Muse !
Comme à ce temps l’hiver usant la muse
Engourdit l’heure au démon de la nuit
C’est le silence aux doigts couvrant sans bruit
L’éphémère endort la plume, une ruse…
Il n’est de pleurs qu’une déveine excuse
S’il ne gèle pas le cœur rimailleur
De la morsure à ce froid pinailleur
Comme à ce temps l’hiver usant la muse
Que n’a-t-il de regret du songe inuit
Quand le jour demeure une lumière
Plonge ainsi six mois tels sur rivière
Engourdit l’heure au démon de la nuit,
S’il est poète ainsi s’offre et reluit
En ce vers mûri de cet hiver sombre
Une chimère à l’âme en aucune ombre
C’est le silence aux doigts couvrant sans bruit
Quand à se sentir comme en cette intruse
Bataillant pour une rime en couleur
Le rire baroudeur d’un ange enjôleur
L’éphémère endort la plume, une ruse…
Puisque s’émeut le lecteur que n’abuse
La fibre inventive à ce doux jongleur
Même fuyant las ce froid étrangleur
C’est un mythe étincelant nul n’accuse
Comme à ce temps l’hiver usant la muse…
Comme à ce temps l’hiver usant la muse
Engourdit l’heure au démon de la nuit
C’est le silence aux doigts couvrant sans bruit
L’éphémère endort la plume, une ruse…
Il n’est de pleurs qu’une déveine excuse
S’il ne gèle pas le cœur rimailleur
De la morsure à ce froid pinailleur
Comme à ce temps l’hiver usant la muse
Que n’a-t-il de regret du songe inuit
Quand le jour demeure une lumière
Plonge ainsi six mois tels sur rivière
Engourdit l’heure au démon de la nuit,
S’il est poète ainsi s’offre et reluit
En ce vers mûri de cet hiver sombre
Une chimère à l’âme en aucune ombre
C’est le silence aux doigts couvrant sans bruit
Quand à se sentir comme en cette intruse
Bataillant pour une rime en couleur
Le rire baroudeur d’un ange enjôleur
L’éphémère endort la plume, une ruse…
Puisque s’émeut le lecteur que n’abuse
La fibre inventive à ce doux jongleur
Même fuyant las ce froid étrangleur
C’est un mythe étincelant nul n’accuse
Comme à ce temps l’hiver usant la muse…