ANOREXIE (texte morbide)
Jour après jour
Elle mangeait de moins en moins
Elle avait le ventre vide
Et le regard éteint
Voulait-elle priver les vers
De faire un grand festin
Si elle mourait demain ?
Ou bien priver mes mains
Des rondeurs de son corps sain
Quand je l’étreins
Qu’il fut triste ce beau matin
Quand dans sa maison vide
Je n’ai vu que son chien …
Et quelques os humains
Qui ressemblaient aux siens
Jour après jour
Elle mangeait de moins en moins
Elle avait le ventre vide
Et le regard éteint
Voulait-elle priver les vers
De faire un grand festin
Si elle mourait demain ?
Ou bien priver mes mains
Des rondeurs de son corps sain
Quand je l’étreins
Qu’il fut triste ce beau matin
Quand dans sa maison vide
Je n’ai vu que son chien …
Et quelques os humains
Qui ressemblaient aux siens