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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Momo marchait avec prudence vers chez Ainos et ne vit rien d'inquiétant.
- Bon, n'est pas le tout d'errer aux quatre vents sans destination. Allons prudemment regarder par un ventail où est la douce minette. Il n'est point question que ses maîtres me virent en ses lieux. Restons sur nos gardes et essayons sur ce rebord, là qui est à ma hauteur de saut. Je ne peux pas non plus sauter trop haut sans que je me retrouvasse les moustaches et les poils défaits. Je me dois à un certain prestige tout de même et ne peux m'exhiber tout ébouriffé devant la damoiselle.
Diantre, quel capharnaüm est-ce là, mais c'est un réduit. La douce ne peut être en ces lieux qui doivent être inhospitaliers.
Bon, allons plus loin de l'autre versant où la lumière jaillit par les vitres.
C'est ici, bon retrouvons là des yeux sans pousser de feulements qui pourraient attirer la curiosité de cet homme que je visse là, assis devant la télévision.
Momo, qui était derrière la vitre du salon, vit la minette qui était couchée devant une cheminée. Elle était sur un moelleux coussin et semblât dormir.
C'est en se retournant qu'elle vit l'éclat d'un œil derrière la vitre. En y regardant de plus près elle vit et reconnut Momo. C'est alors qu'elle vint déranger son maître qui se leva en râlant avant de lui ouvrir la porte.
- Ah ces chats, ça ne sait jamais ce que ça veut. Ne reviens pas dans deux minutes comme tu fais à chaque fois, gree.
Momo lui avait fait signe par la fenêtre de le rejoindre derrière la maison et c'est ce que fit la minette.
Elle le retrouva sous la fenêtre où il était monté en arrivant.
- Hé bien, que me vaut ta visite, gentil Momo ?
- Hé bien, douce demoiselle, déjà, veuillez excuser l'indécence de ma convocation. Pardonnez aussi la tenue de mon pelage qui a été quelque peu malmené par le Zéphyr en me rendant en ce lieu.
- Ce n'est pas grave, Momo, tu es toujours très distingué.
- Hé bien, damoiselle sans allégories pompeuses de quelques natures qu'elles soient, je vous dirais ceci.
Surtout, gardez bien la demeure, car vous êtes en danger. C'est Pépère qui m'a fait prévenir de vous visiter pour vous l'exprimer.
Des Marivaux de la pire espèce sont à votre recherche et subodorent que vous seriez un robot Android exilé d'une lointaine planète.
Nous nous employons à ce que votre avenir ne soit plus en danger. Une fois venu ce temps, nous vous ferrons prévenir et vous pourrez ainsi jouir de votre liberté sans aucune réticence à un danger.
- Ha, bon, on dit ça de moi, mais je suis une vraie chatte à présent.
- Que diantre, vous seriez donc un génoïde comme affirment ces hommes que je prisse pour des affabulateurs ?
- Oui, je l'ai été Momo, ne dis rien à personne. C'est grâce à la maman fée à Pépère, Chouânne que je suis vraiment comme toi à présent. Surtout, ne t'inquiète pas et rassure Pépère, je vais rester à la maison en attendant de vos nouvelles.
- Je m'en vais rejoindre mes amis et vous souhaite humblement une douce fin d'après-midi gente damoiselle.
- Merci Momo toi aussi, je rentre immédiatement.
Momo reprit sa route et la minette fila vers la maison. Le pauvre Momo n'en revenait pas.
- Hé bien, là, je suis cueilli, c'était donc vrai, c'est un couple extraterrestre. Mais alors Pépère vient d'ailleurs. Si tous les chats de sa planète ont une aussi mauvaise tenue, que ce soit Mars ou la Lune, l'endroit doit être fortement pollué de caca, chat chat chat.
Au bord de la mare, Pépère n'était pas très rassuré. Il s'inquiétait qu'un rôdeur passe dans les parages et qu'il perde ses vingt-quatre poulets qu'il comptait mettre à l'abri dans ses caisses chez son maître.
- Alors, que faisons nous Pépère, nous appelons les autres pour le partage ?
- Oui, ils seront heureux de savoir qu'ils ont huit poulets chacun.
