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Un p'tit vélo dans la tête

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Un p’tit vélo dans la tête


Je m’appelle Benoit Duvillage et j’habite dans un petit hameau près de Saint Couillon les Pralines. Je ne sais pourquoi mais je suis affublé d’un surnom et ici on m’appelle le Benêt Duvillage…Et chacun de se fendre la pipe et de s’esclaffer qu’avec ma sœur l’Anne Duvillage nous faisons la paire …Quelle bande d’idiots !

Depuis toujours je fais du vélo, à croire que je suis né dessus…A trois ans avec mon tricycle je faisais une vingtaine de fois le tour de la place de St Couillon les Pralines, en allant de plus en plus vite, si bien que tout le monde s’écriait en rigolant « Vé le Benêt ! tu ne t’entrainerais-t’y pas pour le tour de France ? »
Puis j’ai grandi et jamais on ne me croisait sans mon vélo ! Même à l’école communale où je me souviens d’avoir piqué une crise quand dès le premier jour le maître a balancé ma bicyclette sous le préau prétextant qu’il n’y avait pas de place pour elle en classe…
Bon gré mal gré j’ai passé mon certificat d’études où j’ai été recalé…


Vrai avec mon deux roues je faisais souvent l’école buissonnière et préférais de loin passer mes journées dans la remise du paternel plutôt que de me mettre en tête ces stupides tables de multiplications…Mon vieux faisait un commerce très attractif à mes yeux et j’aimais lire son enseigne « Vente d’occasion et réparation de cycles avec ou sans moteur »…
Ainsi je pataugeais dans la graisse, m’amusais avec les chaines, les guidons, les fourches…là j’en connaissais un rayon !
Je me suis rafistoler un vélo qui a été mon fidèle compagnon pendant près de 10 ans…Dieu qu’il était beau : rouge flamboyant, une selle bleue cobalt, de gros phares jaunes que j’avais adaptés à l’avant et à l’arrière, toute une panoplie de sonnettes…Je dormais avec lui de peur qu’on ne me le vole…car il y avait toute une poignée qui me jalousait, c’est certain…


Mais un jour que je n’oublierais jamais le cataclysme est arrivé…Mon Papé a roulé dessus avec son tracteur…Devant mes larmes qui faisaient peine, mes gémissements de douleur ( je n’avais pas pleuré comme ça de toute ma vie même à l’enterrement de la Mamé qui m’aimait bien et que moi aussi j’aimais bien…Et bien mes parents m’ont acheté pour mes 15 ans une bicyclette toute neuve ou presque…

Alors là, je me suis senti pousser des ailes ! Je ne faisais plus le tour de la place comme avant et devant le bistrot « les amis de St Couillon les Pralines » je faisais un pied de nez à toute cette bande de pilier de comptoir m’égosillant avec des « Je vais faire le tour de France, je vais faire le tour de France »…Je m’étais organisé un circuit de 100 km que je faisais chaque jour, passant par Trifouilli les Basquettes, St Gédéon les Oies, la côte de Ste Guiboles en Guimauve et l’ascension redoutable de La Pelade au Mont Chauve…

Entrainé comme il se doit, j’ai pris mon vélo pour aller à la capitale et sonné à toutes les portes des clubs de bicyclettes afin de m’inscrire pour le tour de France…
Mais là, personne n’a voulu me prendre au sérieux ! Fallait être sponsorisé et malgré mes supplications et mes dires que mon père avait un commerce de 2 roues et qu’il me sponsoriserait volontiers…Toutes les portes m’ont été claquées au nez en m’injuriant de méchants propos tels que des « t’es juste bon à pousser la voiture balai ! »
Ma déception était grande, je refoulais ma rancœur leur disant qu’ils entendraient parler de moi et que ce jour là ils regretteraient amèrement de n’avoir pas su me faire confiance !


Alors je me mis à consulter des cartes routières, dressant moi même mes étapes…Moi, Benoit Duvillage, je ferais coûte que coûte mon tour de France et un vrai ! Je ne partirais pas d’Angleterre ou des Pays Bas, n’emprunterais pas d’avion ni autres moyens de locomotion pour aller d’un point à un autre, mais ferais un véritable tour de France !

