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Pépère le chat du poète. Suite. 26 décembre

#1
Le poète était penché sur le trou et n'en revenait pas de se qu'il voyait. Il se disait qu'après tout à cet endroit personne ne risquait de voir ce trou. Bibou, qui était à côté de lui, était content que son maître le rassure. Il marchait à l'endroit du trou et semblait marcher sur le vide sans tomber. Le temps était calme et la rivière chantait sa douce mélodie. Les quelques rares oiseaux cette hiémale tiédeur, picotaient gentiment la mousse sur le roc effleurant le cours. En sa démarche vagile, le long serpent d'argent entrait sous les ravines en dessous d'eux qui battaient la mesure de leurs ailes. D'épars corymbes nues pendaient sur ce miroir qu'elles semblaient embrasser au fur et à mesure que le ciel chutait dans les flots. La longue écharpe d'hélium se fragmentait lentement comme si un quelque Aquilon dansait sur ses sols de coton poussés par le Zéphyr. Le cadre était quand même très enchanteur à celui qui sait lire le spectacle de la nature. Bibou en une course folle longeait le cours et il essayait d'attraper son image sur l'antique glace que due tenir une charmante dryade venue de ses grands quartiers sous-terrain. Plus le flux et reflux de l'eau coulante dérivaient son image plus la lumière lui donnait des teintes différentes au point que l'on ait pu croire que le chien entrait dans l'allier pour en devenir comme par magie un autre animal que l'azur emmenait sur son dos. Le poète malgré sa découverte n'était pas pressé de rentrer, car il ne voulait pas priver son chien de ce divertissement. L'animal semblait si heureux que l'homme l'était autant que lui. C'est sur la douce mélodie de l'eau qu'il repartit chez lui, n'oubliant pas d'admirer le joli menuet du bal de Pan.
Cookie était enfin calmée. Chatdore après avoir fait le tour du pré était revenu vers la cabane. Lucie était devant la cabane et d'où, elle était, voyait le petit chemin collatéral au champ. C'est ainsi qu'elle eut la désagréable surprise de voir les Américains revenir vers le camp qu'ils avaient levé quelques heures avant. Ils étaient extrêmement agités et les tentes fleurissaient aussi vite que le lilas au mois de mai. Ils montèrent assez rapidement une sorte de portique métallique extrêmement haut où, ils fixèrent une énorme parabole. Cookie s'étant couché avec Chatdore, Lucie ne fit aucun bruit et ne lui dit rien. Elle avait peur que sa copine s'agite à nouveau. Elle se demandait bien ce que faisait Lolo, son méga love héros et son chef Pépère. Elle vit Sybage qui arrivait par le terrain du poète. Lucie se rapprocha de la clôture et fit signe à la minette de ne pas parler trop fort.
- Chalut, ça va Lucie ? Pourquoi les hommes sont revenus sur votre champ ? Que cherche-t-il à la fin ! Tu n'es pas avec Cookie et Chatdore ?
- Hi, salut Sybage, ça va bien, mais tu as écouté ce bruit dans le ciel ? Je ne sais pas ce qu'ils veulent ces Américains. Une chose est sur c'est que Cookie dort tranquillement et quand elle va se réveiller et les voir, elle va encore s'énerver.
- Oui, c'est assez bizarre, ça doit être par rapport aux nez rouges !
- Hi, qu'est-ce que c'est que ça les nez rouges. C'est quoi au fait le bruit et la fumée au loin ? Tu habites en face, tu n'as rien vu ? Tu n'as pas des nouvelles de mes mégas love, Lolo, Turbo et Pépère.
- Je ne sais pas trop ce que c'est, figure toi qu'un groupe d'hommes totalement ivres est le long de la nationale et ils ont mis le feu à une caravane qui brûle dans l'herbe. Mon chatmoureux m'a envoyé un SMS pour me dire qu'il était toujours en mission et que Pépère était héroïque.
La minette et la jument se regardaient et restaient rêveuses puis, elles se mirent ensemble à observer les Américains.
À Sancoins, non loin de la brigade, Fripouille se releva et secoua la tête. Il se demandait bien quel était donc ce bruit qui avait déchirer le ciel. Il reprit sa route et croisa Elchatponne qui sortait de la brigade sous l'applaudissements des gendarmes. Il ne connaissait pas ce chat et se demandait, pourquoi il recevait autant d'honneur.
- Chalut toi, ça va, je m'appelle Fripouille et je me demandais pourquoi les agents t'applaudissaient.
- Chalut, moi, je m'appelle Elchatponne et je viens de sauver le père Noël. Je suis un repris de justice et j'espère que ça ne te dérange pas trop.
- Ça m'est égal ce que tu as fait avant du moment que tu aies sauvé le père Noël. Tu habites dans la région ?
