Ce poid plume d'hivers
C'était un petit matin de décembre où la neige tombait , je regardais le ciel je le voyais blanc parfumé d'une odeur froide qui me glaçais les narines . La où tous le monde dormais , tous le monde sauf moi. Dehors il était censé faire nuit mais le draps blanc de la neige faisait qu'il faisait blanc. Là devant mes pieds il y avait aussi un draps qui auparavent était blanc... Ce petit matin de décembre ce petit draps était maculé de sang rouge, du sang frais, du sang qui auparavent servait a nourrir un petit bébé. Car ce petit matin de décembre un petit garçon est né.
Il n'aura pas de noms, pas de ville de naissance, et pas de noms de famille, enfaite il n'aura rien de moi ne serai-ce que mes gène, mes yeux, ma couleur de peau celle qui au soleil bronzera vite. Il n'aura rien d'autre de moi je ne peux pas, je n'ai pas assez de tresors au fond de moi pour lui donner autre chose de ce qu'il a déja, c'est ce que je croyais.
Dans la vie j'étais un simple routier, qui enchainais les gardes de une semaine, je venais de perdre ma femme celle qui me dragait sous la couette, celle qui me chouchoutait a me faire de bonne gamelles pour la route qui me parraissait si longue.
Je voyais defiler des personnes de toutes sortes, de toutes origines avec des caractères assez différents des uns-des autres.
Pourtant ce petit gosse je l'aimais déjà mais comment faire avec un nouveau né, sans mère, une route a faire et des livraisons a tenir dans un délais assez court. Je ne pouvais pas d'une main filler son biberon , changer ses couches et conduire. Cela m'étais impossible
Le medecin était venu pour chercher le corps de ma chers et tendre femme, il m'avait sourrit en me disant " heureusement que vous n'etes pas seul"
Comment ça je n'étais pas seul ? Je passais des mois loin de ma femme, j'ai perdu ce temps precieux a filler a toutes allure avec mon quarante-cinq tonnes sur le cul, a me faire enguirlander par les clients sous pretexte que je m'étais arreté cinq breves minutes sur le bord de la route a téléphoner a ma femme.
Moi, pas seul ? Mais comment pouvait-il dire ça ?
J'ai changé son draps, c'est vrai il n'aura pas de noms, pas de noms de famille , pas de ville de naissance mais seulement mes gène, mes yeux, ma couleur de peau celle qui au soleil bronzera vite et un petit "X " L'enfant X . Mais ce petit enfant X aura au moins un drap propre, alors comme c'était le seul cadeau qu'il aurait de moi en direct de sa naissance ,je prenais soin de donner notre drap de mariage, celui sur lequel était gravé cette date importante a mes yeux " 32/12/1995" date de mariage.
C'était ainsi que je tendais mon petit enfant X au docteur qui avait des yeux grand ouvert d'étonnement ... Il prit l'enfant X et parti sans se retourner.
Vingts ans sont passé aujourd'hui , ce qui me rendais triste c'est que ce même jours mon enfant X est né et ce même jours ma femme Anna est morte... En vingt ans j'ai fais mon deuille celui de ma femme et j'ai tenté d'oublier l'enfant X. Celui qui avait mes gène, mes yeux, ma couleur de peau celle qui au soleil bronzerait vite.
Je ne peux plus conduire, mon oreille était devenu sourdes ce qui est un vraie handicape dans la vie des routiers. INVALIDITE disaient tous ces charlatents de médecin tous aussi pourrit les uns que les autres ... Alors ce soir de décembre où la neige avait encore recouvert d'un drap blanc , je me suis mis dans mon fauteuils de papy sourds abandonné de tous depuis pres de 20 ans je me demandais a presque cinquante ans ce que je pouvais faire pour me reclasser ?
Après une belle nuit de sommeil, je me suis rendu compte que j'avais fais un super rêve ! J'étais pompier !!! Je suis plutot en de bonne condition physique, je respire bien malgrè une oreille un peu foutu !
Je sautais en dehors du lit, sur internet et je me suis mis a chercher sur le site les dates de concours de pompier.
Trois ans apres j'avais cinquante deux ans et j'étais devenu caporale chefs de la section des incendies. Cela me plaisais énormement, j'étais entouré de jeune recru car a mon âge maintenant je m'occupais des recrus a les former, leur faire voir et apprendre les dangers du feu.
Ce petit matin de mars il faisait encore froid et une nouvelle bande de recrus allait faire leur premiere apparission.
J'avais presque refait ma vie, deuille de ma femme, deuillé de ma vie de routier comment j'ai pu perdre tous ce temps ? ... Pas grave je suis heureux même si enfant X me manque un peu . Il n'y a pas un matin ou je ne pensais pas a lui, pas un soir ou je regrette de ne pas avoir pris une petite photo de lui ...