Ainsi le 25 octobre, jour de mes 18 ans, les poches débordant de rustines, des chambres à air en guise de colliers, et avec plus d’un maillot dans mon sac, je suis parti de Marseille avec mon vélo en direction de Perpignan, empruntant les voies du littoral, découvrant le Golfe du Lion, crapahutant sur les pics des Pyrénées ( mon vélo à la main sur les sommets ).

Arrivé sans encombre dans le Golfe de Gascogne je me suis octroyé 3 jours de repos chez une charmante veuve, puis après l’avoir embrassée j’ai repris mon vélo pour le bassin d’Arcachon, j’ai suivi les contours de l’embouchure de la Garonne, ai dépassé la Rochelle et les Sables d’Olonne, ai pédalé jusqu’à St Nazaire et fait halte à Lorient chez une autre veuve empressée qui pleurait comme une Madeleine quand j’ai réenfourché ma bicyclette (en vrai elle s’appelait Louise).
J’ai parcouru la Bretagne via les côtes, aperçu l’ile de Ouessant, suis passé par Brest, Paimpol, St Malo ( qui est très beau), puis la Normandie avec Cherbourg, le Havre où j’ai fait relâche 2 jours chez une très jeune veuve ( décidément je les attire), Dieppe, Boulogne, Dunkerque…J’ai sprinté en suivant les frontières Belge, du Duché du Luxembourg, celles de l’Allemagne, de Suisse et d’Italie…Suis arrivé un peu essoufflé à Nice ( étape de 8 jours cette fois chez une quadruple veuve ( la pauvre avait perdu ses quatre maris et n’en faisait pas toute une salade…Niçoise bien entendu !)
J’ai enfin rallié mon point de départ le 25 juillet…soit exactement 9 mois de périple (le temps de la gestation d’un bébé qu’on dit)…
Là j’ai rencontré un journaliste de la Gazette Phocéenne qui m’a dit vouloir faire un papier sur moi…Il m’a posé beaucoup de questions et j’ai répondu à toutes ! (pas comme au certificat d’études) Il m’a dit : « Mon p’tit gars, faut absolument que tu montes à Paris, le Tour de France remonte demain les Champs Elysées, faut que tu y ailles ! »
Alors pour la première fois et dernière de ma vie (je me le suis juré en dégobillant tout le long du trajet) j’ai pris l’avion avec ma bicyclette à mes côtés, refusant qu’elle soit mise dans la soute à bagages…
Arrivé à Orly je me suis remis en selle et pédalé de bon cœur sur la « plus belle avenue du monde »…La foule de badauds n’en revenait pas : « mais qui c’est qu’est ce qui veut il a un drôle de vélo ce mec là…Complètement gaga ! La caravane n’est pas encore annoncée ! Il doit être fêlé c’est pas possible ! Un cinglé c’est sûr »…
Des agents de sécurité ont voulu briser mon élan mais j’ai continué à pédaler comme un fou, comme à l’âge de mes trois ans avec mon tricycle autour de la place de St Couillon les Pralines…
J’ai juste eu le temps de déposer le reste de mes rustines sur la tombe du soldat inconnu ! J’ai été photographié sous toutes les coutures, flashé, télévisé et menotté…Me suis retrouvé à la PJ ou quelque chose comme ça…Là on m’a fait pisser dans un flacon, examiné si j’avais pas des marques de piquouzes (j’avais que les cicatrices de piqures de moustiques en Camargue)…
Tous ont été babas de voir que j’étais négatif ! « C’est pas comme ces foutus autres » maugréait le commissaire…De ma cellule j’ai pu voir l’arrivée du tour sur un poste de télévision qu’on avait gentiment mis pour moi…J’ai vu le vainqueur, tout suintant, sentant sans aucun doute l’urine à trois mètres (parait qu’ils prennent pas le temps de s’arrêter pour pisser et qu’ils font ça sur leur vélo).Moi, je me fous de sa victoire, j’ai eu la mienne avec un vrai tour de France, en solitaire sans avoir besoin d’une équipe de jobards, de cachetons bizarres, de seringues en surdoses…Je ne me suis pas gavé de nouilles, j’ai gouté toutes les spécialités des contrées que j’ai traversées, poissons, huitres, crêpes, cidre, saucisses, choucroute, fondue et j’en passe et des meilleurs…Chaque soir j’ai trouvé refuge chez des habitants qui m’offraient victuailles et couche moelleuse ( enfin pas tout le temps), repartais au petit matin avec casses croutes et gourdes emplies…Bref, j’ai accompli mon rêve, j’ai « gagné » ma victoire !
Maintenant je vais reprendre l’affaire du paternel modifiant toutefois l’enseigne :
« Cycles Benoit Duvillage qui a accompli un vrai Tour de France et qui est à même pour vous conseiller l’achat d’un vélo d’occasion ou neuf et d’y apporter avec son savoir toutes les réparations possibles »
Eddy Sion, le journaliste qui s’est occupé de moi, et qui est devenu mon ami pense que le slogan est un peu trop long…Il m’a aidé à écrire mon histoire car moi je n’aurais pas su trouver tous ces mots…Comme il dit en riant, j’ai tout dans les mollets !


