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L ’ Arc-en-ciel
Sur la mer argentée
A l’aurore du ciel
Non loin de la jetée
Se lève un arc-en-ciel.
Khô, mon âme s’y plonge
En cœur frais matinal,
Fleuri d’amour qui songe
Au doux parfum vernal.
Tout se délie dans l’air
À la brise qui glisse,
Tout au sable est désert
À la vague qui plisse.
Et la palme flexible
Se balance au pinson ;
Flûte un chant si sensible
Que l’heure fait frisson !
Lyrique colporteur !
Tu conquiers tout mon souffle
Au chant fier séducteur
Qui jamais ne s’essouffle
Ainsi va le bonheur
Qui s’étiole au rivage !
Ainsi perle l'ardeur
Au plus beau coquillage !
Coquillage du sel,
Attendant le breuvage
Du si bel arc-en-ciel,
Au meilleur d’un présage !
*
* *
* * *
L ’ Arc-en-ciel
Sur la mer argentée
A l’aurore du ciel
Non loin de la jetée
Se lève un arc-en-ciel.
Khô, mon âme s’y plonge
En cœur frais matinal,
Fleuri d’amour qui songe
Au doux parfum vernal.
Tout se délie dans l’air
À la brise qui glisse,
Tout au sable est désert
À la vague qui plisse.
Et la palme flexible
Se balance au pinson ;
Flûte un chant si sensible
Que l’heure fait frisson !
Lyrique colporteur !
Tu conquiers tout mon souffle
Au chant fier séducteur
Qui jamais ne s’essouffle
Ainsi va le bonheur
Qui s’étiole au rivage !
Ainsi perle l'ardeur
Au plus beau coquillage !
Coquillage du sel,
Attendant le breuvage
Du si bel arc-en-ciel,
Au meilleur d’un présage !
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