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Pépère le chat du poète suite

#1
À la brasserie, l'œuvre du pape étonnait beaucoup le président de la République.
- Hé bien, vous êtes drôlement doué pour faire de si petits tricots de laine.
- Oui, monsieur bleu premier, je prends soin de ma petite ménagerie et cela est bien naturel.
Avez-vous déjà essayé le tricot monsieur bleu ?
- Non d'un militaire, vous osez des questions pertinentes. Moi-même monseigneur, j'ai déjà fait du tricot pour des boutons rouge.
- Ça, c'est bien monsieur Picolle, mais notre bonne, sœur Mathilde, elle, fait des capote pour les bouteilles, ha ha ha.
- Tu te crois drôle espèce de vieil Indien déplumé de la calotte. Tu n'as qu'à demander au père Dominique, il te donnera des cours. Tu vois la vieille guenille que je t'ai offerte en arrivant. Hé bien, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est un pull-over et c'est mon vieux zèbre de père Dominique qui te l'a tricoté.
- Écoutez, restons calme, ce n'est pas une affaire qui soit bien grave, je ne vois pas pourquoi vous êtes rouge comme ça monsieur le président.
- Bon vous allez tous fermer vos boîtes à camembert et me laisser répondre à monsieur le pape. C'est incroyable que je n'aie pas pu en placer une depuis sa question sur le fait de savoir si j'avais déjà fait du tricotage.
- Le vieux bouc est un spécialiste du tripotage des bedeaux, ha ha ha.
- Taisez-vous, mais taisez vous vieille fripée du genou. Vous osez interrompre votre président, c'est inimaginable ce comportement.
Donc pour vous répondre monsieur le pape, je vous dirais avoir fait du tricot étant jeune bénévolement pour me rattraper d'une petite bêtise de rien du tout.
- Ha, bon, vous avez fait du tricot, c'est intéressant ça.
- Oui et je tricotais deux fois plus vite qu'un autre, car j'avais trois aiguilles.
- Trois aiguilles, mais comment faisiez vous à deux mains.
- Hé bien, mon cheveu frontal me servait de troisième aiguille.
Laissez-moi vous raconter cette bêtise d'enfant. Donc, c'était dans ma quinzième année. J'étais allé dans le nord visité, une usine de textile avec mon lycée. Le trajet se passa normalement, je fis très attention avec mon cheveu.
Arrivés sur place, nous fîmes notre visite qui devait se dérouler sur deux jours. Lors de l'entrevue ou étaient blanchis des lainages, je me pris de curiosité et me penchai si près de la chaîne de blanchiment que je donnais un coup de cheveux dans une cuve. Celle-ci contenait des produits très inflammables.
Rapidement, je bouchais le trou avec un bout de papier trouvé dans le fond de ma poche.
Malheureusement, le morceau de papier tomba et le liquide coulait sur la chaîne de production qui était équipé de résistances très chaudes.
C'est ainsi que vers dix-neuf heures alors que nous dînions que nous entendirent les pompiers passer.
L'usine était en feu et il ne fallu pas moins de quinze casernes pour circonscrire l'incendie. Je pensais être à l'abri en pensant que personne ne m'avait vu. Malheureusement, ils y avaient des cameras de surveillance et je fus accusé. Voilà comment une usine de vingt-et-un millions de francs brûlait à l'époque. Je vous le dis une bêtise d'adolescent. Ceci mit plus de mille cinq cent personnes au chômage, voyez il n'y a pas de quoi s'en affoler.
L'usine avait une commande urgente de près d'un million de pull-overs à produire pour la fin de semaine. Les matières premières n'avaient pas été déchargées, mais ils n'y avaient plus de machines ni d'usines. L'assurance remboursa le dégât, mais le patron pour me faire comprendre que j'avais mal agi, me fit tricoter un million de pull-overs en une semaine. Heureusement, avec mon cheveu, cela faisant trois aiguilles, je faisais un pull en quelques secondes. Voilà, alors vous voyez monsieur le pape, comme vous, j'ai des connaissances en tricot.