Nota : Eddy Sion a contacté un scénariste, le tournage va débuter prochainement
 
Dernière édition:

tieram

Maître Poète
#2
C'est pas mal pour l'histoire raccourcit je pense que cela aurait pu être plus long !
Mais j'ai beaucoup aimé la lire, une pointe d'humour aussi qui se révèle du début à la fin
Une autodérision qui ma fait bien sourire ...

Merci du partage et pour le concours bonne chance si tu y participes Llumièrelive...amicalement bon dimanche...

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janu

Maître Poète
#8
Je salue l'humour corrosif de l'auteur qui lui a permis de régler ses comptes avec les damnés de la terre hi hi hi !
Pas décroché "le certif" ? dame, un sportif, tout dans les jambes ( ou les bras ) rien sous les tifs...
sans faire ses preuves aller frapper aux instances du "tour de France" relève de la franche rigolade !
Faire à la Jules Vernes : le tour de France en 80 jours...n'avoir pour juge que soi même, trouver
des bonnes dames seules et en mal de tendresse relève encore plus de l'exploit réalisé
et pour la pancarte d'atelier : "Des p'tits vélos... dans la tête !" est tout indiqué...
Bisous
 
#10
Un p’tit vélo dans la tête


Je m’appelle Benoit Duvillage et j’habite dans un petit hameau près de Saint Couillon les Pralines. Je ne sais pourquoi mais je suis affublé d’un surnom et ici on m’appelle le Benêt Duvillage…Et chacun de se fendre la pipe et de s’esclaffer qu’avec ma sœur l’Anne Duvillage nous faisons la paire …Quelle bande d’idiots !

Depuis toujours je fais du vélo, à croire que je suis né dessus…A trois ans avec mon tricycle je faisais une vingtaine de fois le tour de la place de St Couillon les Pralines, en allant de plus en plus vite, si bien que tout le monde s’écriait en rigolant « Vé le Benêt ! tu ne t’entrainerais-t’y pas pour le tour de France ? »
Puis j’ai grandi et jamais on ne me croisait sans mon vélo ! Même à l’école communale où je me souviens d’avoir piqué une crise quand dès le premier jour le maître a balancé ma bicyclette sous le préau prétextant qu’il n’y avait pas de place pour elle en classe…
Bon gré mal gré j’ai passé mon certificat d’études où j’ai été recalé…


Vrai avec mon deux roues je faisais souvent l’école buissonnière et préférais de loin passer mes journées dans la remise du paternel plutôt que de me mettre en tête ces stupides tables de multiplications…Mon vieux faisait un commerce très attractif à mes yeux et j’aimais lire son enseigne « Vente d’occasion et réparation de cycles avec ou sans moteur »…
Ainsi je pataugeais dans la graisse, m’amusais avec les chaines, les guidons, les fourches…là j’en connaissais un rayon !
Je me suis rafistoler un vélo qui a été mon fidèle compagnon pendant près de 10 ans…Dieu qu’il était beau : rouge flamboyant, une selle bleue cobalt, de gros phares jaunes que j’avais adaptés à l’avant et à l’arrière, toute une panoplie de sonnettes…Je dormais avec lui de peur qu’on ne me le vole…car il y avait toute une poignée qui me jalousait, c’est certain…


