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ma grand-mère

#1
si je pouvais tendre les bras
pour te retenir
m'asseoir à côté de toi
en te tenant la main
j'arrêterai de souffrir
j'ai tant vécue avec toi
dans chaque coin de la maison
je retrouve ton parfum,ton prénom
ses yeux reflètent un passé
dans des prairies colonisées
on n'avait pas besoin de clef
ton visage apparaît et luit
du bonheur simple, synonyme de l'infini
pain d'orge et quelques dattes séchées
me revoilà,plongée dans mes souvenirs
que la douleur est grande,mon coeur est desséché
assise,précise,à côté de ma grand-mère
que j'appelais :mère!
se reposant sur sa chaise en bois fin
près de la fontaine de notre jardin
je posais ma tête sur son épaule
mes livres et mes cahiers d'école
éparpillés sur la terre au petit chemin
quelques griffures de poésie scolaires
sur des feuillent bruissantes sous le vent
dans le silence d'Atlas au petit matin
touchant parfois de mes doigts ouverts
le beau potager à mon grand-père
hier,l'âne a fait la razzia de ses romantiques herbes
la menthe et le basilique en duo romantique ,
dansent comme lettres et le verbe!
aussitôt sieste finie,l'âne fût vendue au marché
les années passèrent,
mon front,à la mèche hennée vire à la couleur cendrée
sur le mur des ruines longtemps finies,
je dessine des aquarelles aux couleurs gaies,
d'un passé non effacé,pour ne jamais vous oublier:
mes grands parents étaient ma vie!
depuis ce matin de février qu'elle nous a quitté.....
j'ai compris la vérité, ô grand-mère
qu'on est presque rien,devant l'immensité
isolée,même des fêtes,je regardais derrière
chaque brin de joie humaine se cache un gros chagrin
comme un solitaire voyageur sans rêveries dans le train
depuis ce jour, je vis loin de la foule
dans mes réflexions je me défoule
réfugiée dans les écrits au personnage peu drôle
tristesse infinie à épouser mes restes
ne jetez jamais la pierre à la défaite
ni aux gens qui ont faim d'amour sans fin.
 
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