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Pépère le chat du poète. Suite

#1
À la brigade après le départ du général Picolle les lieux avaient repris leur calme.
Le planton était toujours en train de rire des réflexions du général.
De l'autre côté dans la cellule les quatre numéros un de l'intelligence en poudre étaient consternés. Après avoir passé plus de vingt minutes à tourner en rond, ils n'avaient toujours pas trouvé de solution à leur problème d'évasion.
C'est Flan qui reconsidéra le souci à haute voix.
- Alors, les allumettes ça n'a pas marché. La lime ça ne va pas non plus, que pouvons nous faire. Regardez-les, les deux affreux à côté ils dorment pendant que nous usons notre intelligence, c'est immorale cette histoire.
- Hé, si on écartait les barreaux pour se faire une ouverture qu'en pensez-vous les copains ?
- Écoute Arôme, c'est une bonne idée, mais nous n'avons aucun outil pour faire ça.
- Écoute, Cecilia, moi, je dis que son idée est géniale plutôt, nous allons nous y mettre à quatre, deux de chaque côté. Avec la force de nos huit bras cela devrait le faire.
- Mais nous n'avons pas huit bras, mais deux.
- Mais si, Flan, nous sommes quatre.
- Hé bien, ça fait quatre deux bras, donc la force de deux bras, réfléchis Cecilia.
- Mais non, flan nous sommes quatre et nous avons tous deux bras ça fait quatre fois deux.
Flan Ridé avait les yeux exorbités et regardait Cecilia avec étonnement. Il se grattait fort la tête et répétait sans cesse, deux bras, quatre personnes, deux bras, quatre... Mais où elle trouve huit, je ne comprends plus rien, attends voir vérifions un truc où est mon téléphone.
Il sortit son ipomme de sa poche et regardant Cecilia lui répondit.
- Alors, tu as dit quatre personnes, deux bras, donc, attends, j'y viens, alors calculatrice, quatre fois deux ça fait...
Oulala, mais tu vas exploser des neurones Cecilia, ça fait huit bras, je n'en reviens pas de ta formidable intelligence.
- Oui, merci Flan, c'était quand même très dur à trouver. Bon, j'ai un peu triché en m'aidant de mes doigts, mais quand même.
- Moi, je dis bravo, n'empêche même avec mes dix doigts je n'y serais pas arrivé, arrivé à compter huit avec deux mains en se souvenant du premier chiffre arrivé à la deuxième c'est carrément énorme, Cécilia tu as le cerveau de Célestin.
- C'est qui Célestin ?
- Un savant qui a inventé l'univers, bon allé écartons ces barreaux.
Les quatre individus se mirent à l'œuvre. Par groupe de deux, chacun exerçait une pression sur les barreaux en soufflant si fort que le planton les entendit. Il focalisait son intention sur la cellule et entendit un drôle de splatch au sol. C'était l'œil de verre d'Arôme qui était sorti de son globe. Le pauvre homme forçait tellement que celui-ci ne put tenir en place.
Le planton arriva en courant et prit les quatre individus sur le fait.
- Arrêtez, au nom de la loi, arrêtez ça immédiatement.
Il s'approcha trop près des barreaux et Flan Ridé l'attrapa par la veste, Ragoût l'aidait et bientôt le malheureux fut assommé. Ils fouillèrent ses poches. À travers les barreaux leurs bras passaient aisément pour cette manœuvre. Deux minutes, plus tard, les quatre voyous étaient sortis de la cellule et le pauvre gendarme était à sa place.
C'est ainsi qu'ils s'élancèrent dans la cour et volèrent une Dacia pour s'enfuir. Dix minutes, plus tard, ils étaient déjà sur la nationale non loin du générale Picolle qui faisait du stop.
À Mornay pendant ce temps, les Américains étaient en plein désespoir. Le coup de sabot de Cookie avait ébranlé le mat qui supportait la parabole et elle gisait dans le chemin. C'est alors que les fils se rompirent et firent, un court-circuit qui l'enflamma.
C'est alors que l'un des hommes partit sur le terrain du poète et prit sous le hangar un bidon où il pensait y avoir de l'eau.
Il revint vers le feu et aspergea avec le contenu liquide du bidon. La flamme s'eteingnit puis de la fumée blanche se mit à s'élever. L'homme versa le reste du bidon et la fumée devint plus dense avant de se transformer en une flamme immense de couleur verte et orange. Le bidon contenait de l'acide de batterie. C'est alors qu'un épais nuage se forma au-dessus du champ à Cookie.
