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Pépère le chat du poète. Suite. 24 décembre.

#1
Le brigadier dormait à poings fermés la bouteille de villageoise serrée contre lui. Il fut réveillé par un bruit sur la vitre et ouvra les yeux. Derrière la vitre, sœur Mathilde était là, habillée en Mike Brant. Il fut très étonné et sortit précipitamment de la voiture.
- Hé bien, ma sœur que faites vous dans une tenue pareille.
- Voilà brave homme, j'ai dû me changer, car mon ami m'a vomi dessus. Il ne supporte pas le vin rouge. Comme je n'avais pas d'habits de rechange, c'est ce brave curé qui m'a prêté son costume. Oui vous savez, Mike, le prête qui fait répéter les enfants à Sancoins.
- Ha bon, mais vous avez laissé là-bas l'homme qui était vous ?
- Non pas du tout, il m'a accompagné pour ramener des câbles de démarrage que nous avions emprunté sur un terrain. Arrivé là-bas, il a rencontré Pépère et il parle avec.
- De quoi parle-t-il ?
- Hé bien, de son maître, apparemment, il vient de recevoir un chargement de missiles nucléaires longue portée et il avait besoin de main d'œuvre.
Le brigadier vit l'aubaine de son avancement et sans éveiller les soupçons chez la sœur qui en plus d'être extraterrestre était certainement complice de cette violation de la loi sur la détention d'armes de guerre. Il lui dit d'un ton aimable.
- Si nous allions lui donner un coup de main qu'en pensez-vous ma sœur ?
- c'est une bonne idée monsieur le brigadier. Nous allons y aller à pied, c'est à côté et en passant nous nous arrêterons boire un verre avec les nez rouges, j'ai extrêmement soif.
Les doutes du brigadier se confirmaient. Si elle désirait voir les nez rouges, c'est qu'ils étaient des gens venus d'ailleurs comme elle. Il pensait à son cousin qui était dans le groupe et se fit cette réflexion intérieure. C'est hallucinant en fait si, je comprends bien l'histoire ma tante où mon oncle sont pour l'un des deux extraterrestre. C'est incroyable, j'ai des Martiens dans ma famille. Il suivit donc la sœur jusqu'au campement et arrivé sur place, il vit que l'ambiance était à la fête. Les hommes et les femmes avec les automobilistes étaient en train de faire la chenille en dansant. Ils chantaient à tue tête une chanson de Florent Palui. Le brigadier et la sœur burent ensemble avec le cousin du brigadier et reprirent la route en direction du chalet du poète. Arrivés sur place, ils ne virent pas le compagnon de la sœur. Le brigadier s'approcha de la cabane du chien et vit Pépère assis sur un tabouret. Il écrivait tranquillement.
- Bonjour Pépère, mais où donc est votre maître. Vous écrivez ici dans le noir de cette cabane.
Le Pépère le regarda méchamment et lui répondit.
- Qu'est-ce que ça peut te faire soûlard ! Je suis en train d'écrire une lettre à mon amour. Je vois très bien dans le noir, car je suis nyctalope alors ce n'est pas un souci pour moi lol.
Le brigadier le regarda et lui répondit.
- Merci pour le soûlard, mais où est-il ?Et ses missiles où sont-ils ? Vous êtes originaire de nyctalopie, je ne connais pas, c'est sur terre ? Une amoureuse haha Pépère petit cachottier. Où est votre maître dites moi ?
- Les missiles sont déjà répartis en livraison pour l'URSS. Oui, je suis nyctalope et français lol. Oui un amour que j'ai croisé, il y a peu à Atac à Sancoins. J'étais en train de faire des courses et je l'ai aperçu derrière une vitrine. Elle avait une silhouette magnifique de jolies formes rebondies. Sa jolie peau toute rose me donnait la chair de poule. C'est simplement la plus jolie côte de porc que je n'aie jamais vu. Concernant mon ivrogne polonais imbibé de trichloréthylène fait la distribution de cubis de villageoise vous devriez y aller.
Le brigadier partit en courant vers le chalet rejoindre la sœur qui était déjà là avec un caddie rempli de cubi de villageoise. Elle était de dos et il ne voyait pas son visage. Elle se retourna et le brigadier eut la peur de sa vie. Elle avait une tête de lézard et des dents de t-rex. Le poète apparut alors derrière lui. Il avait des cornes d'éléphant et des yeux d'alligator. Il s'approcha à quelques centimètres du brigadier et lui dit.
- Ton compte est bon mon gaillard, tu vas voir ta contravention de deux cent quarante euros, ça sera autant de coups de bâton.
