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Pépère le chat du poète. Suite. 22 août

#1
À la brasserie le Pépère fut servi de sa cuisse de poulet commandée depuis déjà un long moment. Elle fut englouti presque d'une bouchée. Puis il restait songeur en se lissant les moustaches et ne bougeait plus.
- Hé bien que vous arrive-t-il hic vous mégotez, hic où qu'elle est la minette hic bon gros..on heuu oups garçon une autre bière hic et fait péter la zic à tarbas ; fit le pape dont l'alcool commençait à lui monté à la tête.
- Hé bien cela me rappelle une vilaine histoire avec mon alcoolique. Vous vous souvenez je vous ai dit qu'il m'avait fait creuser le sol comme un manant. Lui pendant ce temps était au téléphone avec sa poivrote et ensemble ils faisaient un concours de rot en buvant de la bière. Moi pendant ce temps je creusais, creusais, comme un pauvre diable. D'un coup il raccroche, je me dis enfin il va m'aider, pas du tout, il restait dans son bouge. Alors, je regarde par le carreau en agrippant mes griffes aux rebords et je le vois toujours le téléphone à la main. Hé tu veux un coup de main, je viens de voir la grosse tête du Pépère par la vitre, attend je vais voir. Sont les seules paroles qu'ils aient dit. Il ouvre son taudis et dans l'entrebaillement je vois sur le bureau de délicieuses friandises, des Catisfactions et des Félix-bombom. Tu vois mon gentil minet qu'il me dit c'est pour Pépère ça. Puis confiant, je retourne creuser, creuser. Ma tâche finie, je vais à la porte qui était restée ouverte et la stupéfaction à côté du bol les sachets vides et l'autre la main dans le sac la bouche encore pleine de croquettes ils me dit. Achend mon chentil minet, gloup, gloup, tiens des bonnes croquettes. Confiant j'y vais et la désillusion à été totale des croquettes pourrie qu'il avait en stock depuis au moins 3 ans. Ensuite il sort et commence à préparer une potence avec de la ficelle. J'ai eu peur et je suis parti voir une autre maison où l'on me secourt. La brave femme de cette maison comprenant ma détresse m'offre un poulet. Je m'en vais vers chez mon alcoolique dans un coin tranquille pour ne pas susciter la jalousie du minet de la dame. Malheureusement j'ai croisé sur ma route le sale individu qui me dit, hey Pépère viens mon gentil minet que je te caresse. Moi pauvre souffreteux en manque d'affection j'y vais et là il me saisit le poulet de la gueule et s'en fait une bouchée il l'a mangé avec les os je n'ai eu le droit qu'à la ficelle qui tenait les cuisses que j'ai longtemps gardé dans mes affaires par désespoir et dans l'espoir de lui faire manger un jour. Voilà mon fils pourquoi j'ai le spleen.
- Ha bon, hic ce n'est pas rôti hic tout ça et je danse dans ma Benz Benz Ben..
Répondit le pape avant de s'écrouler sur le comptoir. Il en était quand même à 22 bières et la 23 ème était de trop.
À mornay Sybage était toujours avec son cousin. Elle qui avait eu au début beaucoup d'apriori sur Lolo n'arrêtait pas d'en parler. Les deux vidéos qu'elle avait vu l'avaient totalement subjugué. Puis une troisième arriva et la minette n'en pouvait plus.
- Whaaaaa cousin là c'est pas des mythos au moins pas comme tes histoire à faire tomber la neige en été. Bon c'est décidé donne moi le lien de la chaîne à Pépère que je suive mes héros en direct.
Sur Xyron Chouânne était inquiéte pour Tigrou et son amie Leïlânne. Le virus qui les avait contaminé avait été retrouvé par les biologistes de la planète sur des gigonotus. C'était assez étrange d'ailleurs et la fée ne comprenait pas. Le virus en question était originaire de la planète mars où il infectait les baleines aux écailles de rubis qui peuplaient les gigantesques océans de mars. Les Xyroniens travaillaient d'ailleurs conjointement avec les Martiens pour éradiquer ce qui était en train de mettre en péril les baleines aux écailles de rubis et maintenant les gigonotus. Les premiers symptômes étaient une colique foudroyante et le Tigrou l'avait déjà eu puis ensuite un coma profond et là encore le Pépère en avait été victime. Puis le virus s'en prenait au système respiratoire. Alors la fée était anéantie et tremblait pour Pépère et Leïlânne.
Sur la route de Sancoins l'ambiance était démentielle. La sœur avait proposé ses fameuse pilules décontractantes à tout le monde. Ensuite elle avait mis dans l'autoradio de la jaguar qui était équipée d'une sono et d'un caisson de basse un cd de Bob Marley. Le poète quant à lui était reparti avec son pv de 365 euros pour le fameux ( j'ai pas vu la bonne sœur).
La nonne était déchaîné et dansait à côté de l'auto.
- Bon ma sœur vos médicaments pour la tête mélancolique son merveilleux. Honnêtement j'ai perdu ce matin ma cb et l'on m'a dérobé ma voiture et je suis mort de rire ; lui dit l'un des gendarme.
Et l'autre à côté rétorqua ;
- Et je suis l'amant de ta femme ; et l'autre éclata de rire hahaha.
- Notre père qui êtes au bistrot,
Vite faites péter de la techno,
Versez dans nos verre de la bière,
Pour glorifier le chat Pépère,
Notre père qui êtes au bistrot,
Alors c'est qui les plus beaux,
C'est les gendarmes d'ici
Qui frise pas du képi,
Allez viens ici mon pote,
On fume pas la compote,
Amen...
- Gloire à sœur Mathilde ouiiiii.
Lolo dans sa voiture était médusé ainsi que Coin-coin et Pêcheur. Ne voulant pas voir la suite de cette bacchanale il répartit en direction de la brasserie en disant, mon Dieu, que pouvons nous faire.
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Cortisone

Maître Poète
#2
J'ai été charme par ce nouvel épisode.
Surtout SYbage qui commence à kiffe lolo.
Merci et à demain pour la suite de cette histoire délirante.
Amicalement
Gaby