Dans l'espace, Choûanne était toujours sur son astéroïde, grâce à l'aide des chat qui vivaient sur ce petit paradis elle réussit à remettre en état sa soucoupe qui avait eue des dégâts. Elle avait été percutée par un corps étranger en passant le trou noir.
Les minets l'avaient fourni en matériaux divers et sa soucoupe était prête à reprendre les airs.
Il ne lui restait plus qu'à retrouver ses amis dans l'espace et de les rejoindre. Elle pensa dans un premier temps de contacter Pépère par télépathie. Elle renonça de peur d'être intercepté par quelques ennemis des minets qui pourraient ensuite venir ici sur l'astéroïde.
C'est donc grâce à l'aide des minets qu'elle fabriqua une lunette de vue complémentaire pour mettre à celle déjà en place sur sa soucoupe.
Après avoir scruté l'univers plus de deux heures elle finit par découvrir la planète où ils étaient.
Elle comprit alors être sur l'un des satellite de cette petite planète mystérieuse. Elle repaira l'endroit où étaient les soucoupes proches d'un vaste océan.
Elle n'était pas loin de retrouver Tigrou et elle était heureuse.
Elle se prépara à un dernier repas avec les minets.
Sur cette petite planète, un événement inhabituel venait d'avoir lieu.
Liettuje, qui était toujours à distance de Leïlanne, essayait de joindre Pépère pour le prévenir d'une chose urgente.
La petite Ettesion venait de mettre au monde cinq petites boules de poil toutes blanches. Il fallait la reconduire à la soucoupe pour qu'elle se repose un peu. Chatdore, qui faisait le fanfaron dans son laboratoire, n'allait pas être déçu.
Leïlanne ramenait la petite avec ses enfants et Liettuje montait la garde à l'endroit où Leïlanne et Ettesion s'étaient arrêtés. Elles comptaient reprendre ensemble leurs recherches à partir de cet endroit.
Pépère avait été obligé de se poser de nouveau. Une terrible vibration se faisait ressentir dans l'hélicoptère. Le pauvre Pécheur avait subi ses vibrations qui faisaient craquer son pauvre bec.
- Toc toc toc, vite mon bec se fissure, vite Pépère, mon bec vas attraper la maladie de Parkinson, toc toc toc, je ne pourrais jamais plus manger, toc toc toc.
Sous l'insistance de son ami, Pépère s'était posé proche du bois et pécheur et Coin-coin étaient partis vers cet endroit.
Pépère examinait le moteur électrique de l'engin et ne trouvait pas le problème.
Coin-coin passait des herbes et des fougères sur le long bec de son ami pour le lui masser.
C'est alors que Pépère reçut l'appelle de Leïlanne.
Puis, il reçu une photo. Il envoya un message à Chatdore en espérant qu'il le reçoive. Puis il sortit de l'hélicoptère et se dirigea vers ses amis qui étaient à couvert du bois.
- Toc toc toc, tu as trouvé d'où ça vient, toc toc toc, j'ai bien cru attraper la tremblante du bec toc toc toc.
- Fle fle fle, qu'est-ce que tu as Pépère, tu as l'air drôle, fle fle fle.
- Écoute Pécheur, j'espère avoir trouvé la panne avant que ma barbe blanche ne touche le sol.
Laissez moi parler l'heure est grave mes amis.
Bientôt, mes maîtres me diront que je ne sais plus faire du harnais. Iove huile me dira aller l'ancêtre tire, allez l'aïeul...
Mon décalamine de l'estomac me fera manger n'importe quoi en profitant de mes faiblesses. Puis ils m'achèteront pour Noël un déambulateur et une canne, peut-être même une paire de lunettes. Puis ça sera les prothèses de genoux et de la hanche. Et puis cinq terreurs me bousculerons dans ma marche. Demain, je serai centenaire.
- Toc toc toc, mais que se passe-t-il, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as la dépression du chat fle fle fle.
- Pire que ça mes amis, depuis vingt minutes, j'ai pris cent ans, je suis grand-père.

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Cortisone

Maître Poète
#2
À la brasserie, l'œuvre du pape étonnait beaucoup le président de la République.
