Madame, la belle queue Que je me suis taillée, Bien tenue en ma paume Et joliment dressée, Je me suis récité D’Eros tous les psaumes Qui ont entretenu Cette ferme bandée Et toute mon averse En orage jetée Se fit là plus perverse, Tant à vous, je songeais… Mille fois, je vous pris En belles positions, Honorant de ce cul Et de ce petit con Les postures osées, Ainsi, vous me reçûtes Mille fois et de mille façons, Je vous jouai du luth Et maniai le bourdon Qui vit ici la chute De belles pamoisons Qui me laissaient tout pâle Et si plein de passion Que je recommençais Aussitôt à foison A me bien masturber, Bien plus que de raison… Madame, savez-vous, Combien là nous bandons Pour ce cul en beauté Et ces bas si fripons ?! Orage après orage, Je m’épuise en mes dons, Ma semence peu sage En belles oraisons Recherche ces rivages Aux rosés horizons, Ces belles soies en cage Au creux d’un slip mignon Où cette queue peu sage Pourrait là nidifier Se faisant un voilage De lèvres étirées… Madame, Madame, Je vous en prie, venez Qu’on ne s’épuise point En de vaines branlées, Dont ne profiteriez Ma foi qu’ici de loin !! Car il serait dommage En un mot de gâcher De si douces semences Sur mes doigts là semées… Mille folies, ma Chère, Ma Marquise adorée, Venez me faire prières Sur mon vit penchée Et me tendez derrière Si bien abricoté Que je me plais à faire En lui belles sonnées ! Je vous dis à bientôt Et signe de ma chair Ce bien tendre Billet Aux encres de l’enfer Joliment rédigé… Votre Marquis de Chair A la plume dardée, Comme il convient de faire Pour une Dame aimée… Jacques Hiers Texte déposé. Tous droits réservés.