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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans la cour, le gendarme qui avait embourbé la voiture se sentait penaud. Il partit vers l'auto chercher une couverture de survie pour le pape qui était rouge de honte dans sa tenue.
- Tenez mon père couvrez vous. C'est vraiment très seyant votre t-shirt Daisy, par contre le caleçon dragon Ball z, c'est un peu bizarre, mais vos chaussettes Barbie et Ken, je kiffe.
- Merci mon fils, vous avez très bon goût et encore vous n'avez pas vu mon pyjama Princess.
Le propriétaire du muret était déjà dehors et le poète lui expliqua la situation avant de partir chez lui. Il savait l'homme peu facile et que cela allait tourner au vinaigre.
- Alors, vous ne pouvez pas faire attention. Ça ne vous suffit pas de m'avoir supprimé six points sur mon permis cette année pour un malheureux taux d'alcoolémie de deux grammes alors que vous avez au moins dix grammes dans les naseaux.
- Ne boue réglons le pas hic nous le long taire un con de tas hic. Venez vos clapiers hic vous errez rebours de herse hic.
- Foutez-moi le camp vous, vous êtes totalement ivre.
Les deux gendarmes mirent le pape à l'abri dans le véhicule moteur tournant avec le chauffage. Seul le pare-choc était enfoncé et la voiture pouvait encore rouler. Ils partirent voir l'homme qui était hors de lui.
- Bon alors comme ça, on refuse de faire un constat, assurance, permis de conduire carte grise contrôle technique feuille d'imposition carte de sécurité sociale carte d'identité prénom de ta mère et de ton père âge de ton chien nombre de télés dans la maison permis de construire de la maison autorisation du maire pour avoir monté un muret à moins de soixante-quinze mètres de la route, ha, j'oubliais le prénom des enfant et nationalité du poisson rouge qui est dans la véranda. Ça va être ta fête mon gaillard, je vais t'apprendre à outrager le brigadier Tatouvu dans l'exercice de son lever de coude.
Le gendarme sortit son carnet à souche et mit trois cent soixante-quinze euros d'amende à l'homme, qui énervé partit dans sa maison appeler la préfecture de police.
Les deux gendarmes remontèrent dans la voiture poser le pape vers l'épicerie et le brigadier, là suivi. Il s'arrêta à quelques mètres de la boutique coupa le contact et décida de faire une sieste.
C'est comme ça que le pape arriva accroupi dans l'entrée de l'épicerie après s'être pris les pieds dans la couverture de survie.
Le président se retourna et le vit, il se signa du geste de la croix.
- Hé bien, Monseigneur, votre aube d'or vous va à ravir.
- Hé bien vieux sagouin, tu as été faire ton prêche à un troupeau de moutons ainsi vêtu. Laisse moi deviner, le berger devait être un très jeune garçon pour que tu fasses péter la tenue de teuf, ha ha ha.
Le président était outré de la réflexion de sœur Mathilde et lui répondit.
- Ma sœur, malgré le respect que je vous dois, je pourrais vous mettre la fessée pour une telle réflexion. Laissez donc Monseigneur nous expliquer pourquoi, il porte une couverture de survie sur le dos.
Le pauvre pape expliqua toute l'affaire qui venait de se dérouler.
Le président n'en revenait pas. Malgré tout, heureusement, il n'avait pas vu les sous-vêtements de l'homme qui l'eurent certainement choqué autant que les paroles de sœur Mathilde.
- Hé bien, quelle aventure, fermez la porte Monseigneur et réchauffez vous, j'ouvre la porte de la rôtissoire pour que la chaleur revienne ici. Heureusement que c'était un muret, s'il y avait eu un arbre à cet endroit, vous n'aviez plus de voiture. Mais dites moi où est mon cousin.
- Écoutez ma fille, je boirais bien un verre pour me remettre. Sœur Mathilde du couvent des écervelées, je te pardonne tes ineptes propos. Le brigadier doit être reparti chercher le général Picolle.
- Hé bien, excuse moi vieux dégarni de la calotte, je veux bien trinquer avec toi. Notre brave épicière à raison, heureusement qu'il n'y avait pas d'arbre à cet endroit, car nous n'avions plus de voiture. Les gendarmes auraient pris celle du brigadier.
- cette histoire d'arbre me rappelle une vilaine histoire. Une affreuse nuit et une dentéose aiguë et l'invention de l'épluche carottes et tout ça encore à cause de mon cheveu.
- Ha bon monsieur le président, racontez nous ça.
- Hé bien voilà ma brave vilaine, oups naine, oups, épicière, je vais, vous là raconter.