- Hé bien, vous êtes drôlement doué pour faire de si petits tricots de laine.
- Oui, monsieur bleu premier, je prends soin de ma petite ménagerie et cela est bien naturel.
Avez-vous déjà essayé le tricot monsieur bleu ?
- Non d'un militaire, vous osez des questions pertinentes. Moi-même monseigneur, j'ai déjà fait du tricot pour des boutons rouge.
- Ça, c'est bien monsieur Picolle, mais notre bonne, sœur Mathilde, elle, fait des capote pour les bouteilles, ha ha ha.
- Tu te crois drôle espèce de vieil Indien déplumé de la calotte. Tu n'as qu'à demander au père Dominique, il te donnera des cours. Tu vois la vieille guenille que je t'ai offerte en arrivant. Hé bien, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est un pull-over et c'est mon vieux zèbre de père Dominique qui te l'a tricoté.
- Écoutez, restons calme, ce n'est pas une affaire qui soit bien grave, je ne vois pas pourquoi vous êtes rouge comme ça monsieur le président.
- Bon vous allez tous fermer vos boîtes à camembert et me laisser répondre à monsieur le pape. C'est incroyable que je n'aie pas pu en placer une depuis sa question sur le fait de savoir si j'avais déjà fait du tricotage.
- Le vieux bouc est un spécialiste du tripotage des bedeaux, ha ha ha.
- Taisez-vous, mais taisez vous vieille fripée du genou. Vous osez interrompre votre président, c'est inimaginable ce comportement.
Donc pour vous répondre monsieur le pape, je vous dirais avoir fait du tricot étant jeune bénévolement pour me rattraper d'une petite bêtise de rien du tout.
- Ha, bon, vous avez fait du tricot, c'est intéressant ça.
- Oui et je tricotais deux fois plus vite qu'un autre, car j'avais trois aiguilles.
- Trois aiguilles, mais comment faisiez vous à deux mains.
- Hé bien, mon cheveu frontal me servait de troisième aiguille.
Laissez-moi vous raconter cette bêtise d'enfant. Donc, c'était dans ma quinzième année. J'étais allé dans le nord visité, une usine de textile avec mon lycée. Le trajet se passa normalement, je fis très attention avec mon cheveu.
Arrivés sur place, nous fîmes notre visite qui devait se dérouler sur deux jours. Lors de l'entrevue ou étaient blanchis des lainages, je me pris de curiosité et me penchai si près de la chaîne de blanchiment que je donnais un coup de cheveux dans une cuve. Celle-ci contenait des produits très inflammables.
Rapidement, je bouchais le trou avec un bout de papier trouvé dans le fond de ma poche.
Malheureusement, le morceau de papier tomba et le liquide coulait sur la chaîne de production qui était équipé de résistances très chaudes.
C'est ainsi que vers dix-neuf heures alors que nous dînions que nous entendirent les pompiers passer.
L'usine était en feu et il ne fallu pas moins de quinze casernes pour circonscrire l'incendie. Je pensais être à l'abri en pensant que personne ne m'avait vu. Malheureusement, ils y avaient des cameras de surveillance et je fus accusé. Voilà comment une usine de vingt-et-un millions de francs brûlait à l'époque. Je vous le dis une bêtise d'adolescent. Ceci mit plus de mille cinq cent personnes au chômage, voyez il n'y a pas de quoi s'en affoler.
L'usine avait une commande urgente de près d'un million de pull-overs à produire pour la fin de semaine. Les matières premières n'avaient pas été déchargées, mais ils n'y avaient plus de machines ni d'usines. L'assurance remboursa le dégât, mais le patron pour me faire comprendre que j'avais mal agi, me fit tricoter un million de pull-overs en une semaine. Heureusement, avec mon cheveu, cela faisant trois aiguilles, je faisais un pull en quelques secondes. Voilà, alors vous voyez monsieur le pape, comme vous, j'ai des connaissances en tricot.