- Pas d'affolement, car dents en carton est peut-être dans les environs, n'oubliez pas que je l'ai croisé tout à l'heure à l'auberge des moines.
- Ta maîtresse était au café tout à l'heure, je ne comprends plus rien.
- Mais non mon frérot, dents de carton, c'est mon maître, c'est un surnom que je lui aie donné depuis l'histoire de l'alambic et des briques de chauffage.
Oui, lui aussi a mangé ces pains de carton. Moi, j'ai été emmener chez un teinturier, car évidemment, mon poil était devenu rouge à cause de l'explosion de la bombe de peinture.
- Ha, bon, il t'a fait une coloration, chat chat chat.
- Ce n'est pas drôle, Isidore, j'ai vécu l'enfer et j'ai même dû regonfler mon rabougri et lui fabriquer de nouvelles dents.
- Ha oui, mais que s'est il passé après l'explosion.
- Hé bien voilà, je vais te l'expliquer Elchaponne et à vous autres aussi.
Voilà, ma maîtresse comme je vous l'ai dit à mangé les briques et s'est retrouvé à partir aux urgences pour se faire démomifier les dents. D'ailleurs arrivée là-bas, elle est tombée sur un médecin égyptien qui pensait qu'elle était la réincarnation d'Isis. Je ne vous raconte pas l'ambiance à l'hôpital, comme le jus de tomate avait fait son effet elle s'est prise au jeu et a été bénir tous les malades de l'hôpital.
Moi, après l'explosion je me suis retrouvé tout rouge et bout de râteau pour jardinier alcoolique à décidé de m'emmener au pressing me faire nettoyer. Nous arrivons donc à Sancoins non loin de son sanctuaire d'ivrognerie où il y a une blanchisserie.
La femme lui dit comme ça, mais qu'est ce que c'est que cette serpillière ?
Ce à quoi la vilaine a eu une copieuse réponse de ma part. Je lui ai demandé si elle avait pris le fer à repasser où si elle avait mangé le TGV en pleine face. Elle me dit, qu'est-ce que c'est que cette question. Je lui ai répondu, car quand on voit ta bouille, on se demande quel type de chirurgien esthétique a pu te bricoler à ce point, vilaine. Surtout, donne-moi son nom que je l'évite su un jour, je dois rajeunir mon intelligence, chat chat chat. Mon salopard de maître qui venait de m'estropier en me rendant tout rouge a pris sa défense. Je pense que l'affreuse est une compagne de beuveries avec qui il doit aimer picoler avec sa moitié. Je ne sais pas pourquoi, mais je les imaginais tous les trois à l'auberge des moines avec Marc ivre mort en cuisine. Eux pendant ce temps crier, où qu'il est le patron, on a soif mince.
C'est après avoir détendu l'atmosphère avec ma réflexion extrêmement chatdrôle que le laideron m'a pris par le col et m'a jeté dans un lave-linge. J'ai tourné, tourné, durant au moins trente minutes dans un perpétuel flux d'air chaud et d'eau froide.
Je suis ressorti tout fripé éternuant des bulles d'air chaud. La vilaine me dit, tu vois, tu es comme avant mon gentil minet. Ce à quoi je lui ai répondu, c'est comme toi avec ta chirurgie, il n'y a aucun souci, tu es aussi moche qu'avant. C'est alors que moitié de poches sur jambes m'a dit d'être poli. La réponse qu'il a eue, il ne l'avait pas volée. Je lui ai rugi dessus comme une panthère et il a eu tellement peur qu'il est tombé à la renverse dans la repasseuse automatique. À la sortie des rouleaux, le zigoto était plat comme une feuille. La femme me dit, c'est du propre, il est beau à présent. Je lui ai dit, il n'est pas plus plat qu'avant du moins pas plus que tu es vilaine. C'est alors que j'ai été acheter une bombe anti-crevaison et que je l'ai regonflé par l'oreille. C'était extrêmement chat-drôle, car après, quand il parlait, il faisait des bulles par les oreilles.
Bon ce n'est pas tout ça mon frérot, tu parles et me retardes, allons plutôt mettre mes poulets dans ma voiture.


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