Il n'a rien de moi , rien ...
8.00H au garde a vous trente cinq jeune devant moi des beaux des jeunes des gamins de vingt trois ans ! bref de belle bêtes ! Tous musclés a croire que c'est leur muscles qui vont les aider fasse au feu !! Il y avait de quoi rire .
Sauf un , un petit bambin un peu perdu qui ce trouvait là fasse au bêtes de sommes !
"Que fais-tu là ? "je lui disais sur un ton doux .
"je ne sais même pas, je n'avais pas de boulot alors j'ai fais les sites internet et je suis tomber sur les concours de pompiers."
" très bien, tu iras loin mon garçon !"
"euhh.. euhh ... désolé je ne voulais pas vous vexé mon caporal en chef"
" mais voyons tu ne me vexe pas du tout il y a trois ans j'ai fais les même chose que toi ! J'étais routier et je suis devenu pompier ! "
J'ai décidé de repartir, le laissant un peu mijoté ce que je venais de lui dire.
Le lendemain je le trouvais dans la salle pour de change entrain de pleurer, j'aime pas ça , je me suis attaché a ce gamin il semble si fragil fasse aux autres bêtes !
"_ Mais tu pleures ? "
"_Non, non je suis juste un peu fatigué " Me disait-il en baissant les yeux .
" _Tu sais mon garçon pour être un bon pompier il ne faut pas mentir , imagine que tu es dans le feu, et que ton compagnon te mente et mette ta vie en danger ... Tu vois un pompier ne dois pas mentir .
Alors pourquoi tu pleures ?
_Je pleure parce que les autres me semble bien plus fort que moi je me sens comme un poid plume fasse a eux...
_ Tu sais moi je suis sourd d'une oreille j'ai jamais fais de sport de combats, de défensse, j'étais un simple routier veuf seul sur la route de france. A mon concour il y avait des gabarrits très musclés, grand avec toutes leurs capacité moteur telques leurs deux oreilles et c'est moi qui est arrivé premier , premier sur quatres vingt ! "
Je suis repartir le laissant encore mijoté , une seconde fois mais ce gamins me semblait appeuré , perdu .
Dix jours plus tard alors que je faisais ma promenade de couloirs et de vestiaires pour voir si une de ses bêtes n'avaient pas perdu quelques chose les têtes en l'aire ! J'avais vu au loin un petit bout de draps blanc , je m'approchais encore et encore et je le pris quand dans ma main j'ai vu "32/12/1995 " aucun doute une de ses bêtes était mon fils, le graveur avait fait la faute d'orthographe au lieu de 31 il avait écrit 32 ce qui moi et ma femme nous avaient fait rire !
le lendemain garde a vous a 8.00H
Je pris la parole
" Il y a vingt trois ans, j'étais un routier, je fillais sur les route de france sans voir le temps passer, un soir le seul week end du mois ou j'étais rentré ma femme a mis au monde un petit garçon mais elle n'a point survecus a cette accouchement. Dehors il faisait froid la neige tombait et le glaçait les narines. Devant moi ce trouvais un petit enfant X encore remplis de sang frais, du sang rouge . Avant même que le docteur prenne le coprs de ma femme pour toujours j'ai pris notre draps de mariage le seul et unique qui puisse exister car le graveur a notre époque avait fait une grosse faute, au lieu d'inscrire 31/12/1995 il avait écrit "32/12/1995" ce qui faisait de ce draps l'unique au monde !
Alors j'ai continuer ma vie de solitaire a filler de droite a gauche sur les routes de france, en faisant mon deuille et en oubliant mon fils . Un soir on ma dignostiqué une sourdité a l'oreille gauche ce qui m'empecha de continuer mon travail pour qui j'avais tous donner même mon propre fils . J'ai donné mon fils et perdu le temps precieux de ma femme , celui qu'on ne rattrape pas.
Mais hier j'ai trouvé mon draps , celui de notre mariage a moi et a ma femme Anna dans les vestiaires par terre. Alors je vous demande de vous reculler de trois pas si il ne vous appartient pas. "
Tous le monde , toutes ces bêtes se recullaient de trois pas sauf le petit gamins tout maigre celui qui pleurait dans les salles de changes, mais a mon grand chagrins il parti en courant de la caserne je lui aurais bien courut apres mais ma conditions physique n'était plus la même...
J'ai déposé mon draps blanc sur la grille des pompiers celle qui ferme la barrière, en faisant un noeud que le vent et le froid ne pourrait pas enlevé. Il est venu le recupérer enfin je suppose que c'est lui. Mais il n'est jamais revenu, quoi qu'il arrive je l'attenderais toujours.
A toi, Thomas mon poid plume d'hivers.