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Le sang d'une nature vivante

modepoete

Maître Poète
#1

Je m'enchaîne à la nature
Prisonnier du temps
J'y trouve toutes les douceurs
Que la fragilité de mon cœur
Serre pour se rassurer
Dans le bruissement des feuilles
Qui me jouent partition
D'une musique sacré


ô magie de la lumière

Les fleurs se lèvent
Paradent à mes cotés
Les bouton d'or
Les coquelicots
Les camomilles
Les carmines
viennent ragaillardir
La prunelle de mes yeux
Et sourire s'illumine
Pour leurs rendre
Leur générosité

ô magie de la lumière

Le ruisseau s'esclaffe
En ces mots légers
Qu'il me chuchite
Touchent mon âme
Qui fait grand silence
Pour découvrir
L'intime d'une joue
Qui caresse les galets
Et la laisse de son toucher
Les bien maquiller
D'un reflet d'humidité
Un dernier baiser
Puis se va, se va
Laver le gros rocher
Qui hébété par cet accueil
Se laisse embrasser
Sans voir la pureté
D'une transparence d'eau
Par la pente transportée

ô magie de la lumière

Sur une branche dodue
Deux sages tourtereaux
Se bisent le bec
Entrouvrent leur plumage
Pour se conter leur amour d'hier
Ils se parlent en symphonie
Un langage mystérieux
Où le bonheur
S'exprime avec facilité

ô magie de la lumière

Derrière une futaie
Un petit âne gris paresse
Tente de joues à la bataille
De mouches qui le chatouillent
La tendresse d'une mère
L'occupe à apprendre sa leçon
Il broute un peu d'herbe fraiche
Se rassoie repu dans les bras
D'une mère qui le câline
De son museau protecteur

ô magie de la lumière

Sur le bord d'un lac d'argent
Les cygnes déroulent le film
De cette nature enchanteresse
elle veille sur mon esprit
Et je me laisse vaquer
Sur le silence reposant
Mon âme attendrie prie
Pour que jamais ne s'arrête
Ces instants de merveilles
Qui défilent sur la peau
D'un lac qui se détend
Dans cette atmosphère
Où mon corps se laisse jouir
Dans la plénitude du temps
Il me laisse l'écouter
Chanter louanges
Du battement de ces jours
Qui laissent s'écouler
Le sang pur du bonheur
D'une nature bien vivante

ô magie de ta lumière

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