Le 24 avril 11
Je creuse avec un porte-mine
Les écarts de la Terre au soleil
Éclatant. J’irais sur les nuages grises mines
Le rencontrer, le toucher, m’y brûler.
Les vertes prairies ne me suffisent plus,
Le vent sème mes mots
A travers champs. Tout s’agite,
Le vent et son humeur meuble souffle entre mes doigts sots.
Pourtant…
Au sommet d’un sapin d’hautes branches,
Accroché, au vent entre saintes grêles et rivières mortes,
A l’Envolée, je hurle d’une voix blanche :
« Elle m’a sauvé, la feuille blanche ! »
Je creuse avec un porte-mine
Les écarts de la Terre au soleil
Éclatant. J’irais sur les nuages grises mines
Le rencontrer, le toucher, m’y brûler.
Les vertes prairies ne me suffisent plus,
Le vent sème mes mots
A travers champs. Tout s’agite,
Le vent et son humeur meuble souffle entre mes doigts sots.
Pourtant…
Au sommet d’un sapin d’hautes branches,
Accroché, au vent entre saintes grêles et rivières mortes,
A l’Envolée, je hurle d’une voix blanche :
« Elle m’a sauvé, la feuille blanche ! »