Des petits complexés
*
Trop pédants et je hais leur pédantisme
Mais je ne hais les tout petits complexés
Je suis trop gêné par leur bas mécanisme
D’eux très fiers mais des autres très vexés
Et comme il m’est si beau, le bon civisme !
*
De tout, ils sont leurs uniques références
Et sont les meilleurs dans tous les savoirs
Toujours jasant haut et souvent en transe
Eux seuls sont capables de tout bien voir
Se taire, devant eux, n’est qu’une chance
*
A toutes les questions, ils ont une réponse
Dieux de ce large savoir sans aucune limite
Comme eux, personne ne dit et ne pense
La question n’est posée, ils répondent vite
Jamais ils ne pensent, jamais ils ne pansent
*
Seuls, sans auditeur, alors ils se voient double
Ils jouent, pour eux-mêmes, le grand menteur
Le moi dit : « un dinar », le je dit : « un rouble »
Auditeurs de leurs chants et les seuls chanteurs
Même en eux, ils sont des fauteurs de troubles.
*
Voltaire a écrit : « Les Confessions » et ils le jurent
Il est le seul ami du petit poète nommé Rousseau
Tu les corriges, ils sont en colère et vite ils abjurent
Leurs détracteurs sont des nullards et sont des sots
Et leur pédantisme est une maladie qui n’a de cure !
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Trop pédants et je hais leur pédantisme
Mais je ne hais les tout petits complexés
Je suis trop gêné par leur bas mécanisme
D’eux très fiers mais des autres très vexés
Et comme il m’est si beau, le bon civisme !
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De tout, ils sont leurs uniques références
Et sont les meilleurs dans tous les savoirs
Toujours jasant haut et souvent en transe
Eux seuls sont capables de tout bien voir
Se taire, devant eux, n’est qu’une chance
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A toutes les questions, ils ont une réponse
Dieux de ce large savoir sans aucune limite
Comme eux, personne ne dit et ne pense
La question n’est posée, ils répondent vite
Jamais ils ne pensent, jamais ils ne pansent
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Seuls, sans auditeur, alors ils se voient double
Ils jouent, pour eux-mêmes, le grand menteur
Le moi dit : « un dinar », le je dit : « un rouble »
Auditeurs de leurs chants et les seuls chanteurs
Même en eux, ils sont des fauteurs de troubles.
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Voltaire a écrit : « Les Confessions » et ils le jurent
Il est le seul ami du petit poète nommé Rousseau
Tu les corriges, ils sont en colère et vite ils abjurent
Leurs détracteurs sont des nullards et sont des sots
Et leur pédantisme est une maladie qui n’a de cure !