__________________
Réveille-toi, réveille-toi, O maudite
Et pleure ton amant qu’épouse la mort
Et pleure son corps que les obscures mites
Ronge éternellement sous cette terre qui dort
Que ton malheur soit roi et mette la mort en fuite
Que l’espoir soit ton passé et l’oublie ton sort
__________________
Fumantes nuits dans tes yeux assombris
Qu’un océan de sang ravive insidieusement
Sous les berges féconde le dur fléau grandis
Annoncent de ses hurlements les derniers chants
De ton monde déchiré au désespoir suintant.
__________________
Rouge sera notre mort et déjà elle ruisselle
Dans nos veines assoiffées comme de nos peurs le fiel
Pleurant nos vies sous se rougeoyant sang
Nos baignerons, contrits, dans vices impuissants...
__________________
Bestioles, pestes, fléaux incompris
Relâchés par nos amours maudits
Que nous battent a mort et nous tue
Les fléaux des cieux tout droits venus
__________________
Les ruisseaux rougeoyant de tes chairs éparses
Battent leurs haines aux sons des tambours longs
Accompagnant les morts et leurs sordides traces
Vers le tombeau grouillant de leurs révolutions
__________________
Venez, venez tout droit de la misère !
Achevé vos démons et purifié vos chairs
La mort pour vous sera passage amère
Tandis qu’à nos sœurs, nos cousins et nos pères
Nous traceront au loin une escale passagère
En espérant que dieu les sauvent des enfers...
__________________
Monsieur, monsieur ! Réveille toi.... tu es en enfer !
Réveille-toi, réveille-toi, O maudite
Et pleure ton amant qu’épouse la mort
Et pleure son corps que les obscures mites
Ronge éternellement sous cette terre qui dort
Que ton malheur soit roi et mette la mort en fuite
Que l’espoir soit ton passé et l’oublie ton sort
__________________
Fumantes nuits dans tes yeux assombris
Qu’un océan de sang ravive insidieusement
Sous les berges féconde le dur fléau grandis
Annoncent de ses hurlements les derniers chants
De ton monde déchiré au désespoir suintant.
__________________
Rouge sera notre mort et déjà elle ruisselle
Dans nos veines assoiffées comme de nos peurs le fiel
Pleurant nos vies sous se rougeoyant sang
Nos baignerons, contrits, dans vices impuissants...
__________________
Bestioles, pestes, fléaux incompris
Relâchés par nos amours maudits
Que nous battent a mort et nous tue
Les fléaux des cieux tout droits venus
__________________
Les ruisseaux rougeoyant de tes chairs éparses
Battent leurs haines aux sons des tambours longs
Accompagnant les morts et leurs sordides traces
Vers le tombeau grouillant de leurs révolutions
__________________
Venez, venez tout droit de la misère !
Achevé vos démons et purifié vos chairs
La mort pour vous sera passage amère
Tandis qu’à nos sœurs, nos cousins et nos pères
Nous traceront au loin une escale passagère
En espérant que dieu les sauvent des enfers...
__________________
Monsieur, monsieur ! Réveille toi.... tu es en enfer !