- Hii, ils ont mit le feu aux nuages, hiii, pirate, hiii, bandit, ce sont de faux militaires hiii, l'un d'eux est Pépères hiii, je n'en peux plus hiii.
Lucie partit vers la clôture et Turbo là suivi. Elle observait l'Américain et Turbo pensait que s'était le poète. Il ne voyait pas bien à travers la fumée.
Il répartit vers Lolo et Chatdore.
- C'est un coup du soûlard à Pépère, il a essayé d'éteindre le feu avec de la vinasse et à pris un bidon avec de l'uranium. Vite, Lolo, prévient Pépère.
Lolo envoya un message à Pépère et pris de panique il répartit chez lui à pattes rabattues.
Chatdore, qui était aussi dérangé par l'odeur, partit se réfugier sous la paille dans la maison à Cookie.
Le Pépère était près à répartir quand le message arriva. Il regarda brièvement et stoppa la voiture.
- Je dois retourner d'urgence vers Mornay, car mon soûlard a irradié toute la commune.
- Ha, bon, que se passe-t-il mon Frérot ?
- Lolo vient de m'envoyer un message, mon brontosaure dévoreur de malt à whisky que je pensais toujours en train de biberonner la tétine du Dracula est rentré dans son gourbi et à foutu le feu à l'alambic. Selon Lolo, il aurait essayé de faire du vin avec les saucissons que ma love ne boit pas d'eau a ramené de Lourdes en y ajoutant de l'acide et de l'uranium. Il a fait exploser l'engin et un nuage asphyxie toute la commune.
- Ha oui quand même, et que vas, tu faire ?
- Hé bien, nous y allons, ma chatmoureuse est peut-être en danger à cause de ces vapeurs chimiques.
Je rappelle, Lolo, allô, lieutenant Lolo au rapport, lieutenant Lolo !
Non ce n'est pas croyable, il ne répond plus, hé pattes cassées où es-tu ?
Bon, je vois ce que c'est malheureusement, il a dû s'enfuir la peur au ventre, n'est pas Pépère qui veut et ne terrasse pas une panthère qui veut.
Le Pépère reparti vers le bar et se mit sur la place. Il voulait s'assurer si son maître était bien rentré.
- Ne cherche pas, mon frérot c'est bien mon Congolais vendeur de banane du pôle nord pour goutte israélienne qui est retourné à Mornay. Lolo avait raison, j'en ai la certitude à présent.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Regarde, le seize soupapes est toujours là et il n'est plus collé au comptoir du bar. Je ne vois que la copine postière de la vilaine pas belle. Ma love n'aime pas l'eau à dû passé ici et il sont rentré ensemble, il devait être complètement cramé.
Je t'emmène avec moi, mon copain, accroche toi ma voiture est puissante, quoi que, attends de voir si...
Il resta un moment silencieux et regardait le coupé sport du poète. Il se disait qu'un bolide comme ça devait monter au moins à deux cents . Il changea d'avis et se dit qu'il essaierait bien la voiture du poète.
- Nous allons prendre la voiture de mon rabougri Italien élevé au pastis portugais. D'accord, le pare-brise est en loques, attend avec ma magie, je le repars et nous y allons.
- Tu es sûr mon frérot, mais nous somme trop petit pour aller là-dedans.
- Avec ma magie, je peux la rendre invisible et la rétrécir à notre taille et m'en servir. Tant pis pour toi poivrot, je vais le faire ronfler ton 16 soupapes Sébastien Loeb. Il ouvrit les portes avec sa magie se posa sur le siège et vit qu'en fait, elle était déjà ouverte et les clefs sur le contact. Il là démarra et écoutait le moteur.
Saturne s'installa à côté de lui et commençais déjà à avoir peur.
- Quel joli bruit, bon le poste whaa il y a le Bluetooth, bon, je vire la messe et je, mets du strochaé.
Chat chat où t'es où as-tu mis ton chat chat, chat chat où t'es.
Il roula tranquillement jusqu'à la sortie du village. Il avait rendu la voiture invisible. Arrivé sur la nationale, il donna un méchant coup d'accélérateur.
- whaaa le deuxième à 90 pffff Pépère vas-y, chat chat où t'es où es ton chat chat. Il se prit alors pour un coureur, l'échappement inox sifflait et il poussait les rapports à fond, arrivé à deux cent l'air faisant trembler le toit ouvrant, il fit oufffffff et ralentit et s'arrêta, il était grisé.
Saturne était terrorisé de la conduite du Pépère.

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