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L'enfant que je suis (Lettre ouverte)

#1
S’abandonner au moment présent, Apprécier d’être tout simplement voilà une belle idéologie.

S’isoler du tourbillon de raisonnement où Trouver les solutions n’est qu’illusion, nous enfermant dans la cage « égotique» dans laquelle la pensée, involontaire automatique et répétitive nous possède

-« Ce n’est pas nous qui pensons mais la pensée qui se produit et le mental est conditionné par le passé» (Eckart tolle).

L’émotion, elle aussi joue son rôle.et c'est pourquoi je partage avec vous mes émotions du moment qui me traversent. J’ai cette sensation d’enfermement qui me bloque les muscles et m’empêche de m’aérer, de respirer le bon de la vie. J’en oublie presque d’exister et de vivre mon expérience. J’ai ce sentiment de ne pas être capable de m’ouvrir au monde et de devoir prouver qui je suis continuellement. Voilà le mot est jeter, Prouver. Toujours prouver. Je suis fatiguée de cela. J’ai envie de pouvoir faire et me comporter comme je le sens comme je suis et non pour prouver quelque chose.

Je ressens une profonde tristesse en moi, la tristesse de ne pas oser. De me sentir toujours petite et d’avoir besoin constamment d’une main tendue. Je m’en veux énormément car moi aussi je voudrais être cette main tendu, c’est ce dont j’aspire. J’admire les personnes capables de leurs convictions et qui osent les montrer. Je voudrais aussi être cette personne. J’ai énormément d’amour en moi. Je voudrais aussi être consciente que j’en donne. Me dévaloriser est quelque chose que je fais régulièrement. Quelle est cette peur de ne pas y arriver ? Le pire c’est que je sais qu’au fond de moi, de mon être, je suis une personne courageuse et volontaire. Mais je cherche tout le temps l’accord de l’extérieur alors que je devrais m’accorder de l’amour à moi aussi. C’est vrai je donne, je donne beaucoup mais en réalité c’est à moi que je devrais donner tout cet amour. Cette reconnaissance d’être.

Je me relie et les larmes me montent aux yeux, mon cœur est plein d’amertume. J’ai envie de sourire à la vie mais j’ai peur de ne pas le mériter alors je suis dur avec moi comme pour me punir. Je me hurle, arrête ! Sachant que mon mental me joue des tours. Il m’avise sans cesse pour ne plus tomber dans le panneau. Pourquoi ? Ais je eu trop confiance dans des temps passés ? M’ais je fais leurrer comme dans cette vie ? Je reproduis les mêmes erreurs. Mais qui puis-je ?

Et voilà comment on se construit une barrière, un masque , une limite.

Mais j’en ai assez, je suis fatiguée, fatiguée de rêver à la vie que je veux mener. Je veux la vivre. Maintenant. Mais où est la clef? Je la cherche. Je vais bien finir par la trouver. Je le sais, il le faut. Fini les excuses. Je dois agir.
 

Pièces jointes

legamin

Maître Poète
#2
Faire le premier pas n'est pas facile pour tout le monde, parfois on voudrait y arriver mais quelque chose nous en empêche, probablement nous même, la peur peut être, le manque d'assurance, le manque de confiance en soi.
c'est ancré en nous sans doute depuis l'enfance mais là je m'arrête, je ne suis pas psy:)
merci pour ce partage, bonne chance pour la suite