Dans l'espace, Choûanne était toujours sur son astéroïde, grâce à l'aide des chat qui vivaient sur ce petit paradis elle réussit à remettre en état sa soucoupe qui avait eue des dégâts. Elle avait été percutée par un corps étranger en passant le trou noir.
Les minets l'avaient fourni en matériaux divers et sa soucoupe était prête à reprendre les airs.
Il ne lui restait plus qu'à retrouver ses amis dans l'espace et de les rejoindre. Elle pensa dans un premier temps de contacter Pépère par télépathie. Elle renonça de peur d'être intercepté par quelques ennemis des minets qui pourraient ensuite venir ici sur l'astéroïde.
C'est donc grâce à l'aide des minets qu'elle fabriqua une lunette de vue complémentaire pour mettre à celle déjà en place sur sa soucoupe.
Après avoir scruté l'univers plus de deux heures elle finit par découvrir la planète où ils étaient.
Elle comprit alors être sur l'un des satellite de cette petite planète mystérieuse. Elle repaira l'endroit où étaient les soucoupes proches d'un vaste océan.
Elle n'était pas loin de retrouver Tigrou et elle était heureuse.
Elle se prépara à un dernier repas avec les minets.
Sur cette petite planète, un événement inhabituel venait d'avoir lieu.
Liettuje, qui était toujours à distance de Leïlanne, essayait de joindre Pépère pour le prévenir d'une chose urgente.
La petite Ettesion venait de mettre au monde cinq petites boules de poil toutes blanches. Il fallait la reconduire à la soucoupe pour qu'elle se repose un peu. Chatdore, qui faisait le fanfaron dans son laboratoire, n'allait pas être déçu.
Leïlanne ramenait la petite avec ses enfants et Liettuje montait la garde à l'endroit où Leïlanne et Ettesion s'étaient arrêtés. Elles comptaient reprendre ensemble leurs recherches à partir de cet endroit.
Pépère avait été obligé de se poser de nouveau. Une terrible vibration se faisait ressentir dans l'hélicoptère. Le pauvre Pécheur avait subi ses vibrations qui faisaient craquer son pauvre bec.
- Toc toc toc, vite mon bec se fissure, vite Pépère, mon bec vas attraper la maladie de Parkinson, toc toc toc, je ne pourrais jamais plus manger, toc toc toc.
Sous l'insistance de son ami, Pépère s'était posé proche du bois et pécheur et Coin-coin étaient partis vers cet endroit.
Pépère examinait le moteur électrique de l'engin et ne trouvait pas le problème.
Coin-coin passait des herbes et des fougères sur le long bec de son ami pour le lui masser.
C'est alors que Pépère reçut l'appelle de Leïlanne.
Puis, il reçu une photo. Il envoya un message à Chatdore en espérant qu'il le reçoive. Puis il sortit de l'hélicoptère et se dirigea vers ses amis qui étaient à couvert du bois.
- Toc toc toc, tu as trouvé d'où ça vient, toc toc toc, j'ai bien cru attraper la tremblante du bec toc toc toc.
- Fle fle fle, qu'est-ce que tu as Pépère, tu as l'air drôle, fle fle fle.
- Écoute Pécheur, j'espère avoir trouvé la panne avant que ma barbe blanche ne touche le sol.
Laissez moi parler l'heure est grave mes amis.
Bientôt, mes maîtres me diront que je ne sais plus faire du harnais. Iove huile me dira aller l'ancêtre tire, allez l'aïeul...
Mon décalamine de l'estomac me fera manger n'importe quoi en profitant de mes faiblesses. Puis ils m'achèteront pour Noël un déambulateur et une canne, peut-être même une paire de lunettes. Puis ça sera les prothèses de genoux et de la hanche. Et puis cinq terreurs me bousculerons dans ma marche. Demain, je serai centenaire.
- Toc toc toc, mais que se passe-t-il, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as la dépression du chat fle fle fle.
- Pire que ça mes amis, depuis vingt minutes, j'ai pris cent ans, je suis grand-père.

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J'ai bien aimé le passage du tricotage...
Que d'imagination !!!!
