Grand-mère
J’ai reçu de ma fille un message au matin
Où plane la rumeur ne serait-ce mon rêve ?
Quand midi se dessine en rencontre si brève
La fête des mamans est propice au latin.
Ne cachant pas ma joie en ce beau ciel satin,
Car c’est de tout mon for que je chéris sans trêve
Et d’un coup la raison me chavire et m’élève
À ce rang de grand-mère, Oh ! Mon cœur enfantin.
Je ne serai pour elle aucun remord, mon âme
Paisible saura taire au reflet cette femme…
Soudain je m’imagine un instant ce bébé
Il renouera les liens aimants de mère à fille
Qui soutiendra l’espoir sous un œil imbibé
Il offrira la paix au temps de peccadille…
Maria-Dolores