J’envahirai la douceur de tes océans
Sur les vers frémissants des pans de ton âme
Pour voir briller dans tes silences
La chaleur de tes yeux
Cet hymne immortel aux couleurs de tes cieux
Reliant mes ailes par-dessus les étoiles
Sous l’odeur de tes mots à fleur de peau
J’irai graver les desseins de nos vies
Dans les sillons de nos vagues
Ces proses aux fleurs d’argent
Maquillant mes nuits dans la course folle de nos rêves
Dans les lueurs immobiles et blêmissantes
De l’été qui s’achève chaque nuit
Quand tu es loin de moi
Je me perdrai le long des silences
Pour voir s’ouvrir tes lèvres
Dans le discours éternel de ton cœur
Où j’entends chanter l’écho de tes feuilles
Sur l’essence de ta plume qui se recueille
Dans les reflets ensoleillés de l’amour
Qui coule dans nos veines
J’embrasserai les nuages errant sur l’encre de ta vie qui s’enchaine
Sur la toile nue des embruns de nos corps qui s’entremêlent
Peinte aux couleurs de nos mains
Où je vois briller les lueurs des petits matins
Dans les champs fleuris de tes lèvres
Où se perd ta voix dans l’aventure d’un poème
Sur la bohême d’une perle vive de l’aurore
Je déposerai sur la douceur de tes rêves
Les maux de l’amour qui erreront chaque jour sur le parvis de ton cœur
Là où les secondes ne sont qu’éphémères le long des aurores
Sous la douceur de tes bras qui errent
Ne laissant que le reflet de tes promesses
Dans l’étreinte éternelle de tes caresses
Me serrer tout contre ton cœur
Là où les flocons de ta peau
Ne seront que l’écrin chaud de tes notes
Les grains malicieux et bavards de tes proses
Qui se déposent le long de tes confidences,
Où se dégage le langage féconde
De ta fleur qui se dévoile
Sous l’encre noir et volupté de tes partitions
Ces mots perchés sur l’arbre de tes poésies
Dansant au souffle de tes mélodies
Sur les murmures de tes chansons
Où je vois grandir toute les passions
Au fil de tes émotions
Sous les vagues de ton regard
Nourri par le sang de tes larmes
L.Deléglise
