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25 oct. 11
Je pleure sur la feuille
Des larmes, des écueils
Vécues dans le monde qui s’écaille,
C’est la moiteur d’acier qui tiraille
Mon cœur ne voulant boire
La bonne parole du Vizir,
De ce bonhomme qui déroulent tous mes désirs.
Je pleure l’eau salvatrice dans un monde dégarnis...
Le 30 Oct. 11
Si j’écris lassant peut –être
Des lecteurs agacés, la sollitude est là.
Le stylo bien que canne sur laquelle m’appuyer
N’y fait rien, et sans effet ne la comble pas.
Si j’écris ces vers sans talent,
Aux versants des collines ou dans les rues
Ce n’est pas pour être...
Un pseudo rasta chante le reggae
Dans les tubes du métro, à l’ère du capitalisme.
Sa calme psalmodie n’est pas ma préférée. Déjà
Le pas des gens, Paris,
Le son s’allonge a devenir du passé :
Un écho rien du plus qu’un tranquille chuchotis.
Dans le métro les sirènes crient...
le 20 ocotbre 11
Il y une colère
Que je n’avais jamais eu.
Il a cette aigreur dans l’air,
L’immonde lueur que je n’avais jamais vue.
Lueur du gain, lueur d’Innocents
Jetés en pâture, jetés
Comme s’ils étaient faibles
Et eux tout puissants…
Eux, tout pimpants, « ça...
Qu’est ce qu’on nous apprend ?
Diverses choses s’entrechoquant,
Qu’il y a de l’air dans le ciel,
Que rien ne se perd,
Et tout se vend.
Qu’est – ce que le vent ?
C’est un souffle, bientôt du sang. Il faudra
De l’argent pour respirer net, pour inspirer correctement,
Faire...
Un joli texte! Un blocage, amour perdu, mais l'envie d'avancer. Tout est très bien et joliment retranscrit dans ce poème. Je lui trouve une atmosphère sombre et pourtant apaisante grâce à la bougie, comme dans un tableau de De la tour avec ces clairs-obscures! Il y a de l'espoir de ce poème!
Day
24/07/11
J’étais seul. Boulevard Pasteur
Des rangées d’arbres à mes cotés :
Ca s’amusait à voler. Des fleurs
Et des feuilles flottaient tout autour
De la nature écaillée. Personne
Ne pouvait la sauver, la nature bitumée.
Et j’étais seul, le milieu de cet univers
Glacé, dans une...
Il est minuit à l’horloge de ma vie
Heure parfaite si Clic-cloc la Trotteuse
Ne s’immobilise pas d’autres bruits
Et toujours devant, de solitaires et sonores croquis.
Seuls, immense solitude face au néant d’un songe
Qui s’est dissipé cette nuit: du vert-gris.
Du...
Le 21 Août 2011
Je n’en veux plus
Dire de rien que tu nous encore trahi
Trahir haïr trahir
Mot qui revient
Tu veux bien traduire
Ce n’a rien de beau ni d’enlevé
Rien ne m’est enlevé de la réalité
Rien de ce que j’espérais n’est pas brisé
Tu nous as encore trahi et laissé tu as foncé tête...
C'est pour moi un poème très émouvant. A la fois brutal et charnel, aux teintes tantôt imaginaire tantôt réalistes. Le sort de cette sirène révolte et attriste, et réveille - je pense - quelque chose chez le lecteur.
J'aime.
Day
J'aime bien! Quête d'identité, quête de réalité...
Cela me fait penser à une chanson du groupe téléphone! Je pense que les groupes de rock français contemporains n'y perdraient pas s'ils te prenaient comme parolier. Bien au contraire!
Le 24 avril 11
Je creuse avec un porte-mine
Les écarts de la Terre au soleil
Éclatant. J’irais sur les nuages grises mines
Le rencontrer, le toucher, m’y brûler.
Les vertes prairies ne me suffisent plus,
Le vent sème mes mots
A travers champs. Tout s’agite,
Le vent et son humeur meuble souffle...
Le 29 mai 2011
J’aimerais trouver une épaule chaude pour pleurer
Comme quand j’étais petit, quand j’étais tombé :
« Plus de peur que de mal » mais les larmes coulaient,
J’aimerais trouver une épaule chaude pour pleurer,
Un corps chaud dans lequel je me blottis,
Les larmes déraisonnent, et...
Dim 05 juin 11
De moi, tu peux attendre des rires,
J’ouvrirais la porte qui te fera sourire,
La bonne, rose pâle, au fond du couloir noir.
Tu peux t’attendre Anne
Rien dire à Joséphine, ha ! Clothilde
N’entrez n’entrez pas !
Ce monde là est à moi !
Moins j’écris plus je vois
Claire ! Non non...
15 juin 11
Le mot touche à sa fin
Comme on touche un bateau
Qui s’en irait au loin ; et
Sans pouvoir de retenir
L’effleurer de la main,
Le mot touche à sa fin.
La phrase que je retiens
Dans ma gorge nouée
Est celle – là même qui n’a plus de sens,
Dans ma gorge coincée.
Le language ne revient...
23 juin 2011
Demain craque,
L’arbre au hamac est braque.
Fourmillement d’hydre minuscule.
Sous mes pieds d’Hercule des fourmis
Et des feuilles, faibles et rudes, craquellent.
C’est l’autonome en été.
T’étais trop téméraire,
Trop fière pour me dire quelqu’unes des larmes
Que tu m’as versé ...
26 juin 2011
Je vois une enfant gâtée sans limites
Je vois une enfant perdue sans parents
Et si cela c’était la même
Et si sonna la fin d’un règne ?
J’entends des sourires qui s’accrochent mal
J’entends des feuilles bleues qui dérivent dans le canal
Et si cela c’était la même
Et si sonna la...
30 Juin 11
Je vous dis Au revoir d’aujourd’hui, non d’hier
Glissant et peu sur, non d’été mais d’hiver.
Celui – ci rayonne, vous éblouira de son bel éclat
Couleur d’aplomb et non de doute ;
Pas comme hier, fond sonore de mortifères vivats.
Évidemment, je n’irais plus là où vous irez
Quand bien...