POMME DE REINETTE ET POMME D’API
Avant de devenir toute décrépie et rabougrie,
D’être ridée comme une vieille pomme
Comme une pomme flétrie et toute pourrie,
J’ai toujours rêvé de me faire sucer la pomme
Et de m’envoyer - telle une pomme en l’air-
Un Guillaume Tell, même haut comme trois pommes
Ou un cultivateur de golden et de pommes de terre
Ou d’un quelconque Newton à la pomme
Dans un bosquet aux pommes de pin recouvert
Chaque jour à l’aide d’une pomme d’arrosoir
J’espère pouvoir asperger d’Adam la pomme,
Mais faute de le trouver je me mets à boire
De bons coups de cidre de pommes
Quitte à être ronde comme une pomme
Et au risque de tomber dans les pommes
Mais l’on m’a toujours prise pour une pauvre pomme
J’en ai bien gros sur la pomme
D’être considérée comme une grosse pomme !
Plutôt que d’entretenir les pommes de la discorde
Je maraude et ramasse des pommes
Jusqu’à ce que mon petit panier déborde,
Je me venge sur chaussons et tartes aux pommes
Car pour moi elles sont cuites les pommes :
Je ne mordrai ni croquerai dedans
Le vers est dans la pomme : j’ai perdu mes dents
Me reste plus que la compote et les pommes au four
Je ne pourrai plus savourer les pommes d’amour
Comme « une pomme par jour éloigne le médecin »
Ne me reste plus qu’à en manger avec du boudin
Cet écrit provient de ma pomme et j’envisage une suite par ma poire
Manqueront les scoubidous pour faire sonner ma gloire…
Avant de devenir toute décrépie et rabougrie,
D’être ridée comme une vieille pomme
Comme une pomme flétrie et toute pourrie,
J’ai toujours rêvé de me faire sucer la pomme
Et de m’envoyer - telle une pomme en l’air-
Un Guillaume Tell, même haut comme trois pommes
Ou un cultivateur de golden et de pommes de terre
Ou d’un quelconque Newton à la pomme
Dans un bosquet aux pommes de pin recouvert
Chaque jour à l’aide d’une pomme d’arrosoir
J’espère pouvoir asperger d’Adam la pomme,
Mais faute de le trouver je me mets à boire
De bons coups de cidre de pommes
Quitte à être ronde comme une pomme
Et au risque de tomber dans les pommes
Mais l’on m’a toujours prise pour une pauvre pomme
J’en ai bien gros sur la pomme
D’être considérée comme une grosse pomme !
Plutôt que d’entretenir les pommes de la discorde
Je maraude et ramasse des pommes
Jusqu’à ce que mon petit panier déborde,
Je me venge sur chaussons et tartes aux pommes
Car pour moi elles sont cuites les pommes :
Je ne mordrai ni croquerai dedans
Le vers est dans la pomme : j’ai perdu mes dents
Me reste plus que la compote et les pommes au four
Je ne pourrai plus savourer les pommes d’amour
Comme « une pomme par jour éloigne le médecin »
Ne me reste plus qu’à en manger avec du boudin
Cet écrit provient de ma pomme et j’envisage une suite par ma poire
Manqueront les scoubidous pour faire sonner ma gloire…