C’est le pont des soupirs un hymne à la beauté
Un visage Angélique, des yeux où se noyer
Tout ce qu’on peut rêver : image tentatrice
Un appel à l’amour pour cette incantatrice
Fragile en apparence, démenti de ses yeux
Vous vrillant jusqu’à l’âme, on croit y voir les cieux
Sous la brise flottait sa blonde chevelure
La beauté de ses traits frisait la démesure
Et pourtant sa tristesse est toujours aussi grande
En regardant le pont, revoyant les images
De leur bonheur à eux, leur babillant ramage
Ils étaient amoureux : un état qui transcende !
Ils étaient ennemis mais l'amour n'en a cure
Il était jeune et beau elle était belle et pure
A leur premier regard ils furent fascinés
Vite il l'a saluée, il parlait le Français
Il s'appelait Werner, çà aurait pu être Jean
Il était cultivé avait du répondant
Il lui a fait la cour, elle a été conquise
Devenus des amants avec des heures exquises...
Ses parents, ses amis disaient qu'elle était folle
C'était des conquérants dans un Pays vaincu
Pas de rapprochement, chacun tenant son rôle
Mais elle s'en moquait bien et ils étaient déçus
Mais quand ils sont partis tout un torrent de haine
Sur tous les 'collabos' s'est de suite déversé
Avec d'autres promenée, et leurs crânes rasés
Bien des humiliations mais surtout de la peine
Sous ce pont disparu après un bref adieu
Malgré elle attendant même si peu glorieux
Un retour espéré s'il est encore en vie
Et à son tour vaincu en avait-il envie ?
Elle avait tenu bon à toutes les brimades
A tous les quolibets sur son petit mouflet
Car un jour il reviendra çà elle s'en persuade
Qu'il puisse la trouver bien sûr il le fallait
Cette silhouette lui faisait-elle des signes
Eh ! Oui c'était bien lui, mais voûté et blanchi
Les quatre années passées prisonnier des 'Ruskis'
Comme elles l'avaient marqué dans ces geôles indignes
Le principal était de s'être retrouvés
Jamais plus se quitter ils s'en sont fait promesse
Et l'ont concrétisé mais devant le bourgmestre
Dans son Pays à lui, un bonheur savouré...
Jan
Un visage Angélique, des yeux où se noyer
Tout ce qu’on peut rêver : image tentatrice
Un appel à l’amour pour cette incantatrice
Fragile en apparence, démenti de ses yeux
Vous vrillant jusqu’à l’âme, on croit y voir les cieux
Sous la brise flottait sa blonde chevelure
La beauté de ses traits frisait la démesure
Et pourtant sa tristesse est toujours aussi grande
En regardant le pont, revoyant les images
De leur bonheur à eux, leur babillant ramage
Ils étaient amoureux : un état qui transcende !
Ils étaient ennemis mais l'amour n'en a cure
Il était jeune et beau elle était belle et pure
A leur premier regard ils furent fascinés
Vite il l'a saluée, il parlait le Français
Il s'appelait Werner, çà aurait pu être Jean
Il était cultivé avait du répondant
Il lui a fait la cour, elle a été conquise
Devenus des amants avec des heures exquises...
Ses parents, ses amis disaient qu'elle était folle
C'était des conquérants dans un Pays vaincu
Pas de rapprochement, chacun tenant son rôle
Mais elle s'en moquait bien et ils étaient déçus
Mais quand ils sont partis tout un torrent de haine
Sur tous les 'collabos' s'est de suite déversé
Avec d'autres promenée, et leurs crânes rasés
Bien des humiliations mais surtout de la peine
Sous ce pont disparu après un bref adieu
Malgré elle attendant même si peu glorieux
Un retour espéré s'il est encore en vie
Et à son tour vaincu en avait-il envie ?
Elle avait tenu bon à toutes les brimades
A tous les quolibets sur son petit mouflet
Car un jour il reviendra çà elle s'en persuade
Qu'il puisse la trouver bien sûr il le fallait
Cette silhouette lui faisait-elle des signes
Eh ! Oui c'était bien lui, mais voûté et blanchi
Les quatre années passées prisonnier des 'Ruskis'
Comme elles l'avaient marqué dans ces geôles indignes
Le principal était de s'être retrouvés
Jamais plus se quitter ils s'en sont fait promesse
Et l'ont concrétisé mais devant le bourgmestre
Dans son Pays à lui, un bonheur savouré...
Jan