Le brigadier eut un moment de panique et s'enfuya vers le fond du terrain et un char apparut. Pépère sortit de l'engin et tapait sur le canon avec une clef à molette et lui dit ton compte est bon mon gaillard, tu n'avait qu'à ne pas manger mon amour. Toc toc toc. Le bruit de la clef continuait et il cria, j'ai peur et il se retrouva dans la voiture totalement hagard. Un des gendarmes tapait sur la vitre latérale du véhicule. Il comprit à cet instant qu'il venait de faire un horrible cauchemar.
Pendant ce temps-là, Pépère était en train de regarder la voiture qu'il devait conduire. Il se familiarisait avec les commandes. Le président était à côté de lui dans le véhicule décapoté sous l'initiative de Pépère qui jugeait qu'il ne faisait pas froid. Coin-coin et Pêcheur était à l'arrière avec Turbo et Lolo. Les deux chats s'étaient attachés avec la ceinture et le canard était entre les pattes de Pêcheur dont la tête dépassait de l'habitacle dont son long bec surplombait la tête du Pépère. Le président était un peu inquiet et envoya un SMS à Brigitte pour lui demander si les papiers de son assurance-vie étaient bien enregistrés. Elle lui répondit de faire attention avec les nez rouges. Lui, répondit qu'il craignait plus la conduite de son chauffeur improvisé.
- Vous êtes sur de pouvoir conduire un tel bolide mon ami. Cette voiture fait deux cent quarante chevaux. N'allez pas nous accidenter par imprudence en y allant. Je tiens à garder mon sourire tout de même. Je vais mettre une musique qui me plaît cela me détendra, Daft Punk vous connaissez ?
- Toc toc toc, je ne sais pas s'il connaît toc toc toc, mais moi, je connais sa façon de conduire toc toc toc et j'ai peur pour mon bec toc toc toc.
- Fle fle fle écoute ce que te dit monsieur Macron fle fle fle soit prudent fle fle fle.
- Oui, fais attention, j'ai encore mal à ma queue, rajouta Lolo dont Tubo finit la phrase, oui fait attention à nos pelages.
Le Pépère était content et il n'avait vraisemblablement rien à faire de ce qu'on lui disait er il s'écria en partant comme un fou en faisant un dérapage sur le parvis de l'élysée.
- C'est parti les amis. Attention les Parisiennes rangez vos queues le chatmareur du périphérique est de retour. Quoi ma cronche qu'est-ce qu'elle a ma cronche... Oupssss...
Il partit si vite que la voiture fit un tête-à-queue sur les déchets laissés par les nourrissons. Heureusement, les freins étaient puissants et il parvint à stopper l'automobile avant d'en être éjecté, étant le seul à ne pas être attaché. Il retomba sur un tas de détritus de couches culottes et en glissa pour se retrouver sur le dos dans une marre de bledina vomi par un des bébés. Il se releva et se mit sur ses pattes arrières. Il prit une vieille couche et s'essuya avec avant de remonter dans l'auto.
- C'est bon, je me suis nettoyé et je n'ai rien, c'est parti direction le périphérique.
Il répartit en accélérant comme un fou et le pauvre Pêcheur vit sa tête partir en arrière et il eut très peur pour son bec.
- Toc toc toc, fait attention mon bec va se fissurer toc toc toc.
Mais il s'en moquait et arriva sur le périphérique en roulant à cent soixante-dix kilomètres l'heure. Le président à côté de lui entre la vitesse et son odeur était très pâle et claquait des dents. Lolo et Turbo s'étaient cachés entre les deux sièges avec Coin-coin et Turbo n'arrêtait pas de répéter maman moi peur, maman moi peur.
- Allez-y doucement Pépère, nous arrivons sur les nez rouges. Lui disait le président.
Oui, mais Pépère avait mal au ventre, le méchant virus qu'il avait contracté sur Xyron le tenait à nouveau. C'est ainsi qu'il arriva devant un premier groupe de nez rouges et s'arrêta en dérapage au frein à main au milieu de la chaussée. Il partit en courant au milieu de la foule. Le président se disait quel courage. Les manifestants n'eurent pas le temps de réagir et le Pépère arrivé au milieu du groupe fit un caca coliqueux qui dégageant une odeur pestilentiel fit fuir les manifestants dans tous les sens. Chacun prit sa voiture pour échapper à ce tsunami d'odeur nauséabonde. Le vent poussant l'odeur devant le président eut la sensation que le Pépère leur avait fait peur et il le trouva héroïque. Le Pépère revint vers la voiture et dit à monsieur Macron.
- Voilà, ils ont eu peur de moi, où est l'autre rassemblement que je m'en occupe.
Le président le regardant lui dit.
- Pépère vous êtes impressionnant, mais quelle est donc cette odeur qui nous revient, c'est abominable, que pouvons nous faire ?
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