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Degrés de mélancolie dans un verre de solitude

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
En entrant dans ce troquet, troquer ces idées, contre un pichet.
Suivre les traces effacées, et en pensée, les abandonner.
Quand dans les yeux on ne voit plus, que le vide ou le tourment.
On n'est pas seul sur la terre, pas seul à être assis perdu, devant son verre.

En sentant la douce amertume, sentiment, descend lentement.
le bruit sobre du cristal et du bois, dans la tête intangible, indéfiniment.
Quand dans les yeux on ne voit plus, que la solitude, le goût de sang.
Alors les coutumes portées en soi, la fin d'une inconnue, quand sonne le noir en écho du vert.

Tu n'est plus seul dans l'instant, même ce qui est amère, est inconsistant.
partant pour le long voyage, direction, ivresse-cité, tout est en double, en triple, se déformant.
On en oublie son âge, ses liaisons, ses idées, on en est trouble, cher triste et déprimant.
On en oublie les usages, leurs raisons, de sécurité, on nous en double, nous en quitte,liberté de l'air.

Rester encore pour oublier, que plus on va rester, plus la porte va se fermer.
Ne plus pouvoir s'exprimer, la censure, n'a rien de plus que quelques degrés.
Et quand on croit trouver la paix, une réponse, tout va nous échapper lentement
Et même si on le sait, c'est toujours douloureux, brutal de se réveiller les idées claires.