Ô sommeil l instant fragile, instant utile,
Instant sublime instant ultime
Instant pendant lequel rien n’existe plus qu’on imagine
Où la conscience retrouve sa nature intime
Ni la peur ni la douleur
Ni la rancœur ni le labeur
Ô sommeil qui succède à l’éveil,
Mais qui pourtant n’est pas pareil
Sommeil merveille des merveilles,
Le plus beau cadeau venu du ciel
Rien ne résiste à tes pieds tout s’évanouie
C’est toi le règne de l'insouciance , du parfait oubli
Instant magique qui calme la fatigue et les moments tragiques
Tu n’épargne personne, grands et petits rois et esclaves
Tu ramène l’humanité entière aux mêmes pieds d’égalité
Tu t’impose à tous par ta fatalité
Sommeil moment fatal de chaque vie,
Moment banal mais précieux de chaque nuit
Tu nous rappelle l’éphémère,
Quand on quittera la terre
Tu es cousin de la mort,
Mais plus profond et plus fort
Tu triomphe de la nuit
Et aussi souvent de midi
Si tu n’avais existé,
Il aurait fallu te créer
Car tu attendri les cœurs attristés
Refroidi les corps surchauffés,
Éclairci les consciences abîmées
Redonne aux malades la santé
Donne la paix au bébé
Et emporte sa maman exténuée
Les voyageurs fatigués,
Les travailleurs épuisés,
Les intellectuels surmenés,
Viennent tous chez toi se réfugier
Que ferions-nous sans toi sommeil ?
Que magnifique est tu sommeil !
Combien remercierons-nous l’éternel ?
Pour ce temps si court et pourtant incommensurable,
Une grande vanité mais si vénérable
Qui vient m’arracher à ma plume
Qui sous ta flamme se consume
Instant sublime instant ultime
Instant pendant lequel rien n’existe plus qu’on imagine
Où la conscience retrouve sa nature intime
Ni la peur ni la douleur
Ni la rancœur ni le labeur
Ô sommeil qui succède à l’éveil,
Mais qui pourtant n’est pas pareil
Sommeil merveille des merveilles,
Le plus beau cadeau venu du ciel
Rien ne résiste à tes pieds tout s’évanouie
C’est toi le règne de l'insouciance , du parfait oubli
Instant magique qui calme la fatigue et les moments tragiques
Tu n’épargne personne, grands et petits rois et esclaves
Tu ramène l’humanité entière aux mêmes pieds d’égalité
Tu t’impose à tous par ta fatalité
Sommeil moment fatal de chaque vie,
Moment banal mais précieux de chaque nuit
Tu nous rappelle l’éphémère,
Quand on quittera la terre
Tu es cousin de la mort,
Mais plus profond et plus fort
Tu triomphe de la nuit
Et aussi souvent de midi
Si tu n’avais existé,
Il aurait fallu te créer
Car tu attendri les cœurs attristés
Refroidi les corps surchauffés,
Éclairci les consciences abîmées
Redonne aux malades la santé
Donne la paix au bébé
Et emporte sa maman exténuée
Les voyageurs fatigués,
Les travailleurs épuisés,
Les intellectuels surmenés,
Viennent tous chez toi se réfugier
Que ferions-nous sans toi sommeil ?
Que magnifique est tu sommeil !
Combien remercierons-nous l’éternel ?
Pour ce temps si court et pourtant incommensurable,
Une grande vanité mais si vénérable
Qui vient m’arracher à ma plume
Qui sous ta flamme se consume