Un jour, j'étais avec mon père sur l'autoroute et un carambolage nous avait totalement arrêtés. C'est comme ça qu'avançant au compte goutte, mon père décida de quitter l'autoroute et prendre par les petites routes. C'est comme ça que nous nous sommes retrouvé sur un chemin forestier. Moi, j'étais heureux, car la voiture était une décapotable. Malgré les conseils de mon père qui n'arrêtait pas de me dire. Baisse la tête, ton cheveu va heurter une branche et nous allons nous accidenter. Malgré tout, j'admirais les cimes des arbres et d'un seul coup mon père accéléra en me disant. Un ours vite fuyons. C'est tout ce dont je me souviens. Voilà comment je me suis retrouvé le cheveu dans une branche et arraché de la voiture. Cela a fait un effet de catapulte à cause de la vitesse et j'ai été renvoyé en haut d'un chêne à près de trente mètres de hauteur. Mon cheveu était piqué entre deux branches et je ne pouvais pas attraper avec les bras les branches au-dessus. Après une heure à désespérer, j'ai décidé de rogner la branche qui me gênait à dents nues pour attraper celle au-dessus. C'est comme ça que j'ai pu me réfugier dans l'arbre. Malheureusement vu la hauteur, je ne pouvais pas descendre. C'est comme ça que j'ai eu l'idée de ronger les branches pour faire des petits morceaux avec lesquels j'ai fabriqué une échelle à l'aide du fil de laine de mon pull que j'avais détricoté. Je suis sorti de la forêt à toute vitesse de peur de rencontrer l'ours. D'ailleurs, j'ai été tellement vite que je l'ai croisé sur le chemin et percuté, avec la vitesse de mon corps, j'ai éjecté l'animal dans un arbre deux cent mètres plus loin. Les gendarmes prévenus de l'incident par mon père arrivaient seulement et ils m'ont ramené à la maison. Quelques jours plus tard, mes dents, que j'avais sollicitées à l'extrême, se sont mises à pousser et à muter en dents de lapin. Je me suis retrouvé avec dix-sept dents de lapin qui poussaient à l'horizontale. J'ai dû être opéré, car j'étais armé en façade des dix-sept dents et du cheveu. Un chercheur a donc étudié ces dents qui étaient inusables et avec il a inventé l'épluche carotte, voilà l'histoire authentique de ce banal accident.
Dans le champ, Pépère se dépêcha de tout ranger dans le chatventre et suivi Pêcheur.
- Que fait ma voiture là-bas, elle était en face la grille ?
Le pauvre Pêcheur ne savait trop que dire. La peur qu'il avait eue l'avait un peu déroutée.
- Toc toc toc, nous avons été attaqués par des saucissons mutants, toc toc toc, ils avaient des pieds de cochon et des dents de t-rex, toc toc toc.
- Vite, allons vers la cour, ce sont peut-être eux qui ont dérouté le camion transportant mes amours.
Le Pépère courra aussi vite qu'il le pouvait derrière Pêcheur qui allait beaucoup plus vite que lui. Il monta au volant totalement essoufflé malgré qu'il n'eût couru que sur quarante mètres.
- Fle fle fle, que s'est-il passé, fle fle fle, j'espère que ma love gendarme n'est pas en danger, fle fle fle.
- Hé bien, Pépère où étais-tu ?
- Arf arf arf, j'étais dans le champ à ma copine Cookie. Arf arf arf, ma maîtresse m'a téléphoné et j'ai dû sauver Cookie d'une attaque de saucissons mutants, arf arf arf.
- Toc toc toc, j'ai aidé Pépère à les combattre toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est impressionnant, fle fle fle.
- Hé bien, c'est à peine croyable, comment, c'est arrivé.
- Arf arf arf, saleté de morceau de titane dans le cœur, arf arf arf. Voilà comment ça s'est passé. Vous vous souvenez que tout à l'heure mon unijambiste plastifié au silicone alcoolisée au rhum est parti vers la maison. En chemin, il s'est débarrassé de saloperie chimique dans le champ à Cookie. Oui, il a fait fondre des cartes électroniques bourrées d'uranium pour se fabriquer un drone. C'est une idée de ma love bois pas d'eau. En effet, elle lui a demandé de me surveiller et lui a suggéré d'utiliser un drone. Je sais ce qui lui a donné l'idée, c'est moi. Oui, moi c'est ça qui est démoralisant. Pendant l'histoire du tribunal du cul-sec, j'ai passé beaucoup de temps à l'espionner et j'ai utilisé toutes sortes de déguisements. Un jour déguisé en moelleux au chocolat, j'ai failli rôtir dans le four. Le lendemain, j'ai eu l'idée de me déguiser en drone. Elle lui a dit, il n'y a pas longtemps à grand renfort d'insulte envers ma personne. Ce que tu pourrais faire pour voir si bouboule vient vers le chalet, c'est de le surveiller à distance avec un drone. Tu verras, la fifille, je suis sûr qu'il en aura peur. N'importe quoi, quand on pense qu'il n'y a pas très longtemps, j'ai neutralisé à coup de moustaches dix boas qu'elle avait chez elle. Je vous en reparlerai plus tard. Donc, il a jeté les déchets de son expérience de faire fondre ces cartes pour en récupérer le plastique pour le corps du drone. Pendant que nous partions vers le bout de la rue, la clinique a ramené mes pauvres amours totalement remis. Malheureusement, le livreur s'est trompé de terrain et à posé le carton chez Cookie dans les résidus chimiques. C'est comme ça qu'ils ont mutés et attaqués Cookie. Hé bien, je les ai combattus à coup de queue téléphone en patte en restant en ligne avec ma love ne boit pas d'eau. Pécheur est arrivé et il a fini de les terrasser à coup de bec. Du coup, mes pauvres amours sont répartis en soins intensifs vers la clinique. Allons retrouvé boule de vinasse voir ce qu'il trafique.

IMG_20191101_183613.jpg Screenshot_20191101_182537.jpg Cupace20191101182903.png IMG_20191101_183354.jpg