A vous femme adorée
Vous me dites assurée
Femme je suis née
Hors de ma volonté
Et je voudrai
Au jour retrouver
En toute tranquillité
Ce but de ma réalité
Vivre sans anxiété
Au son de la liberté
Choisir le chemin commode
Celui de mon désir qui ne se corrode
Par ma belle pensée que j’inféode
Et que d’aucune autre méthode
A mon usage ne puisse déranger
Une vie partagée
Qui se soumet au bonheur instantané
Quand seul mon esprit peut apprécier.
La paix émancipée
Dans toute sa beauté
Au profit de tout humain né
Celle qui offrira à chacun digne patenté
Croire que la dites faiblesse
Ce physique dans sa forteresse
Doit entraîner la rudesse
De l’autre dans son malaise
Dans ce vouloir de dominer par bassesses
Votre esprit dans sa témérité
Doit contredire cette vulnérabilité
Votre pensée est une altesse aisée
Que l’on doit respecter avec docilité
La nature est justesse
Elle a donné aux deux sexes
Les mêmes sens en délicatesse
Ce n’est pas une prouesse
Mais une justice de richesse
☼ŦC
