Une douce colombe volait de branches en toits
Et déroulait sa vie attentive à l’espace
Elle gardait l’âme ouverte et son œil pantois
Cherchait à s’étonner de ce monde de grâce
Elle fit la découverte par un beau jour d’hiver
Pour autant qu’il puisse être, beau en cette saison
D’un drôle de volatile aux reflets gris et verts
Qui pataugeait bien fort sans vraiment de raison
Elle s’approcha sans bruit pour regarder l’oiseau
Qui nageait sur la mare bien trop loin de ses rives
Là ou il s’ébattait il y avait beaucoup d’eau
Et pour une colombe quelques gouttes suffisent.
La bête fit « coin-coin » avec beaucoup de bruit
Dépassant sa surprise de l’appel par trop drôle
Elle répondit d’un « rou » qui n’avait rien d’un cri
Essayant par sa grâce de maintenir son rôle
Le canard curieux vient voir un peu d’ici
La beauté de l’oiseau couvert d’un blanc plumage
Il parla doucement et par quelques magies
Ils se mirent à comprendre les termes de leurs langages
Il l’invita bien vite à venir sur son onde
Pour qu’ils puissent partager mille et une impressions
Elle répondit bien vite d’une voix qui ne gronde
Viens plutôt sur le pré pour cette invitation
- Sur le pré j’ai l’air bête ma démarche est caution
Et je souffrirais trop de te voir te moquer…
- Je n’ai jamais testé ma ligne de flottaison
Et je vais me noyer à ne pas y manquer
Alors envolons nous, quelque part dans les airs
A des lieux du commun dans des cieux bleus ouatés
Loin de ta mare fétide et ma triste volière
Pour voir si nos becs peuvent bien s’emboîter…
Et déroulait sa vie attentive à l’espace
Elle gardait l’âme ouverte et son œil pantois
Cherchait à s’étonner de ce monde de grâce
Elle fit la découverte par un beau jour d’hiver
Pour autant qu’il puisse être, beau en cette saison
D’un drôle de volatile aux reflets gris et verts
Qui pataugeait bien fort sans vraiment de raison
Elle s’approcha sans bruit pour regarder l’oiseau
Qui nageait sur la mare bien trop loin de ses rives
Là ou il s’ébattait il y avait beaucoup d’eau
Et pour une colombe quelques gouttes suffisent.
La bête fit « coin-coin » avec beaucoup de bruit
Dépassant sa surprise de l’appel par trop drôle
Elle répondit d’un « rou » qui n’avait rien d’un cri
Essayant par sa grâce de maintenir son rôle
Le canard curieux vient voir un peu d’ici
La beauté de l’oiseau couvert d’un blanc plumage
Il parla doucement et par quelques magies
Ils se mirent à comprendre les termes de leurs langages
Il l’invita bien vite à venir sur son onde
Pour qu’ils puissent partager mille et une impressions
Elle répondit bien vite d’une voix qui ne gronde
Viens plutôt sur le pré pour cette invitation
- Sur le pré j’ai l’air bête ma démarche est caution
Et je souffrirais trop de te voir te moquer…
- Je n’ai jamais testé ma ligne de flottaison
Et je vais me noyer à ne pas y manquer
Alors envolons nous, quelque part dans les airs
A des lieux du commun dans des cieux bleus ouatés
Loin de ta mare fétide et ma triste volière
Pour voir si nos becs peuvent bien s’emboîter…
