Bernard..........., Depuis 4 heure du matin, je suis prise d'étouffements et d'angoisses, Tu n'as servi qu'a me faire souffrir, tu n'as jamais tenu un rôle de père dans mon enfance, Quand maman t'a quitté, tu es venu me chercher 1 semaine avant que la colonie de vacances se termine; tu pleurais en me disant que maman t'avais quitté, je t'ai consolée ce jour là en te prenant dans mes bras et en te cueillant des myrtilles pour que tu arrêtes de pleurer, mais moi qui m'a consolé ? Ce jour là tu m'as fait monter dans une camionnette blanche sans vitre, sans me dire ou on m'emmenait je me suis retrouvée chez ma tante à Tours, sans avoir de nouvelle de ma mère ! Jusqu'au jour ou un soir, tu es venu chez ma tante dans tes rares visites, j'ai entendu ma tante te dire que Michèle ( ma mère) était venu pour me voir et qu'elle lui avait dit que je n'était pas là, et que ma mère était repartie en pleurant; Quand j'ai entendu ça j'ai pleuré sans que personne ne le sache, car dans la chambre ou j'étais ce soir là le mur était fait en Placoplatre ou on entendait tout ! À cause de la séparation de ma mère, je ne pouvais plus entendre de chansons sans pleurer à cause des angoisses, et malheureusement cela me poursuit, car quand Louis met certaines chansons le soir, je verse quelques larmes car cela m'angoisse (mon inconscient n'a rien oublié !) Et surement que cela n'était pas suffisant, tu m'as enlevé de chez ma tante pour me placer chez la sœur à ta femme, en m'emmenant en autocar ( je me souviens que je mettais allongé la tête sur tes genoux et que tu me caressais le creux de la main) surement que tu t'en voulais de faire cela, sachant très bien à quel point que cette femme était un monstre, elle avait tant fait souffrir ta femme, donc vous le saviez, cela n'a rien empêché ! Pratiquement tous les jours j'étais déculottée et fouettée à coups d'orties, elle m'enfermait dans la cave dans le noir, le soir elle venait voir si je dormais car les jours de pluies elle m'arrachait de mon lit et me faisait passé par la porte fenêtre de la chambre pour me mettre dehors sous la pluie en petite chemise de nuit, je ne savais plus si c'était mes larmes où la pluie et j'en passe ! Il fallait me laisser chez ma mère et ne pas me faire souffrir pour te venger que maman t'avait quitté, Et tu trouves encore le moyen aujourd'hui de me dire subitement que l'on verra plus tard pour me reparler, comme tu as toujours fait d'ailleurs avec Raymonde également ! (Tu as fait assez de dégâts sur moi comme çà ! ) Adieu !