le charme dure des heures au lieu de minutes
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