Merci pour ce partage
Amicalement
Gaby
 
#3
À la brasserie, l'œuvre du pape étonnait beaucoup le président de la République.
- Hé bien, vous êtes drôlement doué pour faire de si petits tricots de laine.
- Oui, monsieur bleu premier, je prends soin de ma petite ménagerie et cela est bien naturel.
Avez-vous déjà essayé le tricot monsieur bleu ?
- Non d'un militaire, vous osez des questions pertinentes. Moi-même monseigneur, j'ai déjà fait du tricot pour des boutons rouge.
- Ça, c'est bien monsieur Picolle, mais notre bonne, sœur Mathilde, elle, fait des capote pour les bouteilles, ha ha ha.
- Tu te crois drôle espèce de vieil Indien déplumé de la calotte. Tu n'as qu'à demander au père Dominique, il te donnera des cours. Tu vois la vieille guenille que je t'ai offerte en arrivant. Hé bien, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est un pull-over et c'est mon vieux zèbre de père Dominique qui te l'a tricoté.
- Écoutez, restons calme, ce n'est pas une affaire qui soit bien grave, je ne vois pas pourquoi vous êtes rouge comme ça monsieur le président.
- Bon vous allez tous fermer vos boîtes à camembert et me laisser répondre à monsieur le pape. C'est incroyable que je n'aie pas pu en placer une depuis sa question sur le fait de savoir si j'avais déjà fait du tricotage.
- Le vieux bouc est un spécialiste du tripotage des bedeaux, ha ha ha.
- Taisez-vous, mais taisez vous vieille fripée du genou. Vous osez interrompre votre président, c'est inimaginable ce comportement.
Donc pour vous répondre monsieur le pape, je vous dirais avoir fait du tricot étant jeune bénévolement pour me rattraper d'une petite bêtise de rien du tout.
- Ha, bon, vous avez fait du tricot, c'est intéressant ça.
- Oui et je tricotais deux fois plus vite qu'un autre, car j'avais trois aiguilles.
- Trois aiguilles, mais comment faisiez vous à deux mains.
- Hé bien, mon cheveu frontal me servait de troisième aiguille.
Laissez-moi vous raconter cette bêtise d'enfant. Donc, c'était dans ma quinzième année. J'étais allé dans le nord visité, une usine de textile avec mon lycée. Le trajet se passa normalement, je fis très attention avec mon cheveu.
Arrivés sur place, nous fîmes notre visite qui devait se dérouler sur deux jours. Lors de l'entrevue ou étaient blanchis des lainages, je me pris de curiosité et me penchai si près de la chaîne de blanchiment que je donnais un coup de cheveux dans une cuve. Celle-ci contenait des produits très inflammables.
Rapidement, je bouchais le trou avec un bout de papier trouvé dans le fond de ma poche.
Malheureusement, le morceau de papier tomba et le liquide coulait sur la chaîne de production qui était équipé de résistances très chaudes.
C'est ainsi que vers dix-neuf heures alors que nous dînions que nous entendirent les pompiers passer.
L'usine était en feu et il ne fallu pas moins de quinze casernes pour circonscrire l'incendie. Je pensais être à l'abri en pensant que personne ne m'avait vu. Malheureusement, ils y avaient des cameras de surveillance et je fus accusé. Voilà comment une usine de vingt-et-un millions de francs brûlait à l'époque. Je vous le dis une bêtise d'adolescent. Ceci mit plus de mille cinq cent personnes au chômage, voyez il n'y a pas de quoi s'en affoler.
L'usine avait une commande urgente de près d'un million de pull-overs à produire pour la fin de semaine. Les matières premières n'avaient pas été déchargées, mais ils n'y avaient plus de machines ni d'usines. L'assurance remboursa le dégât, mais le patron pour me faire comprendre que j'avais mal agi, me fit tricoter un million de pull-overs en une semaine. Heureusement, avec mon cheveu, cela faisant trois aiguilles, je faisais un pull en quelques secondes. Voilà, alors vous voyez monsieur le pape, comme vous, j'ai des connaissances en tricot.
