Les larmes squattent encore mes joues,
La tristesse est reine de ma tour
Je ne suis qu’esclave à genoux
Attendant la gloire de l’amour
Mon corps est ainsi devenu
Un refuge pour le désespoir
Une enveloppe charnelle dépourvue
Du moindre espoir même dérisoire
Le présent reflète mon passé
Mes pas n’avancent pas, ils reculent
Le temps veut se débarrasser
De mon être vil et ridicule
Mais qui suis-je enfin pour pleurer ?
Dire au monde : Moi aussi j’ai mal
Mes peines ne sont pas plus marquées
Ma vie n’est pas plus infernale
Tous les gens qui souffrent en silence
N’ont pas moins de chagrin en eux
Ils préfèrent notre indifférence
Ou n’ont-ils pas appris à dire
Je suis malheureux
La tristesse est reine de ma tour
Je ne suis qu’esclave à genoux
Attendant la gloire de l’amour
Mon corps est ainsi devenu
Un refuge pour le désespoir
Une enveloppe charnelle dépourvue
Du moindre espoir même dérisoire
Le présent reflète mon passé
Mes pas n’avancent pas, ils reculent
Le temps veut se débarrasser
De mon être vil et ridicule
Mais qui suis-je enfin pour pleurer ?
Dire au monde : Moi aussi j’ai mal
Mes peines ne sont pas plus marquées
Ma vie n’est pas plus infernale
Tous les gens qui souffrent en silence
N’ont pas moins de chagrin en eux
Ils préfèrent notre indifférence
Ou n’ont-ils pas appris à dire
Je suis malheureux