J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas là
Ce jour là lorsque je suis venue vous voir ;
N'étiez-vous vraiment pas là ? Dites-moi !
Où vous cachiez-vous ? dans un tiroir ?
Pourtant j'ai ouvert tous les tiroirs, aussi les armoires,
Mais non, mais non, vous n'y étiez pas !
Pour tout vous dire il faisait grand noir
Et pas un bruit ! qu'aurais-je pu y voir ?
Vous ne m'écoutez pas? Ne me voyez-vous pas ?
Me répondre, vous ne désirez vraiment pas ?
Que vous ai-je donc fait pour sentir en vous ce froid ?
Mon Dieu que votre ombre semble savoir
Que je vous fus infidèle ce jour là lorsqu'il s'est mis à pleuvoir,
Rue feuilles mortes je crois, subitement j'ai la mémoire
Qui se trompe peut-être d'histoire. Monsieur, bonsoir...
J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas là
Ce jour là lorsque je suis venue vous voir ;
Mais aujourd'hui êtes-vous là ? j'aimerais le croire !
Vous ne répondez, comme cela est bizarre, surtout ce soir,
Celui-là même de soir censé vous faire fête dans le boudoir !
Monsieur ne soyez pas stupide, acceptez votre âge,
Certes il marquera un peu plus votre visage,
Mais le mien aussi, il me rendra tellement sage
Dans ce temps qui passe et passe, et repassera par là.
Décidément, rien n'y fait, vous êtes tenace, dirais-je même imperturbable.
Que dois-je faire à vos yeux pour être vue ? Mettre ma robe de soie ?
Mes gants noirs ? Comme dans ce conte il était une fois...
Où nous nous dîmes à plus tard, en main un foulard ?
Vous crûtes que jamais je ne reviendrais ? Soyez raisonnable,
Ne pouvant que vous revenir, dire le contraire serait blasphématoire,
Comme cette nuit où vous-même eûtes préféré dame De Beauvoir
A mon humble personne. Ô je crois bien vous entrapercevoir !
Et bien dites-moi mon ami s'il suffisait de vous remettre en mémoire
Cette pulsion de vers elle pour me remémorer, je l'eus fait il y a loin déjà !
Monsieur bonsoir, ou bien peut-être au revoir ? Je vous laisse le choix du Roi !
Ce jour là lorsque je suis venue vous voir ;
N'étiez-vous vraiment pas là ? Dites-moi !
Où vous cachiez-vous ? dans un tiroir ?
Pourtant j'ai ouvert tous les tiroirs, aussi les armoires,
Mais non, mais non, vous n'y étiez pas !
Pour tout vous dire il faisait grand noir
Et pas un bruit ! qu'aurais-je pu y voir ?
Vous ne m'écoutez pas? Ne me voyez-vous pas ?
Me répondre, vous ne désirez vraiment pas ?
Que vous ai-je donc fait pour sentir en vous ce froid ?
Mon Dieu que votre ombre semble savoir
Que je vous fus infidèle ce jour là lorsqu'il s'est mis à pleuvoir,
Rue feuilles mortes je crois, subitement j'ai la mémoire
Qui se trompe peut-être d'histoire. Monsieur, bonsoir...
J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas là
Ce jour là lorsque je suis venue vous voir ;
Mais aujourd'hui êtes-vous là ? j'aimerais le croire !
Vous ne répondez, comme cela est bizarre, surtout ce soir,
Celui-là même de soir censé vous faire fête dans le boudoir !
Monsieur ne soyez pas stupide, acceptez votre âge,
Certes il marquera un peu plus votre visage,
Mais le mien aussi, il me rendra tellement sage
Dans ce temps qui passe et passe, et repassera par là.
Décidément, rien n'y fait, vous êtes tenace, dirais-je même imperturbable.
Que dois-je faire à vos yeux pour être vue ? Mettre ma robe de soie ?
Mes gants noirs ? Comme dans ce conte il était une fois...
Où nous nous dîmes à plus tard, en main un foulard ?
Vous crûtes que jamais je ne reviendrais ? Soyez raisonnable,
Ne pouvant que vous revenir, dire le contraire serait blasphématoire,
Comme cette nuit où vous-même eûtes préféré dame De Beauvoir
A mon humble personne. Ô je crois bien vous entrapercevoir !
Et bien dites-moi mon ami s'il suffisait de vous remettre en mémoire
Cette pulsion de vers elle pour me remémorer, je l'eus fait il y a loin déjà !
Monsieur bonsoir, ou bien peut-être au revoir ? Je vous laisse le choix du Roi !