- Non et j'aurais bien bu un bon bol de lait chaud et mangé un petit bout. Malheureusement, je suis sdf et je vais devoir me débrouiller. Quoi que c'est plus facile pour un chat sdf d'être secouru, car les hommes eux n'aident jamais les hommes dans la rue, car ils ont le reflet de ce qu'ils pourraient être. - Écoute, j'allais voir ma chatmoureuse, je lui envoie un message pour lui dire que je serai en retard. Je vais t'emmener dans l'établissement que j'ai créé. L'auberge du cul roux. C'est un établissement très sélecte et les plus grands y ont leurs entrées. C'est un établissement très sélecte et les plus grands y ont leurs entrées.
Elchatponne n'en revenait pas, Pépère était dans les parages. Bon, il saurait lui faire comprendre qu'il n'avait plus de rancœur à son égard. Les deux chats partirent en direction de la brasserie. Arrivé sur place, Fripouille étant connu des serveurs, il commanda sans payer deux bols de lait et des morceaux de poulet. Il fit signe au serveur de faire croire que c'était son établissement.
- C'est drôle comme non, la brasserie du cul roux ? Tiens regarde à la télé derrière, il parlait de moi et comment, j'ai fait avorter un attentat contre le père Noël.
- Le cul roux, c'est par rapport à ma couleur comme, je suis un rouquin chat chat chat. Comment tu as fait pour faire arrêter ces hommes, explique-moi mon copain.
- Voilà, je m'étais évadé du fourgon qui m'emmenait vers la prison. Mes gardiens avaient abandonné le véhicule et je me suis échappé. J'ai couru jusqu'à une ferme où j'ai endormi des gendarmes qui sauvaient un homme en leur racontant des histoires à dormir debout. Je leur ai dit que j'avais besoin d'une canne pour sauver mon frère qui était tombé dans la rivière. Ils m'ont ouvert une grange et j'ai dérobé un scooter électrique pendant qu'ils soignaient l'homme. Ils n'y ont vu que du feu. Je suis ensuite parti par un chemin boueux et me suis embourbé. C'est là que j'ai été vers la ferme où les bandits préparaient l'attentat contre le père Noël. J'ai attendu que l'un d'eux vienne vers un appentis où je m'étais caché. Je me suis mis dans son dos et avec un manche à balai, je lui ai appuyé sur le bas des reins et j'ai crié, hautes les mains. Il pensait avoir un pistolet dans le dos. Ensuite, je l'ai forcé à retourné vers la maison. Moi, j'étais agrippé à son dos. Comme je lui avais fait revêtir un costume de père Noël qui traînait dans l'appentis quand il est entré, ils se sont tous jetés sur lui. Moi avec le manche du balai, je les ai tous assommés l'un après l'autre et ensuite, je les ai attachés avec de la ficelle que j'avais ramassée à cette intention dans le cabanon. Ensuite, j'ai appelé les gendarmes et ils ont été arrêtés. Voilà l'histoire qu'elle est vraie.
- Tu es un vrai héros, Pépère va sûrement te trouver génial attend de le connaître.
Les deux chats burent leur bol de lait en mangeant les bouts de poulet et se sentaient bien ensemble.
L'ex ennemi à Elchatponne pendant ce temps paradait devant le président et ses copains et ses assistants. Il avait toujours mal au ventre et le virus était en train de l'affaiblir. Les nez rouges qui étaient proches de l'endroit des déjections au moment où ils s'étaient enfuis avaient aussi tous très mal au ventre. Certains d'entre eux avaient fuis vers le deuxième point de rassemblement et les avaient contaminé à leur tour. Progressivement, les hommes s'en allaient en se plaignant d'un terrible mal de ventre. Le Pépère lui, se mit à avoir la tête qui lui tournait et se mit à délirer et regardant l'auditoire se lança dans un discours totalement incohérent.
- Alors soûlard, c'est à cette heure qu'on rentre. Je te préviens le harnais a été jeté au feu et ta poivrote fait des crêpes dessus. Je te préviens aussi d'une autre chose, la girafe Android qui a fourni le lait pour tes crêpes à piétiné ton char laissé par les Russes et a ensuite mangé tes plantations de poireaux transgéniques. Ta soûlarde les a ensuite arrosés avec l'eau que tu utilises pour laver l'uranium que tu utilises pour tes savons nucléaire. Tu peux rire espèce d'Indien si Mickey n'avait pas été là, tu n'aurais plus de cabane c'est lui qui a combattu les libellule violettes qui avaient bu tes saloperies chimiques et que tes crêpes ont indiqué aux gendarmes comme étant des malfaiteurs, laisse tes cheveux poivrot car tu....
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase et il s'évanouit devant la voiture.
- Toc toc toc, c'est une catastrophe quelqu'un l'a drogué toc toc toc attention à ses moustaches toc toc toc.
- Fle fle fle, appelé un vétérinaire fle fle fle.
Le président était déjà en train de composer le numéro du soigneur le plus proche qu'il avait trouvé sur le Web.
- C'est bizarre, il a déjà déliré comme ça il y a un moment, dit Lolo et le président ajouta.
- Pas de panique, il respire et un vétérinaire arrive tout de suite. Mais pour les autres nez rouges que pourrons-nous faire sans Pépère.
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