Il est mardi après-midi, on frappe à ma porte,
Je cours, je vole, j’ouvre, la joie me transporte,
C’est toi !!! Avec ta tête de tous les jours, ta barbe de trois jours,
Tes beaux vêtements froissés et ton silencieux bonjour,
C’est vrai, je m’y attendais, je connais tes habitudes,
Donc, je m’étais préparée sans grande certitude,
A avoir un visiteur perdu, un hôte de trois sous
Pour apprécier ma nuisette en satin et mes bijoux,
L’odeur du jasmin qui recouvre ma peau,
La lumière timide, les notes de piano
Qui émanent de ma chambre et sonnent tellement faux,
Je sais, tu as peu de temps, comme à chaque fois
Pour m’aimer ardemment entre mes draps de soie
Qu’importe, tu es là alors profitons-en,
Aller déshabille-toi, pour une fois entièrement,
Moi je suis déjà nue, j’attends,
Et pendant que tu t’approches du lit
Discrètement, je te souris,
T’en as absolument rien à faire,
T’as juste envie, de faire tes petites affaires.
Alors tu unis ton corps au mien,
Sans un regard, sans un égard
Et sans une caresse, ni un baiser, sur moi tu t’égares
A des soupirs de plaisirs, qui ne me procurent rien
Si ce n’est quelques malheureux billets avant ton départ
Et de fausses excuses où tu incrimines ta femme et sa froideur
Mais le froid tu aimes ça, vu que tu l’es avec moi,
De toute façon l’amour, n’est qu’un leurre qui abime le bonheur
D’un toit sur la tête et d’un bon repas chaud
Si jamais moi demain, j’aimais un seul homme pour de faux
Je n’aurai pas de quoi nourrir mon chat, mes oiseaux
Puis vivre d’amour et d’eau fraîche, j’ai déjà essayée
Mais il allait voir mes futures collègues et leur laissait
L’argent et l’amour que je lui donnais
Et bien aujourd’hui je vous prends sans compter
Vos envies, vos émois et la petite monnaie
Pour alimenter un peu plus ma solitude et mes regrets.
Je cours, je vole, j’ouvre, la joie me transporte,
C’est toi !!! Avec ta tête de tous les jours, ta barbe de trois jours,
Tes beaux vêtements froissés et ton silencieux bonjour,
C’est vrai, je m’y attendais, je connais tes habitudes,
Donc, je m’étais préparée sans grande certitude,
A avoir un visiteur perdu, un hôte de trois sous
Pour apprécier ma nuisette en satin et mes bijoux,
L’odeur du jasmin qui recouvre ma peau,
La lumière timide, les notes de piano
Qui émanent de ma chambre et sonnent tellement faux,
Je sais, tu as peu de temps, comme à chaque fois
Pour m’aimer ardemment entre mes draps de soie
Qu’importe, tu es là alors profitons-en,
Aller déshabille-toi, pour une fois entièrement,
Moi je suis déjà nue, j’attends,
Et pendant que tu t’approches du lit
Discrètement, je te souris,
T’en as absolument rien à faire,
T’as juste envie, de faire tes petites affaires.
Alors tu unis ton corps au mien,
Sans un regard, sans un égard
Et sans une caresse, ni un baiser, sur moi tu t’égares
A des soupirs de plaisirs, qui ne me procurent rien
Si ce n’est quelques malheureux billets avant ton départ
Et de fausses excuses où tu incrimines ta femme et sa froideur
Mais le froid tu aimes ça, vu que tu l’es avec moi,
De toute façon l’amour, n’est qu’un leurre qui abime le bonheur
D’un toit sur la tête et d’un bon repas chaud
Si jamais moi demain, j’aimais un seul homme pour de faux
Je n’aurai pas de quoi nourrir mon chat, mes oiseaux
Puis vivre d’amour et d’eau fraîche, j’ai déjà essayée
Mais il allait voir mes futures collègues et leur laissait
L’argent et l’amour que je lui donnais
Et bien aujourd’hui je vous prends sans compter
Vos envies, vos émois et la petite monnaie
Pour alimenter un peu plus ma solitude et mes regrets.
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