« LE JUGEMENT »
Jusqu’ici il a vécu en préférant ignorer tout sur…..
Avec l’ignorance ; il a retrouvé sa paix intérieure.
Il ne se soucia nullement de rien,
Car avec l’ignorance ; plus alors de soucis.
Mais voilà le temps qui vient tout remettre en cause,
Qui vient tout remettre en branle.
Il était alors devant le fait accompli;
Celui d’être en face d’une vérité,
Qu’il a voulu tout le temps ignorer.
Le voilà ; dérangé, soucieux.
Avec cette vérité, il est obligé de porter un jugement sur…..
De faire son jugement.
Doit-il aller au-delà de cette vérité ?
Et alors dans ce cas ébranler l’ordre établi ?
Bouleverser les choses ?
Ou bien faire semblant d’ignorer ?
Mais le pourra-t-il ?
Et jusqu’à quand ?
Et jusqu’à quel point ?
Et jusqu’à quel limite ?
Il s’agit certes d’un jugement qui n’est pas comme les autres;
Car il s’agit de porter un jugement de valeur,
Un jugement où le juge est en même temps témoin.
Après une mure réflexion, le juge décida alors de se retirer, il voyait bien clair ; mais il était plus que troublé. Se retirer une fois pour toute, c’était sa devise. Il prôna alors ; la voie de l’exil, de l’ignorance, c’était une solution qui l’arrangeait fort bel et bien, une solution de compromis entre sa parfaite connaissance de l’affaire et la nécessité de faire semblant d’ignorer tout sur cette affaire.
Le verdict n’eut pas lieu ; c’était une affaire en suspens, une affaire à suivre mais ; qui se trouva être sans suite.
Le juge tira la leçon qu’il était préférable de faire semblant d’ignorer tout, tout en sachant tout.
Ignorance et connaissance vont alors dans ce cas de pair.
Connaître ou ignorer ? Ce n’est là que deux parties d’un même jeu à savoir ; la face et l’envers de la face ; la transparence des deux et qui fait que le jugement de valeur n’a plus de valeur.
Le jugement n’en fait plus qu’un :
« L’ignorance et la connaissance !! ».
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