Mais un jour que je n’oublierais jamais le cataclysme est arrivé…Mon Papé a roulé dessus avec son tracteur…Devant mes larmes qui faisaient peine, mes gémissements de douleur ( je n’avais pas pleuré comme ça de toute ma vie même à l’enterrement de la Mamé qui m’aimait bien et que moi aussi j’aimais bien…Et bien mes parents m’ont acheté pour mes 15 ans une bicyclette toute neuve ou presque…

Alors là, je me suis senti pousser des ailes ! Je ne faisais plus le tour de la place comme avant et devant le bistrot « les amis de St Couillon les Pralines » je faisais un pied de nez à toute cette bande de pilier de comptoir m’égosillant avec des « Je vais faire le tour de France, je vais faire le tour de France »…Je m’étais organisé un circuit de 100 km que je faisais chaque jour, passant par Trifouilli les Basquettes, St Gédéon les Oies, la côte de Ste Guiboles en Guimauve et l’ascension redoutable de La Pelade au Mont Chauve…

Entrainé comme il se doit, j’ai pris mon vélo pour aller à la capitale et sonné à toutes les portes des clubs de bicyclettes afin de m’inscrire pour le tour de France…
Mais là, personne n’a voulu me prendre au sérieux ! Fallait être sponsorisé et malgré mes supplications et mes dires que mon père avait un commerce de 2 roues et qu’il me sponsoriserait volontiers…Toutes les portes m’ont été claquées au nez en m’injuriant de méchants propos tels que des « t’es juste bon à pousser la voiture balai ! »
Ma déception était grande, je refoulais ma rancœur leur disant qu’ils entendraient parler de moi et que ce jour là ils regretteraient amèrement de n’avoir pas su me faire confiance !


Alors je me mis à consulter des cartes routières, dressant moi même mes étapes…Moi, Benoit Duvillage, je ferais coûte que coûte mon tour de France et un vrai ! Je ne partirais pas d’Angleterre ou des Pays Bas, n’emprunterais pas d’avion ni autres moyens de locomotion pour aller d’un point à un autre, mais ferais un véritable tour de France !

Ainsi le 25 octobre, jour de mes 18 ans, les poches débordant de rustines, des chambres à air en guise de colliers, et avec plus d’un maillot dans mon sac, je suis parti de Marseille avec mon vélo en direction de Perpignan, empruntant les voies du littoral, découvrant le Golfe du Lion, crapahutant sur les pics des Pyrénées ( mon vélo à la main sur les sommets ).

