D’une âme et de certaines âmes
Moi, jamais je ne mens et jamais je ne flatte :
Certaines âmes pures sont des presque anges
On ne les croise pas même un jour, on les rate
Quoi qu’imparfaits, avec elles, on nous range
Elles ne crient jamais ni haro, ni échec, ni math
Et tout désaccord, avec elles, très vite s’arrange
Elles nous sont la brise marine lors des canicules
Leur souffle pur rafraichit et l’esprit et le corps
Elles divisent les fortes flammes en des particules
Le mal va s’affaiblissant et le bien monte encore
Pourtant elles ne sont des Samson ou des Hercule
Le tort les voit-elles et il se dit haut : « j’ai eu tort ! »
L’hiver jette ses filets de froid mais il les excepte
Il sait bien qu’elles sont des gisements de chaleur
Chez elles, tout est confort et le soleil s’y arrête
Se vident tous les esprits et ne se vident leur cœur
L’amitié, l’amour, le bonheur sont là-bas en fête
Par honte redeviennent une béatitude les douleurs
Elles partent, toutes les grandes valeurs sont tristes
Même les maux pleurent de perdre leur antidote
Les herbes fraiches sont absentes de toutes les pistes
D’autres âmes trop affligées errent partout et radotent
Craignant de noirs esprits trop envieux, trop injustes
Pour qui sont impardonnables les très anciennes fautes
Moi, jamais je ne mens et jamais je ne flatte :
Certaines âmes pures sont des presque anges
On ne les croise pas même un jour, on les rate
Quoi qu’imparfaits, avec elles, on nous range
Elles ne crient jamais ni haro, ni échec, ni math
Et tout désaccord, avec elles, très vite s’arrange
Elles nous sont la brise marine lors des canicules
Leur souffle pur rafraichit et l’esprit et le corps
Elles divisent les fortes flammes en des particules
Le mal va s’affaiblissant et le bien monte encore
Pourtant elles ne sont des Samson ou des Hercule
Le tort les voit-elles et il se dit haut : « j’ai eu tort ! »
L’hiver jette ses filets de froid mais il les excepte
Il sait bien qu’elles sont des gisements de chaleur
Chez elles, tout est confort et le soleil s’y arrête
Se vident tous les esprits et ne se vident leur cœur
L’amitié, l’amour, le bonheur sont là-bas en fête
Par honte redeviennent une béatitude les douleurs
Elles partent, toutes les grandes valeurs sont tristes
Même les maux pleurent de perdre leur antidote
Les herbes fraiches sont absentes de toutes les pistes
D’autres âmes trop affligées errent partout et radotent
Craignant de noirs esprits trop envieux, trop injustes
Pour qui sont impardonnables les très anciennes fautes