J'abhorre la pluie, je la hais ; pourtant je l'aime.
Elle coule à la fenêtre et le temps qui passe
Semble effacer toute crasse du carreau blême.
Elle est mouillée, elle est si froide, elle est lasse.
Les gouttelettes martèlent le sol ainsi :
Une à une elles s'écrasent, fatiguées, trépassent.
Lentement les secondes s'amassent, c'est fini...
Elle est mouillée, elle est si froide, elle est lasse.
Je m'entraîne chaque jour à bafouer les moeurs.
Je t'embrasse et t'enlace comme un diadème
Qui se froisse et se casse et les chants de ses choeurs
Semblent effacer toute crasse du carreau blême.
Langoureusement les langues ont tournoyé.
Elles sont mouillées en leurs extrémités mêmes.
Si tendrement quittés, si froid fut leur baiser.
J'abhorre la pluie, je la hais ; pourtant je l'aime.
Elle coule à la fenêtre et le temps qui passe
Semble effacer toute crasse du carreau blême.
Elle est mouillée, elle est si froide, elle est lasse.
Les gouttelettes martèlent le sol ainsi :
Une à une elles s'écrasent, fatiguées, trépassent.
Lentement les secondes s'amassent, c'est fini...
Elle est mouillée, elle est si froide, elle est lasse.
Je m'entraîne chaque jour à bafouer les moeurs.
Je t'embrasse et t'enlace comme un diadème
Qui se froisse et se casse et les chants de ses choeurs
Semblent effacer toute crasse du carreau blême.
Langoureusement les langues ont tournoyé.
Elles sont mouillées en leurs extrémités mêmes.
Si tendrement quittés, si froid fut leur baiser.
J'abhorre la pluie, je la hais ; pourtant je l'aime.