Arrivé sans encombre dans le Golfe de Gascogne je me suis octroyé 3 jours de repos chez une charmante veuve, puis après l’avoir embrassée j’ai repris mon vélo pour le bassin d’Arcachon, j’ai suivi les contours de l’embouchure de la Garonne, ai dépassé la Rochelle et les Sables d’Olonne, ai pédalé jusqu’à St Nazaire et fait halte à Lorient chez une autre veuve empressée qui pleurait comme une Madeleine quand j’ai réenfourché ma bicyclette (en vrai elle s’appelait Louise).
J’ai parcouru la Bretagne via les côtes, aperçu l’ile de Ouessant, suis passé par Brest, Paimpol, St Malo ( qui est très beau), puis la Normandie avec Cherbourg, le Havre où j’ai fait relâche 2 jours chez une très jeune veuve ( décidément je les attire), Dieppe, Boulogne, Dunkerque…J’ai sprinté en suivant les frontières Belge, du Duché du Luxembourg, celles de l’Allemagne, de Suisse et d’Italie…Suis arrivé un peu essoufflé à Nice ( étape de 8 jours cette fois chez une quadruple veuve ( la pauvre avait perdu ses quatre maris et n’en faisait pas toute une salade…Niçoise bien entendu !)
J’ai enfin rallié mon point de départ le 25 juillet…soit exactement 9 mois de périple (le temps de la gestation d’un bébé qu’on dit)…
Là j’ai rencontré un journaliste de la Gazette Phocéenne qui m’a dit vouloir faire un papier sur moi…Il m’a posé beaucoup de questions et j’ai répondu à toutes ! (pas comme au certificat d’études) Il m’a dit : « Mon p’tit gars, faut absolument que tu montes à Paris, le Tour de France remonte demain les Champs Elysées, faut que tu y ailles ! »
Alors pour la première fois et dernière de ma vie (je me le suis juré en dégobillant tout le long du trajet) j’ai pris l’avion avec ma bicyclette à mes côtés, refusant qu’elle soit mise dans la soute à bagages…
Arrivé à Orly je me suis remis en selle et pédalé de bon cœur sur la « plus belle avenue du monde »…La foule de badauds n’en revenait pas : « mais qui c’est qu’est ce qui veut il a un drôle de vélo ce mec là…Complètement gaga ! La caravane n’est pas encore annoncée ! Il doit être fêlé c’est pas possible ! Un cinglé c’est sûr »…
Des agents de sécurité ont voulu briser mon élan mais j’ai continué à pédaler comme un fou, comme à l’âge de mes trois ans avec mon tricycle autour de la place de St Couillon les Pralines…
J’ai juste eu le temps de déposer le reste de mes rustines sur la tombe du soldat inconnu ! J’ai été photographié sous toutes les coutures, flashé, télévisé et menotté…Me suis retrouvé à la PJ ou quelque chose comme ça…Là on m’a fait pisser dans un flacon, examiné si j’avais pas des marques de piquouzes (j’avais que les cicatrices de piqures de moustiques en Camargue)…
Tous ont été babas de voir que j’étais négatif ! « C’est pas comme ces foutus autres » maugréait le commissaire…De ma cellule j’ai pu voir l’arrivée du tour sur un poste de télévision qu’on avait gentiment mis pour moi…J’ai vu le vainqueur, tout suintant, sentant sans aucun doute l’urine à trois mètres (parait qu’ils prennent pas le temps de s’arrêter pour pisser et qu’ils font ça sur leur vélo).Moi, je me fous de sa victoire, j’ai eu la mienne avec un vrai tour de France, en solitaire sans avoir besoin d’une équipe de jobards, de cachetons bizarres, de seringues en surdoses…Je ne me suis pas gavé de nouilles, j’ai gouté toutes les spécialités des contrées que j’ai traversées, poissons, huitres, crêpes, cidre, saucisses, choucroute, fondue et j’en passe et des meilleurs…Chaque soir j’ai trouvé refuge chez des habitants qui m’offraient victuailles et couche moelleuse ( enfin pas tout le temps), repartais au petit matin avec casses croutes et gourdes emplies…Bref, j’ai accompli mon rêve, j’ai « gagné » ma victoire !
Maintenant je vais reprendre l’affaire du paternel modifiant toutefois l’enseigne :
« Cycles Benoit Duvillage qui a accompli un vrai Tour de France et qui est à même pour vous conseiller l’achat d’un vélo d’occasion ou neuf et d’y apporter avec son savoir toutes les réparations possibles »
Eddy Sion, le journaliste qui s’est occupé de moi, et qui est devenu mon ami pense que le slogan est un peu trop long…Il m’a aidé à écrire mon histoire car moi je n’aurais pas su trouver tous ces mots…Comme il dit en riant, j’ai tout dans les mollets !


Nota : Eddy Sion a contacté un scénariste, le tournage va débuter prochainement
Murielle ? Tu t'es lachée à coups de plume poètique?
Dans tout les cas, ton texte est humouristique à souhait.
Bien fait pour le sport. Bises.
 

Philaly

Maître Poète
#11
Trop longtemps que je n'étais pas venue faire un "Tour" sur ta page.
Humour désopilant, super dopant !!! qui laisse entrevoir une belle "morale" à cette prose...on peut, et on doit être son propre "premier fan"...
je donner des objectifs et connaitre cette adrénaline de se sentir grisé par les meilleures victoires sur nous mêmes ...
bisous MuMu
 
#13
Jeannie Mumu se déchaîne... et en roue libre svp
mais attention au contrôle anti-dopage, l'épreuve sera encore plus difficile que d'escalader les cols...
tu m'as largué, j'attends le grupetto pour rentrer... t'inquiète pas, j'ai ma Lumière... elle s'appelle Mumu
bisous pour le 20 coeurs (si tu mets ça au féminin, je te donne ton certif avec mention)
 

prose16

Maître Poète
#14
J'ai adoré ce Benoît "benêt" Duvillage qui travaille du chapeau mais sait faire du vélo!! Quel périple! Et pas si "benêt que ça au final! Que dire du nom du journaliste "Eddy Sion"!!
Merci Mumu de garder ton humour et nous le faire partager! Gros bisous:)
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