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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le poète était toujours à Sancoins en attendant de pouvoir déposer sa plainte. Le bar où il avait été boire un café était assiégé par les gendarmes et par des hommes en combinaison. L'odeur était toujours épouvantable et les techniciens étaient toujours en train d'analyser la matière inconnue qui avait été projetée devant le bar et sur la poussette qui était non loin. Un gendarme interrogeait la mère de l'enfant et les journalistes étaient juste derrière en quête de sensationnel.
- Dites moi, qu'avez, vous vu exactement madame.
- Hé bien, j'étais partie à la pharmacie pour chercher un médicament contre le mari qui pète.
- Oui, bon venez en au fait madame, ces détails sont superfétatoires sommes toutes précisions.
- Non, il ne prend pas de suppositoire, c'est un homme cochon qui asphyxie la chambre en dormant, lol. Bon au début je trouvais ça drôle, car il faisait le canard en pétant, et vous, vous pétez au lit ?
- Bon madame, allez vous arrêter cette ignominie. Venez-en au fait, qu'avez, vous vu exactement.
- Ha, vous faites la momie, lol, bien lui non, lol.
Oui, bon, ce n'est pas la peine de s'énerver. Ha la police, vous êtes tous les mêmes, ha où ha où, on ne lâche rien, ha où ha où, sauf un pet, lol. Oui, donc, j'ai vu ma copine qui travaille à la poste juste avant que ça arrive. C'est après que le chat ait traversé sans faire attention à ma copine de la poste, car je matais une vidéo sur YouTube en attendant devant la poste.
- Stop, je vous répète la question, imprimé là dans votre tête sur le petit poids qui vous sert de cerveau, qu'avez, vous vu. Nous n'allons pas y passer la nuit.
- Heureusement que vous n'êtes pas chez moi la nuit avec l'autre qui ne fait que de...
- Stop, je vous répète la question, imprimé là dans votre tête sur le petit poids qui vous sert de cerveau, qu'avez, vous vu, deuxième édition.
- Oui, bon, j'y viens. Je n'ai plus d'imprimante, je suis en panne de cartouche.
- En panne de cerveau aussi, enfin troisième édition, qu'avez vous vu exactement ?
- Oui, donc j'ai vu un sale chat tout crotté qui est venu trouver ma fille dans le berceau. La saleté sentait très mauvais comme mon mari qui...
- Au fait, je vous dis, juste les faits, quatrième édition.
- Donc, il sentait mauvais et il parlait en français. Oui, il parlait je peux vous l'assurer. Il a uriné sur la poussette et s'est enfui. Ensuite, ma pote de la poste est venu et je lui disais que je venais chercher un traitement pour...
- Le mari qui pète, oui ça, on s'en fout. Écoutez, allez vous faire greffer un cerveau à la fin. Décrivez-moi plutôt l'animal. Je m'en fous que votre mari passe son temps à polluer la chambre.
- Hé bien, c'est un gros chat, bouboule, triple gras, il parlait comme une fifille et était assez peureux. Il a eu peur quand ma fille a roté.
- Hé, bien les chiens ne font pas des chats, telle fille tel père, bref. Donc, voix de fifille, gras-double, sale, puant, vous n'avez rien remarqué de plus.
- Si un détail, il avait des Nike aux pattes arrière avec des leds qui marquait super héros.
Le Pépère, était toujours devant Saturne et il semblait perturbé.
- Hé, boit sans soif, tu essaies d'imiter ta sœur siamoise en m'insultant de tous les noms.
- Pépère, je n'y peux rien, c'est la dame qui parle pas moi, tu deviens nerveuse mon crapouillot, oups nerveux, problème de correction automatique.
- Mais oui bien sûr, nerveuse, car fifille, attends quand tu auras vu sur ma chaîne chat-tube mon combat avec la panthère toi et ta comparse vous ferez moins les malins en jonglant avec les bouchons de vinasse.
- Tu, vois, tu l'as dis toi même, l'histoire est vraie donc c'est la dame qui t'a insulté, pas moi.
- Oui, c'est mon histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse. Donc, lâche cette bouteille, dit à ta comparse de remettre sa fiole de rhum dans sa poche ventrale et qu'elle lise ma colère et toi écrit moi. J'oubliai, révérence à ton chat et quand il n'y aura plus à manger dans le frigo, tu n'attendras pas dix neuf heures pour y aller soûlard, nous avons faim nous autres.
Donc, Pépère, était toujours devant Saturne et il semblait perturbé.
Grâce à la magie que lui avait alloué Chouânne, il avait la capacité de déplacer son audition dans un autre lieu.
Il était curieux de savoir si son maître ne parlait pas de lui aux gendarmes, étant donné qu'il l'avait aperçu traversant la route.
La façon dont parlait la femme à son sujet ne lui plaisait absolument pas. Il arrêta un instant le temps pour Saturne, car il lui parlait et il n'arrivait pas à se concentrer sur ce que disait la femme au gendarme qui était devant elle.
Il observa la femme et se disait qu'il allait bien se venger de ces diatribes à son encontre.
- Hé, vilaine, tu vas voir si Pépère est un sale chat qui pue et qui parle comme une fille. Tu t'es vu avec ton barbelé sur les chicots et tes boutons sur le nez. Mais dit moi, tu n'aurais pas des calculs dans les reins vilaine, c'est pour ça que toi et ton Dracula vous buvez du whisky, c'est pour faire des mathématiques alcoolisées. La morveuse doit se servir de tes pustules frontales comme boutons et avec tes calculs, tu fais la soprano de la calculatrice. Attends, toi à bien te faire soigner en addition pour les amendes qui vont pleuvoir sur toi. Ça ne m'étonne pas que ton t-rex pète dans la chambre, c'est pour imiter ton Dracula et pour te faire fuir de la maison. Tu es tellement boudinée que si l'on te mettait la ficelle de René le poulet à la taille tu ressemblerais à Henri le rôti.
Le Pépère remonta le temps à la dernière parole du gendarme et fit jouer sa magie.
- Hé, bien les chiens ne font pas des chats, telle fille tel père, bref. Donc, voix de fifille, gras-double, sale, puant, vous n'avez rien remarqué de plus.
La femme regarda l'homme et lui répondit.
- Oui, c'est exactement ça comme un sale gendarme. On ne lâche rien, ah où ah où...
Puis elle pris la petite dans la poussette, baissa la couche et la retourna. La môme se mit à faire la mouflette et la femme répétait en boucle, on ne lâche rien.
Le gendarme reprit l'enfant et le remit dans la poussette et procéda à l'arrestation de la femme.
Le Pépère était satisfait de son acte.
- Alors vilaine, tu croyais pouvoir m'insulter comme ça. Tu vas payer cher à présent, chat chat chat, bon reprenons avec Saturne.
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