Dans l'espace, Choûanne était toujours sur son astéroïde, grâce à l'aide des chat qui vivaient sur ce petit paradis elle réussit à remettre en état sa soucoupe qui avait eue des dégâts. Elle avait été percutée par un corps étranger en passant le trou noir.
Les minets l'avaient fourni en matériaux divers et sa soucoupe était prête à reprendre les airs.
Il ne lui restait plus qu'à retrouver ses amis dans l'espace et de les rejoindre. Elle pensa dans un premier temps de contacter Pépère par télépathie. Elle renonça de peur d'être intercepté par quelques ennemis des minets qui pourraient ensuite venir ici sur l'astéroïde.
C'est donc grâce à l'aide des minets qu'elle fabriqua une lunette de vue complémentaire pour mettre à celle déjà en place sur sa soucoupe.
Après avoir scruté l'univers plus de deux heures elle finit par découvrir la planète où ils étaient.
Elle comprit alors être sur l'un des satellite de cette petite planète mystérieuse. Elle repaira l'endroit où étaient les soucoupes proches d'un vaste océan.
Elle n'était pas loin de retrouver Tigrou et elle était heureuse.
Elle se prépara à un dernier repas avec les minets.
Sur cette petite planète, un événement inhabituel venait d'avoir lieu.
Liettuje, qui était toujours à distance de Leïlanne, essayait de joindre Pépère pour le prévenir d'une chose urgente.
La petite Ettesion venait de mettre au monde cinq petites boules de poil toutes blanches. Il fallait la reconduire à la soucoupe pour qu'elle se repose un peu. Chatdore, qui faisait le fanfaron dans son laboratoire, n'allait pas être déçu.
Leïlanne ramenait la petite avec ses enfants et Liettuje montait la garde à l'endroit où Leïlanne et Ettesion s'étaient arrêtés. Elles comptaient reprendre ensemble leurs recherches à partir de cet endroit.
Pépère avait été obligé de se poser de nouveau. Une terrible vibration se faisait ressentir dans l'hélicoptère. Le pauvre Pécheur avait subi ses vibrations qui faisaient craquer son pauvre bec.
- Toc toc toc, vite mon bec se fissure, vite Pépère, mon bec vas attraper la maladie de Parkinson, toc toc toc, je ne pourrais jamais plus manger, toc toc toc.
Sous l'insistance de son ami, Pépère s'était posé proche du bois et pécheur et Coin-coin étaient partis vers cet endroit.
Pépère examinait le moteur électrique de l'engin et ne trouvait pas le problème.
Coin-coin passait des herbes et des fougères sur le long bec de son ami pour le lui masser.
C'est alors que Pépère reçut l'appelle de Leïlanne.
Puis, il reçu une photo. Il envoya un message à Chatdore en espérant qu'il le reçoive. Puis il sortit de l'hélicoptère et se dirigea vers ses amis qui étaient à couvert du bois.
- Toc toc toc, tu as trouvé d'où ça vient, toc toc toc, j'ai bien cru attraper la tremblante du bec toc toc toc.
- Fle fle fle, qu'est-ce que tu as Pépère, tu as l'air drôle, fle fle fle.
- Écoute Pécheur, j'espère avoir trouvé la panne avant que ma barbe blanche ne touche le sol.
Laissez moi parler l'heure est grave mes amis.
Bientôt, mes maîtres me diront que je ne sais plus faire du harnais. Iove huile me dira aller l'ancêtre tire, allez l'aïeul...
Mon décalamine de l'estomac me fera manger n'importe quoi en profitant de mes faiblesses. Puis ils m'achèteront pour Noël un déambulateur et une canne, peut-être même une paire de lunettes. Puis ça sera les prothèses de genoux et de la hanche. Et puis cinq terreurs me bousculerons dans ma marche. Demain, je serai centenaire.
- Toc toc toc, mais que se passe-t-il, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as la dépression du chat fle fle fle.
- Pire que ça mes amis, depuis vingt minutes, j'ai pris cent ans, je suis grand-père.

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Sur la terre ou dans l'espace, quelles émotions avec Pépère! Merci Daniel pour ce partage !