Encore des insomnies,
Mon corps est électrique,
Le sommeil me fuit,
Je pars vers l'hérétique.
Sont-ce mes démons du passé ?
Ou mes peurs du lendemain ?
Même ton corps chaud et abandonné
Ne m'apaise et dans ce lit me retient.
Mon corps est électrique,
Le sommeil me fuit,
Je pars vers l'hérétique.
Sont-ce mes démons du passé ?
Ou mes peurs du lendemain ?
Même ton corps chaud et abandonné
Ne m'apaise et dans ce lit me retient.
Je me perds en conjectures,
Cherchant le nom que porte mon état,
C'est comme si mon corps et ma têtes devenus armure
Se refusaient à se soumettre à tes bras.
Je vais rester ainsi pendant des heures
A attendre le lever du soleil,
Et seulement alors, mon esprit vengeur
Me sortira de cette geole privée de sommeil.
Quand mes nuits m'abandonnent,
Je préfère quitter ta douceur,
Je m'engouffre dans un univers où je m'adonne
A la terreur qui me détruit de l'intérieur.
Parfois je prends la plume pour m'apaiser
Et nourrir mon cerveau en effervescence,
Gribouillant n'importe quoi sur le papier,
Juste pour donner l'envie de dormir à mes sens.
Je ne parviens pas pas anesthésier ce corps
Qui affiche une telle énergie, une telle envie
Quand tout est calme, que tout dort,
Je me sens impuissante et de toi suis punie.
Mon écriture est pointue, presque illisible, saccadée,
J'ai même du mal à relire mes griffonnements,
Comme si une autre main tenait le crayon et le papier
Sans que je parvienne à en contrôler les élans délirants.
S'agit-il d'une forme de folie ?
Un gouffre où glissent sans le savoir
Ceux qui se croient sains d'esprit,
Rattrapés par un autre moi qui voudrait sortir ?
Cherchant le nom que porte mon état,
C'est comme si mon corps et ma têtes devenus armure
Se refusaient à se soumettre à tes bras.
Je vais rester ainsi pendant des heures
A attendre le lever du soleil,
Et seulement alors, mon esprit vengeur
Me sortira de cette geole privée de sommeil.
Quand mes nuits m'abandonnent,
Je préfère quitter ta douceur,
Je m'engouffre dans un univers où je m'adonne
A la terreur qui me détruit de l'intérieur.
Parfois je prends la plume pour m'apaiser
Et nourrir mon cerveau en effervescence,
Gribouillant n'importe quoi sur le papier,
Juste pour donner l'envie de dormir à mes sens.
Je ne parviens pas pas anesthésier ce corps
Qui affiche une telle énergie, une telle envie
Quand tout est calme, que tout dort,
Je me sens impuissante et de toi suis punie.
Mon écriture est pointue, presque illisible, saccadée,
J'ai même du mal à relire mes griffonnements,
Comme si une autre main tenait le crayon et le papier
Sans que je parvienne à en contrôler les élans délirants.
S'agit-il d'une forme de folie ?
Un gouffre où glissent sans le savoir
Ceux qui se croient sains d'esprit,
Rattrapés par un autre moi qui voudrait sortir ?
